J'ai enfin terminé Mes mauvaises pensées de Nina Bouraoui, dont j'avais entrecoupé la lecture de d'autres trucs. J'ai adoré, vraiment, ce qu'elle écrit est pour moi la somme de beaucoup de mes propres influences, de ce qui me nourrit. Je kiffe très fort reconnaitre l'intertextualité diffuse ( ou carrément pas ) d'Ernaux ou de Guibert, je kiffe ses références à ses propres ouvrages, je kiffe son traitement du désir, de l'attirance, de l'identité, je kiffe la construction ultra précise et spiraltique de son roman. Pour moi, c'est une des plus grandes auteures actuellement, c'est si rare de trouver tant d'intelligence, de finesse, de modestie dans un même livre. Tant de beauté.
J'en suis à un peu moins de la moitié de Dans le café de la jeunesse perdue, de Modiano, qui est très joli. L'ambiance y est assez brumeuse, parfaite pour la fin de l'été.