Je me permettrais jamais de me planter devant quelqu'un et de lui dire froidement "j'aime pas ton gosse".
Mais quand je dis que je ne supporte pas les enfants, c'est littéralement mon ressenti. Je ne les supporte pas pour leur impulsivité, leur impatience, pour beaucoup de choses en fait. À la dernière réunion de famille, on s'entendait plus parce que les deux petits se hurlaient dessus, et les parents criaient par dessus pour les faire taire. Ça, je ne peux pas. Je me le prends en patience. Mais si ça n'avait pas été ma famille, et que ça se serait passé dans un bus ou un magasin, je serais partie. Je me demande parfois si j'aurais la patience avec mon propre enfant, d'où le fait que me reproduire n'est plus ma finalité et d'ailleurs je trouve ça terrible qu'aujourd'hui encore, le seul but de la vie d'adulte soit d'avoir un gosse, comme si nous femmes nous n'existions pas tant que nous n'avons pas "donné la vie", et je trouve ça encore plus affreux que des mamans rabaissent des nullipares, comme si elles avaient réussi dans leur vie parce qu'elles ont eu un gosse, mais bref c'est pas le débat et c'est encore du vécu familial #laissezmonutérusenpaix
Je suis misophone pour à peu près tous les bruits qui existent, et oui les enfants qui crient ça me fait vibrer les tympans à un point que ça me fait mal, au sens de la douleur physique. J'ai une hyperacousie suite à une opération chirurgicale, et tous les bruits sont amplifiés, j'entends des fréquences qu'on n'est pas censés entendre, alors les cris suraigus d'un enfant... C'est encore pire que les ongles/la craie sur le tableau. Je sais que "le problème" vient de moi, mais pas uniquement. Quand je mange à côté d'un gros dégueulasse qui fait des bruits de sanglier avec sa bouche, j'ai clairement envie de lui rentrer son assiette dans le rectum. Ça me fait monter en pression, j'ai l'estomac qui se noue et je pars sans manger. Quand je suis peinarde et qu'un gosse déboule en hurlant pour rien, c'est pareil. Mes nouveaux voisins ont deux gamines qui passent le week-end à hurler dans le jardin. Même si j'avais de l'amour pour les enfants et de la patience, ce serait quand même pénible. Déjà que la semaine est fatigante, si c'est pour se retrouver le dimanche les fenêtres fermées pour pas se farcir les HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA toute la journée, c'est quand même infernal. On ne peut pas forcer les gens à aimer les enfants. Tu n'aimes pas les chiens, moi oui. Si je te disais que ça me choque que tu n'aimes pas les chiens, tu me dirais que tu ne vois pas le rapport. Pourtant c'est pareil. J'aime pas les enfants, t'aimes pas les chiens, y en a qui aiment pas les vieux, d'autres qui aiment pas les blondes etc, bah voilà, c'est tout. C'est pas pour ça que je vais lancer des fléchettes empoisonnées sur les gamines de mes voisins et qu'on va tous s'entretuer.
@Griffith Quand j'ose parler de ma misophonie, j'ai toujours l'impression d'être l'alien de service. Y a que mon père qui fait l'effort de me comprendre et qui accepte que parfois, quand j'en peux plus, je mange avec mes écouteurs.
Je sais pas si tu as rencontré l'abruti qui veut jouer au savant, et qui te dit "Et ce bruit-là, il te dérange ?" tout en balançant un bruit bien dégueu, juste pour voir si tu pètes un câble. Ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que ça dépend de mon état de stress. En ce moment par exemple, si quelqu'un s'amuse à ça, il peut potentiellement se retrouver en orbite autour de Saturne. C'est risqué les gars
Mais quand je dis que je ne supporte pas les enfants, c'est littéralement mon ressenti. Je ne les supporte pas pour leur impulsivité, leur impatience, pour beaucoup de choses en fait. À la dernière réunion de famille, on s'entendait plus parce que les deux petits se hurlaient dessus, et les parents criaient par dessus pour les faire taire. Ça, je ne peux pas. Je me le prends en patience. Mais si ça n'avait pas été ma famille, et que ça se serait passé dans un bus ou un magasin, je serais partie. Je me demande parfois si j'aurais la patience avec mon propre enfant, d'où le fait que me reproduire n'est plus ma finalité et d'ailleurs je trouve ça terrible qu'aujourd'hui encore, le seul but de la vie d'adulte soit d'avoir un gosse, comme si nous femmes nous n'existions pas tant que nous n'avons pas "donné la vie", et je trouve ça encore plus affreux que des mamans rabaissent des nullipares, comme si elles avaient réussi dans leur vie parce qu'elles ont eu un gosse, mais bref c'est pas le débat et c'est encore du vécu familial #laissezmonutérusenpaix
Je suis misophone pour à peu près tous les bruits qui existent, et oui les enfants qui crient ça me fait vibrer les tympans à un point que ça me fait mal, au sens de la douleur physique. J'ai une hyperacousie suite à une opération chirurgicale, et tous les bruits sont amplifiés, j'entends des fréquences qu'on n'est pas censés entendre, alors les cris suraigus d'un enfant... C'est encore pire que les ongles/la craie sur le tableau. Je sais que "le problème" vient de moi, mais pas uniquement. Quand je mange à côté d'un gros dégueulasse qui fait des bruits de sanglier avec sa bouche, j'ai clairement envie de lui rentrer son assiette dans le rectum. Ça me fait monter en pression, j'ai l'estomac qui se noue et je pars sans manger. Quand je suis peinarde et qu'un gosse déboule en hurlant pour rien, c'est pareil. Mes nouveaux voisins ont deux gamines qui passent le week-end à hurler dans le jardin. Même si j'avais de l'amour pour les enfants et de la patience, ce serait quand même pénible. Déjà que la semaine est fatigante, si c'est pour se retrouver le dimanche les fenêtres fermées pour pas se farcir les HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA toute la journée, c'est quand même infernal. On ne peut pas forcer les gens à aimer les enfants. Tu n'aimes pas les chiens, moi oui. Si je te disais que ça me choque que tu n'aimes pas les chiens, tu me dirais que tu ne vois pas le rapport. Pourtant c'est pareil. J'aime pas les enfants, t'aimes pas les chiens, y en a qui aiment pas les vieux, d'autres qui aiment pas les blondes etc, bah voilà, c'est tout. C'est pas pour ça que je vais lancer des fléchettes empoisonnées sur les gamines de mes voisins et qu'on va tous s'entretuer.
@Griffith Quand j'ose parler de ma misophonie, j'ai toujours l'impression d'être l'alien de service. Y a que mon père qui fait l'effort de me comprendre et qui accepte que parfois, quand j'en peux plus, je mange avec mes écouteurs.
Je sais pas si tu as rencontré l'abruti qui veut jouer au savant, et qui te dit "Et ce bruit-là, il te dérange ?" tout en balançant un bruit bien dégueu, juste pour voir si tu pètes un câble. Ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que ça dépend de mon état de stress. En ce moment par exemple, si quelqu'un s'amuse à ça, il peut potentiellement se retrouver en orbite autour de Saturne. C'est risqué les gars