Bon, j'arrive trop tard pour répondre à Morgane Talbot (puisqu'elle demande qu'on ne la poke plus je ne le fais pas) mais je rebondis tout de même sur la consommation de viande qui serait problématique uniquement quand celle-ci est industrielle :
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toute consommation de viande d'élevage est plus polluante/gourmande en ressource qu'un régime végé/végan, qu'elle vienne du fermier du coin ou des élevages intensifs. C'est ce que montre entre autres
cet article de harvard dont on a parlé plus haut, ainsi que
celui-ci concernant le coût du transport et de la transformation des denrées comestibles.
- C'est impossible de nourrir l'entièreté de la population terrestre de manière durable de viande sauvage chassée ou péchée (ma réponse précédente était ironique, j'aurais du préciser). Si on se base sur
l'article linké par
@MissMachine, les mammifères et oiseaux sauvages représenteraient moins d'un dixième du bétail élevé actuellement par les humains pour se nourrir. Ça a l'air compliqué de calculer quelle portion d'une population on peut manger avant de la mener à extinction, sans compter que les espèces élevées ont été sélectionnées pour la quantité de viande qu'on en tire (essayez de manger de la mésange ou du mulot...) et pour leur vitesse de reproduction. On peut imaginer qu'il faudrait au minimum diviser par 50 la quantité de viande mangée par chacun pour que ce mode de vie devienne durable (actuellement on serait environ à 40kg/pers/an en moyenne, le double dans les pays développés, il faudrait donc descendre à 15g/pers/semaine ?). Restent les mollusques et les insectes, écologiquement parlant je n'ai pas grand chose à redire sur leur consommation.