J'ai lu cette semaine Quatrevingt treize de Victor Hugo.
C'est un roman historique sur la période de Terreur ayant suivi la Révolution.
Si on croise Danton, Marat et Robespierre; l'histoire se concentre surtout autour d'un autre trio, fictif celui-là, Lantenac, Cimourdain et Gauvain.
Chacun personnifie un aspect de cette époque.
Le marquis de Lantenac, chef de file des vendéens, prêt à livrer son pays aux troupes étrangères pour restaurer la monarchie, représente l'ancien régime, une noblesse de naissance mais aussi de caractère.
Cimourdain, ancien prêtre, dont la ferveur républicaine rend implacable jusqu'à l'inhumanité, symbolise cette Terreur fondée sur un idéal qu'elle pervertit et qui s'abat alors sur le pays.
Entre eux, Gauvain, vicomte terriblement visionnaire, acquis à la cause révolutionnaire, petit neveu du 1er et fils spirituel du 2e, incarne à la fois l'idéal républicain allié aux valeurs morales; en un mot l'avenir (tel que le conçoit alors l'auteur?).
Chacun fera face à des événements qui bouleverseront grandement leurs principes et leurs priorités.
Au delà de la fresque historique portée par un souffle épique puissant, au delà du style lyrique flamboyant très hugolien, on retrouve des thèmes chers à l auteur dans ce dernier roman : comme la figure paternelle de substitution, la fascination pour l'amour maternel, la confrontation des principes absolus avec la conscience ou la réalité plus relative et plus grise.
Les dialogues sont fantastiques, porteurs des visions politiques voire philosophiques des protagonistes.
Et suivre les tourments psychologiques des personnages dont les valeurs sont bousculées était tout bonnement passionnant.
C'est un roman historique sur la période de Terreur ayant suivi la Révolution.
Si on croise Danton, Marat et Robespierre; l'histoire se concentre surtout autour d'un autre trio, fictif celui-là, Lantenac, Cimourdain et Gauvain.
Chacun personnifie un aspect de cette époque.
Le marquis de Lantenac, chef de file des vendéens, prêt à livrer son pays aux troupes étrangères pour restaurer la monarchie, représente l'ancien régime, une noblesse de naissance mais aussi de caractère.
Cimourdain, ancien prêtre, dont la ferveur républicaine rend implacable jusqu'à l'inhumanité, symbolise cette Terreur fondée sur un idéal qu'elle pervertit et qui s'abat alors sur le pays.
Entre eux, Gauvain, vicomte terriblement visionnaire, acquis à la cause révolutionnaire, petit neveu du 1er et fils spirituel du 2e, incarne à la fois l'idéal républicain allié aux valeurs morales; en un mot l'avenir (tel que le conçoit alors l'auteur?).
Chacun fera face à des événements qui bouleverseront grandement leurs principes et leurs priorités.
Au delà de la fresque historique portée par un souffle épique puissant, au delà du style lyrique flamboyant très hugolien, on retrouve des thèmes chers à l auteur dans ce dernier roman : comme la figure paternelle de substitution, la fascination pour l'amour maternel, la confrontation des principes absolus avec la conscience ou la réalité plus relative et plus grise.
Les dialogues sont fantastiques, porteurs des visions politiques voire philosophiques des protagonistes.
Et suivre les tourments psychologiques des personnages dont les valeurs sont bousculées était tout bonnement passionnant.