Je n'ai jamais traité les gens (garçons ou filles) de pouffes parce que le penser très fort me suffisait, et que l'usage de la violence peut vite se retourner contre soi. Mais je continue à penser qu'ils/elles le sont toujours 10 ans après, différemment. ^^ Je traduis cela comme de l'hypocrisie avec soi-même, donc avec les autres. Et comme de l'irrespect aussi
Simplement parce que si j'ai su/pu être correcte et respectueuse envers les autres quels qu'ils soient, au même âge, ils pouvaient l'être aussi. L'excuse de l'âge, du passé ne fonctionne pas avec moi.
J'étais en classe à HA (collège + conservatoire) et rien que pour cela, on se prenait des insultes, on venait nous faire caguer fréquemment, on avait aussi droit aux mains ou aux poings qui s'arrêtent juste devant le visage avec un air fier (et débile surtout). Sans compter les doigts d'honneur, juste parce que dans un cursus différent.
Au lycée, c'était plus les "fils et filles de" qui en jouaient trop, qui étaient très/trop prétentieux et rabaissants à mon goût, sans raison fondée ou valable puisqu'ils ne faisaient rien sans l'aide de leurs parents. Nous étions des élèves d'un CF de basket féminin, de rugby, de foot, des musiciens (Conservatoire), Arts-Pla, Théâtreux etc et on s'entendait tous bien entre toutes filières aussi sinon.
A la fac, "les pouffes" pour moi sont les personnes qui changent de comportement entre la journée et les soirées, qui deviennent quelqu'un d'autre quitte à pourrir la sortie. Celles qui se mettent en avant en racontant avec sérieux bêtises sur bêtises sur des sujets qu'elles ne maîtrisent pas du tout, et qui snobent parce qu'on n'a pas d'avis (juste par respect pour ne pas démonter toutes leurs longues tirades). "Les beaux gosses" aussi je trouve, fans de Mode, qui se différencient des autres dans l'originalité en ayant les mêmes looks (barbes, moustaches, coiffure mixte court-long etc). Et le pire c'est que ça marche et ça plait.
Pardonner pour moi c'est non, même si je ne pense plus à ces époques (les lointaines, parce que les autres c'est plus compliqué) aujourd'hui.
Sinon concernant le pardon, dans ce cas, je pense qu'on peut/doit pardonner toute situation sous prétexte de jeunesse, d'immaturité, d'incompréhension, à toutes les périodes d'une vie, même les choses les plus glauques, ce qui est difficilement applicable ou concevable.
Et cela ne m'empêche pas du tout d'être toujours empathique, altruiste ou bienveillante par exemple.