@Morgana Talbot
Le problème c'est l'exploitation d'un animal, que ce soit en intensif ou non.
Après, évidemment, chacun voit midi à sa porte, mais c'est dommage d'écrire que manger des œufs peut entrer dans un mode de vie végane, alors que non.
Les poules ne pondent pas énormément d'œufs si on leur laisse les leur, et elle les mange. Elles ne font pas d'œufs pour qu'une autre espèce les mange. Donc leur prendre leur œuf, ce n'est pas végane.
Et effectivement, le fait d'avoir des animaux domestiques n'entre pas forcément dans un mode de vie végane, tout dépend de pleins de choses.
Comme je l'ai écris, chacun voit midi à sa porte, et l'idée n'est pas de diaboliser ce que font les gens, mais plutôt de mettre en lumière ce qu'ils font de positif. Et il ne faut pas véhiculer de fausses idées (parce que ça revient à ceux qui pensent que manger du poisson = végétarien, et ça c'est supra fatigant).
@Pelleas
Et qui en arrivant s'est faite pourrir par un mec parce qu'elle portait des docs en cuir. Oui ce n'est pas végan mais quand ca fait des années que tu les as, est ce que tu vas les jeter et à la place aller en acheter d'autres et donc polluer ? Bah non ce serait contre productif. Autant continuer à les porté et en acheter des végan le jour ou les tiennes seront morte (ce qui peut prendre un paquet d'années).
La réflexion de cette personne est ridicule, en effet, mieux vaut garder ses propres vêtements tant qu'ils sont portables. Donc si, porter des chaussures en cuirs - parce qu'on ne veut pas les jeter et qu'on les a acheté avant - c'est végane.
Acheter du cuir, non.
Idem si t'as ton voisin qui te propose des poussins parce qu'il en a trop et sinon il va les buter. Il vaut mieux le laisser faire, relâcher les poussins dans la natures (espérance de vie = 0) ou les recueillir et te retrouver avec des œufs.
Le mieux, si possible c'est effectivement de les recueillir, et leur laisser leurs œufs (si on est végane) ou de les consommer si on en a envie (et donc de ne pas se dire vivant dans un mode de vie végane).
Et à l'extrême je suis déjà tombée sur des discours de végans (intéressants au demeurant), qui débâter du fait que l'on tue sciemment des insectes quand on prend sa voiture.
Je trouve ça limite comme argument, on est presque sur le cri de la carotte là. Mais oui toute activité peut induire un impact +/- important sur la faune et la flore, et oui le monde se porterait mieux sans humain, mais la question ne se pose pas, parce que notre espèce est là. Tuer un insecte sciemment, c'est pas végane, mais on est beaucoup à le faire. Si on commence à se diaboliser par tout ce qu'on fait, on ne vit plus du tout.
Mais c'est vrai que ça m'avait fait tiquer aussi d'entendre ça, parce qu'il y a dans tous les cas exploitation d'animaux : dans la majorité des cas les œufs viennent bien d'une ferme, qu'elle soit industrielle ou traditionnelle et respectueuse (vu que pas tout le monde a une poule dans son jardin pour consommer des œufs "éthiques"), et idem pour les huîtres, qui restent des animaux malgré leur insensibilité. Donc oui au final, il n'y a peut-être pas une mais des définitions du véganisme qui dépendent de l'environnement de chacun.
Oui voilà, il y a exploitation dans tous les cas, et je me dis aussi - mais ça c'est un point de vie strictement personnel - que si je ne peux pas savoir avec exactitude si un être vivant est sentient ou non, je ne le mange pas.