// Mes meilleures lectures de mars et avril //
Capitales du Sud, tome 1,
Le sang de la cité de guillaume Chamanadjian
Je ne suis pas la plus grande connaisseuse de sagas de fantasy. Je prends toujours les recommandations avec joie, car ça me permet de ne pas partir dans un univers très (trop pour moi ?) complexe, qui me laisserait sur le carreau.
J'ai eu du mal à me lancer sur ce livre, le redoutant un peu. J'ai pourtant passé un très bon moment de lecture, l'univers est foisonnant mais je me suis accrochée, et j'ai envie d'attaquer le tome 1 de l'autre branche de l'univers, Capitale du Nord.
Le héros est intéressant, les complots politiques très complexes, on apprend plein d'éléments troublants sur l'univers et on devine une certaine magie. Hâte d'en lire plus !
Piranèse de Susanna Clarke
Attention, coup de cœur
Au début, le roman m'est apparu hermétique, j'avais des difficultés à m'y plonger.
Je trouve le médium du journal très adapté pour se familiariser avec l'univers et le héros.
J'ai réussi au bout d'une quarantaine de pages à m'immerger dans l'histoire et à vouloir connaître l'histoire de Piranèse, qui est-il ? D'où vient-il ? Qui est l'autre ? Quel est ce monde ?
Je n'ai pas été déçue par les réponses apportées et par l'univers bâti autour du Palais.
C'est une lecture unique, très surprenante et dépaysante.
Les voleurs de fumée, tomes 1 et 2 de Sally Green
J'étais pleine d'attentes avant ma lecture. J'avais d'ailleurs vu certains avis dithyrambiques sur cette saga, ce qui m'a fait sortir le premier tome de ma pile à lire avant d'enchainer avec le second. Et j'ai bien fait, parce que j'ai adoré cette lecture !
Chaque chapitre est du point de vue d'un personnage différent et il y a beaucoup de personnages, mais je ne me suis pas perdue, au contraire.
La structure du roman est solide, c'est bien écrit et plein de suspense. La romance en fond est agréable à lire mais pas trop présente. Je ne suis pas fan des triangles amoureux mais celui-ci est très bien fait. Je ne sais d'ailleurs toujours pas comment va tourner celui-ci et tant mieux !
Les personnages sont attachants et suivre chaque point de vue nous permet de nous attacher à tous et de suivre leurs péripéties fébrilement.
Mon Mari de Maud Ventura
Roman déroutant. On aime ce livre ou on le détesté, j'ai adoré.
Une femme obsessionnelle de "son mari", elle ne vit, ne pense et ne respire que pour son mari. Elle dit l'aimer trop.
Nous suivons une semaine de sa vie entre éléments inattendus et quotidien banal.
J'ai apprécié le ton volontairement premier degré, la loufoquerie et les réflexions psy que cela engendre. La fin a fonctionné également sur moi.
Vis-à-vis de Peter Swanson
Wow wow coup de cœur
Au début, c'était mal parti si on sait déjà tout pourquoi lire le livre ? Même en ayant compris un peu avant les révélations l'une d'elles, j'ai été époustouflée. Le style est fin et fluide. Le récit est complexe et se lit tout seul ! Ce livre m'a retourné la tête et laissé les yeux écarquillés en refermant le livre. Je pense lire le reste de ce qu'a ou va écrire l'auteur, parce que je suis déjà fan ! J'en dis peu à dessein, même la quatrième de couverture en dit trop.
Bref beaucoup de suspense et de mystère.
Monster, tomes 1 à 13 sur 18, de Naoki Urasawa, sur la recommandation de mon compagnon qui les avait lus ado, très intéressant et très dense, tout en rebondissements et en surprise, une enquête thriller dans l'Allemagne post guerre froide.
La gameuse et son chat, tomes 1, 2 et 3 de Wataru Nadatani, ma lecture la plus adorable (de tous les temps ?) j'adore c'est plein d'humour et de clins d’œil.
), on sait très peu de choses sur Jeanne tout court, d'ailleurs. En fin de compte, c'est vraiment centré sur la vie au château pendant cette drôle de parenthèse des pétainistes à Sigmaringen, les embrouilles, les ragots, les passe-temps, la déprime, l'absurdité de tout ça, la vie du personnel de maison allemand et français. Le château et Julius apparaissent comme des êtres hors du temps, une continuité brisée par la guerre dont ils espéraient restés isolés. Julius est un personnage intéressant, un homme ordinaire, qui n'a rien d'un résistant mais qui a un sens moral, qui s'interroge, qui cherche à se situer dans l'Histoire dont il a conscience par son travail pour l'aristocratie et son intérêt pour la musique. Hans, Erwin et Werner qu'on voit évoluer (ou pas, dans le cas de Hans, dont la déprime serait à la limite du comique de répétition s'il n'avait pas raison) au fil des pages.
J'avais déjà noté avec ma première lecture que je ne suis jamais dérangée lorsque Pat Conroy décrit les femmes. Je ne le qualifierais pas de féministe (je ne le connais pas) mais certains passages me semblent défendre la condition de la femme. Un petit plus même si loin d'être un plaidoyer, il ne faut pas lire ses livres pour ça mais pour ses descriptions sublimes de la Caroline du Sud.
! Bon, après je suis plutôt crédule 
. Mais du coup, en lisant le tout dernier chapitre, j'étais en mode "Ah. Ok. Quand même 
!"
