J'ai terminé Le Choeur des Femmes de Martin Winckler (ce qui a d'ailleurs pris du temps, parce que le bouquin a, par deux fois, pris un sacré bain). Je l'avais acheté un peu sur un coup de tête, en allant chercher une commande à la librairie, parce que j'avais lu une Madmoizelle en parler et que j'avais déjà lu La vacation.
Donc. Au début, c'est très descriptif, très monotone, je me suis sincèrement demandé si ça allait être comme ça tout le long du livre (et si ça allait me convenir comme somnifère), puis ça devient de plus en plus intéressant, de plus en plus poussé. Puis l'apothéose du final. Le schéma narratif est assez clair, en crescendo, et la fin est vraiment euh...lourde. Genre LE truc incroyable qui colle bien avec l'histoire, qu'on ne voyait "pas" venir (mais avec quelques indices on voit bien quand même). J'ai du mal avec la fin, elle ne colle pas avec le bouquin, mais bref qu'importe. Je le relirais volontiers pour l'aspect psychologique, parce qu'il est vraiment très intéressant.
Et maintenant, Une mort très douce de Simone de Beauvoir. J'aime Simone de Beauvoir, je savais à quoi m'attendre en ouvrant le bouquin. Et je ne suis pas déçue, et j'aime ce qu'il y a dans ce livre. Jusqu'à présent, ce n'est pas enfoncé dans une minauderie et un cul-cul la pralinisme effroyable. C'est...très doux à lire sans niaiserie, mais tout en étant assez cru, réaliste.