@Nastja C'est une indication officielle, donnée sur les sites institutionnels mis en lien. Parce que "douze semaines après la fécondation" (c'est ce qui est dans la loi, qui parle de "douzième semaine de grossesse"), c'est vague pour la plupart des femmes, alors que "14 semaines à partir des dernières règles", c'est une indication plus perceptible par tout le monde.
Et l'article dit seulement "12 semaines", sans autres précisions. On ne sait pas par rapport à quoi, et ce flou pourrait angoisser les femmes qui le liraient, en les embrouillant.
Personnellement je ne trouve pas cela imprécis du tout. Je note mes dates de règles, du coup je sais exactement quel jour elles sont arrivées. Et en cas de retard ça évite d'angoisser pour rien avec le délai légal d'IVG.
Tu as raison de souligner qu'effectivement il peut y avoir des cas où la femme ne connaît pas la date de ces dernières règles. Dire qu'elles "pipautent", cela me choque un peu. Le plus fréquent c'est que les femmes ignorent la date de leur premier jour de règles du mois passé. Pas qu'elles mentent.
De toute façon, en pratique, que tu soit de bonne foi ou non, les médecins et doctoresses n'en ont rien à faire en réalité. Iels te demandent effectivement la date en question (sans doute pour avoir une idée approximative), mais de toute façon iels te font faire une échographie pour vérifier la date.
C'est drôle d'ailleurs, parce que moi quand j'étais enceinte, je savais la date exacte de mes dernières règles (vu que je les note) ET la date où j'étais tombée enceinte (quand tu as eu un seul rapport avec pénétration vaginale dans le mois, à un moment tu te doutes de la date de conception, hein).
Eh bien le médecin généraliste remplaçant n'a pas pris en compte mon avis, et m'a dit que je devais être enceinte de X semaines (il avait une sorte de petite roue en carton pour calculer le truc), ce qui ne correspondait pas à mon calcul (il avait ajouté une semaine à mon estimation).
Et, dingue, le jour de l'écho, j'avais raison, j'étais bien enceinte d'une semaine de moins.
Ça n'avait aucun impact sur le délai d'IVG, donc son erreur n'avait pas de conséquences, mais j'avais trouvé que c'était vraiment une marque d'incompétence.
Bref, accuser les femmes de mentir/ne pas les croire, c'est pas la première chose qui me vient à l'esprit dans ce cas. Cette manière de ne pas faire confiance aux patientes, à la fois peut entraîner des erreurs, et surtout contribue à ébrécher la confiance qu'on peut avoir envers le corps médical.
En tout cas moi je m'en souviens comme une des premières fois où je me suis dit qu'un médecin pouvait être nul, alors qu'avant j'avais une confiance quasi absolue dans leur compétence.
Bref, je ne trouve pas ça particulièrement imprécis si la femme connaît ce genre de détail. Pourquoi ne pas croire les femmes ? On accuse trop souvent les femmes de mentir pour que je ne me méfie pas quand je vois l'argument (je ne dis pas que c'est exactement ce que tu as pensé, hein, j'ai bien compris que c'était une simple remarque, mais c'est ce qu'elle m'évoque : l'argument du mensonge est souvent utilisé pour discréditer la parole des femmes, et limiter leurs droits, du coup je m'en méfie par principe).
Et l'article dit seulement "12 semaines", sans autres précisions. On ne sait pas par rapport à quoi, et ce flou pourrait angoisser les femmes qui le liraient, en les embrouillant.
Personnellement je ne trouve pas cela imprécis du tout. Je note mes dates de règles, du coup je sais exactement quel jour elles sont arrivées. Et en cas de retard ça évite d'angoisser pour rien avec le délai légal d'IVG.
Tu as raison de souligner qu'effectivement il peut y avoir des cas où la femme ne connaît pas la date de ces dernières règles. Dire qu'elles "pipautent", cela me choque un peu. Le plus fréquent c'est que les femmes ignorent la date de leur premier jour de règles du mois passé. Pas qu'elles mentent.
De toute façon, en pratique, que tu soit de bonne foi ou non, les médecins et doctoresses n'en ont rien à faire en réalité. Iels te demandent effectivement la date en question (sans doute pour avoir une idée approximative), mais de toute façon iels te font faire une échographie pour vérifier la date.
C'est drôle d'ailleurs, parce que moi quand j'étais enceinte, je savais la date exacte de mes dernières règles (vu que je les note) ET la date où j'étais tombée enceinte (quand tu as eu un seul rapport avec pénétration vaginale dans le mois, à un moment tu te doutes de la date de conception, hein).
Eh bien le médecin généraliste remplaçant n'a pas pris en compte mon avis, et m'a dit que je devais être enceinte de X semaines (il avait une sorte de petite roue en carton pour calculer le truc), ce qui ne correspondait pas à mon calcul (il avait ajouté une semaine à mon estimation).
Et, dingue, le jour de l'écho, j'avais raison, j'étais bien enceinte d'une semaine de moins.
Ça n'avait aucun impact sur le délai d'IVG, donc son erreur n'avait pas de conséquences, mais j'avais trouvé que c'était vraiment une marque d'incompétence.
Bref, accuser les femmes de mentir/ne pas les croire, c'est pas la première chose qui me vient à l'esprit dans ce cas. Cette manière de ne pas faire confiance aux patientes, à la fois peut entraîner des erreurs, et surtout contribue à ébrécher la confiance qu'on peut avoir envers le corps médical.
En tout cas moi je m'en souviens comme une des premières fois où je me suis dit qu'un médecin pouvait être nul, alors qu'avant j'avais une confiance quasi absolue dans leur compétence.
Bref, je ne trouve pas ça particulièrement imprécis si la femme connaît ce genre de détail. Pourquoi ne pas croire les femmes ? On accuse trop souvent les femmes de mentir pour que je ne me méfie pas quand je vois l'argument (je ne dis pas que c'est exactement ce que tu as pensé, hein, j'ai bien compris que c'était une simple remarque, mais c'est ce qu'elle m'évoque : l'argument du mensonge est souvent utilisé pour discréditer la parole des femmes, et limiter leurs droits, du coup je m'en méfie par principe).
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