Je réponds rapidement (après avoir lu attentivement tous vos commentaires
) parce que ce fil est déjà bieeen long pour nuancer l'idée qu'un régime végé serait plus gourmand en ressources qu'un régime flexitarien (il me semble avoir vu cette hypothèse mentionnée dans un des posts de @Margay et l'article futura-sciences posté par @Patate dorée (merci pour ces liens, les autres ont l'air bien
)) :
- je vois tout le temps passer cette idée que tous les terrains ne sont pas adaptés aux cultures et qu'on est donc obligés de continuer l'élevage pour pouvoir nourrir tout le monde. On oublie souvent de préciser qu'on parle alors plutôt de monocultures intensives, à grand renforts de machines, engrais, etc, alors que de plus petites exploitations pratiquant la polyculture et les rotations culturales, qui peuvent jouir au passage d'un meilleur rendement, sont moins exigeantes en terme de parcelles.
- d'autant qu'on donne souvent le chiffre de "7 calories végétales pour en produire 1 animale", il faut donc en gros 7 fois plus de terrain pour nourrir des animaux qu'on mangera ensuite que pour manger la même quantité de calories végétales (et je parle même pas de la consommation en eau).
- comme expliqué par @MissMachine plus haut, le fait de l'acheter local ne semble pas compenser l'empreinte écologique associée à la consommation de viande.
- l'argument "les prairies absorbent plus de co2 que les terres cultivées" : oui, mais c'est passer sous silence les animaux qui paissent sur ces prairies et rejettent bien plus de co2 que les cultures végétales
. Quitte à occuper les terrains pour lutter contre le réchauffement climatique, plantons des forêts qui absorbent en moyenne 4 fois plus de co2 que les prairies...
- il existe des engrais verts qu'on plante pour remplacer l'apport de fumier, la jachère ne nécessite pas la présence d'herbivores.
Je précise tout cela parce qu'il me semble que sous une majorité d'articles qui expliquent que les régimes végés sont meilleurs pour l'environnement, l'auteur ajoute un paragraphe sur les "bénéfices" de l'élevage, en citant des sources quelquefois douteuses. Par exemple, dans l'article futura sciences, ce paragraphe renvoie à une étude de Harvard (fréquemment citée pour justifier l'argument "tous les terrains ne peuvent être cultivés") dont il distord complètement les conclusions (en gros il dit que les régimes sans viandes ne pourraient nourrir l'entièreté de la population alors que l'étude montre qu'ils peuvent nourrir entre 2.2 et 2.5 fois la pop US contre 1.2 fois pour un régime carné) ainsi qu'à un article de "scientifiques australiens", au passage financés par le ministère de l'agriculture Australienne qui, ô surprise, est le deuxième plus grand exportateur mondial de viande bovine et premier pour la viande ovine. Ça m'énerve parce qu'à moins d'aller vérifier les articles cités (ce qui m'a tout de même pris quelques heures, alors que je suis déjà familière du sujet), on ressort de ce genre d'articles avec l'impression fausse que l'élevage est nécessaire
) parce que ce fil est déjà bieeen long pour nuancer l'idée qu'un régime végé serait plus gourmand en ressources qu'un régime flexitarien (il me semble avoir vu cette hypothèse mentionnée dans un des posts de @Margay et l'article futura-sciences posté par @Patate dorée (merci pour ces liens, les autres ont l'air bien
)) :- je vois tout le temps passer cette idée que tous les terrains ne sont pas adaptés aux cultures et qu'on est donc obligés de continuer l'élevage pour pouvoir nourrir tout le monde. On oublie souvent de préciser qu'on parle alors plutôt de monocultures intensives, à grand renforts de machines, engrais, etc, alors que de plus petites exploitations pratiquant la polyculture et les rotations culturales, qui peuvent jouir au passage d'un meilleur rendement, sont moins exigeantes en terme de parcelles.
- d'autant qu'on donne souvent le chiffre de "7 calories végétales pour en produire 1 animale", il faut donc en gros 7 fois plus de terrain pour nourrir des animaux qu'on mangera ensuite que pour manger la même quantité de calories végétales (et je parle même pas de la consommation en eau).
- comme expliqué par @MissMachine plus haut, le fait de l'acheter local ne semble pas compenser l'empreinte écologique associée à la consommation de viande.
- l'argument "les prairies absorbent plus de co2 que les terres cultivées" : oui, mais c'est passer sous silence les animaux qui paissent sur ces prairies et rejettent bien plus de co2 que les cultures végétales
. Quitte à occuper les terrains pour lutter contre le réchauffement climatique, plantons des forêts qui absorbent en moyenne 4 fois plus de co2 que les prairies...- il existe des engrais verts qu'on plante pour remplacer l'apport de fumier, la jachère ne nécessite pas la présence d'herbivores.
Je précise tout cela parce qu'il me semble que sous une majorité d'articles qui expliquent que les régimes végés sont meilleurs pour l'environnement, l'auteur ajoute un paragraphe sur les "bénéfices" de l'élevage, en citant des sources quelquefois douteuses. Par exemple, dans l'article futura sciences, ce paragraphe renvoie à une étude de Harvard (fréquemment citée pour justifier l'argument "tous les terrains ne peuvent être cultivés") dont il distord complètement les conclusions (en gros il dit que les régimes sans viandes ne pourraient nourrir l'entièreté de la population alors que l'étude montre qu'ils peuvent nourrir entre 2.2 et 2.5 fois la pop US contre 1.2 fois pour un régime carné) ainsi qu'à un article de "scientifiques australiens", au passage financés par le ministère de l'agriculture Australienne qui, ô surprise, est le deuxième plus grand exportateur mondial de viande bovine et premier pour la viande ovine. Ça m'énerve parce qu'à moins d'aller vérifier les articles cités (ce qui m'a tout de même pris quelques heures, alors que je suis déjà familière du sujet), on ressort de ce genre d'articles avec l'impression fausse que l'élevage est nécessaire





Les poules vivent leur meilleure vie dans son jardin (où elles meurent de vieillesse) et ma mère récupère leurs oeufs que de toute façon elles laissent traîner (il est déjà arrivé que ma mère découvre 5 oeufs d'une même poule abandonnés depuis des lustres), donc oui les poules lâchent leurs oeufs dans la nature, elles sont bien plus occupées à picorer partout. Une amie végane m'avait justement dit que dans ce genre de conditions là, elle pourrait manger l'oeuf.