Quel livre lisez-vous en ce moment ?
- Initiateur de la discussion Yana
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@Kaktus si tu n'as pas de liseuse, tu peux toujours lire sur ton téléphone. ca pète les yeux, mais c'est mieux que rien.
@Mimi_ J'adore les Monster ! Un bon manga bien sombre et complexe. Et je vais aussi me lancer dans Piranèse, décidément je ne vois que des avis ultra positifs !
J'ai enfin fini Justicière partie 1 de Sanderson. J'ai mis un mois à le lire. UN MOIS. J'ai vraiment eu du mal avec ce tome, surtout toute la deuxième partie. C'est vraiment trop lent sans raison je trouve. Avec tous ces chapitres/paragraphes avec différents points de vue, ok c'est sympa, mais je m'en fous un peu des états d'âme de chaque homme de pont.
Je trouve aussi qu'il y a pas mal de grosses ficelles avec le Père des tempêtes qui décide de tout raconter d'un coup. Mouais un peu feignant de balancer des infos comme ca, surtout dans une saga au rythme si lent. Sinon j'ai quand meme beaucoup aimé d'avoir un peu plus de compréhension du coté des parshes/fusionnés et une vision sans gentil/méchant. Renarin m'intrigue beaucoup et j'ai hate de voir Lift rejoindre Dalinar
J'ai aussi fini le Meilleur des mondes en audio book. Relecture. Toujours très percutant dans le fond surtout sachant que le livre date des années 30. Le style est assez froid ceci dit et les personnages sont tous détestables, mais ca aide aussi au message de fond.
En nouvel audio book, je lis Bullshit jobs de David Graeber. Bon comme tout essai, ca se répète beauuuuucoup. Je me dis toujours qu'un article condensé de quelques pages serait plus utile et digeste que la plupart des essais que j'ai lus
. Mais le fond me parle beaucoup, pour avoir enchainé un nombre incalculable de jobs à la con. C'est absurde et affligeant.
Et je vais donc commencer Piranèse, mes attentes sont énormes
J'ai enfin fini Justicière partie 1 de Sanderson. J'ai mis un mois à le lire. UN MOIS. J'ai vraiment eu du mal avec ce tome, surtout toute la deuxième partie. C'est vraiment trop lent sans raison je trouve. Avec tous ces chapitres/paragraphes avec différents points de vue, ok c'est sympa, mais je m'en fous un peu des états d'âme de chaque homme de pont.
Je trouve aussi qu'il y a pas mal de grosses ficelles avec le Père des tempêtes qui décide de tout raconter d'un coup. Mouais un peu feignant de balancer des infos comme ca, surtout dans une saga au rythme si lent. Sinon j'ai quand meme beaucoup aimé d'avoir un peu plus de compréhension du coté des parshes/fusionnés et une vision sans gentil/méchant. Renarin m'intrigue beaucoup et j'ai hate de voir Lift rejoindre Dalinar
J'ai aussi fini le Meilleur des mondes en audio book. Relecture. Toujours très percutant dans le fond surtout sachant que le livre date des années 30. Le style est assez froid ceci dit et les personnages sont tous détestables, mais ca aide aussi au message de fond.
En nouvel audio book, je lis Bullshit jobs de David Graeber. Bon comme tout essai, ca se répète beauuuuucoup. Je me dis toujours qu'un article condensé de quelques pages serait plus utile et digeste que la plupart des essais que j'ai lus
. Mais le fond me parle beaucoup, pour avoir enchainé un nombre incalculable de jobs à la con. C'est absurde et affligeant.Et je vais donc commencer Piranèse, mes attentes sont énormes
@Kaktus Ouaaais, une autre lectrice de Genre et Capital ! J'ai l'impression de le recommander à quelqu'un toutes les semaines depuis que je l'ai lu !
ai-je vraiment besoin de rajouter genre et capital dans ma pàl de 426 livres? oui.
J'ai terminé Normal People de Sally Rooney hier soir et bon Dieu, je suis déçue !!
Je précise que je n'ai pas vu la série, mon appréciation est uniquement basée sur le roman.
Je l'ai trouvé vraiment pas terrible... J'en entendais tellement du bien partout, je m'attendais à une histoire d'amour incroyable, avec en arrière fond une critique sociale (lui vient d'un milieu populaire, elle de la bourgeoisie provinciale irlandaise). Et je n'ai rien eu de tout cela. A la place, j'ai eu droit aux monologues intérieurs creux et vains des protagonistes sur des quiproquo assez ridicules voire incompréhensibles par moment. Les péripéties dans la relation des protagonistes sont faussement compliquées. Ce qui s'explique au début par la jeunesse (ils sont au lycée) devient vite gonflant lorsqu'on se retrouve toujours au même point cinq ans plus tard, c'est à dire, zéro communication, des non-dits à la pelle et l'auteure qui cherche à nous vendre cela comme une connexion profonde de deux âmes désabusées... Mouais, bof.
Je ne comprends même pas ce qui unit notre "couple" (qui n'en est officiellement jamais un), ce qui rend leur lien si fort. Franchement, à part le sexe, je n'ai pas compris... tant ils semblent ne rien partager. On nous dit qu'ils ont une passion commune pour la littérature, mais au bout de cinquante pages, ce n'est plus jamais réabordé. Leurs dialogues sont plats, plutôt vides. Je ne ressens ni passion, ni authenticité. Quand bien même le sexe serait le seul ciment de leur relation (ce qui n'est même pas montré comme tel par la narration), c'est mal fait. On ne ressent ni désir, ni complicité, ni étincelle. Juste une phrase à chaque fois pour nous dire qu'ils ont envie de faire l'amour dès qu'ils échangent quelques lignes de dialogues... super...
En fait à mon sens, je ne comprends juste pas pourquoi l'auteure a cherché, pendant 300 pages, à nous vendre cette romance comme une belle romance dans la mesure où Connell est un lâche du début jusqu'à la fin, et Marianne est dans une logique auto-destructrice qui n'est jamais "confrontée" par le scénario (une glamourisation des abus qui me met assez mal à l'aise). J'ai l'impression que les drames et les violences sont juste là pour donner du "piquant" à une relation qui, sans ça, ne fonctionne pas, n'est pas intéressante, entre deux personnages médiocres. Il y avait du potentiel mais tout ça pour ça franchement, je ne recommande pas.
Je précise que je n'ai pas vu la série, mon appréciation est uniquement basée sur le roman.
Je l'ai trouvé vraiment pas terrible... J'en entendais tellement du bien partout, je m'attendais à une histoire d'amour incroyable, avec en arrière fond une critique sociale (lui vient d'un milieu populaire, elle de la bourgeoisie provinciale irlandaise). Et je n'ai rien eu de tout cela. A la place, j'ai eu droit aux monologues intérieurs creux et vains des protagonistes sur des quiproquo assez ridicules voire incompréhensibles par moment. Les péripéties dans la relation des protagonistes sont faussement compliquées. Ce qui s'explique au début par la jeunesse (ils sont au lycée) devient vite gonflant lorsqu'on se retrouve toujours au même point cinq ans plus tard, c'est à dire, zéro communication, des non-dits à la pelle et l'auteure qui cherche à nous vendre cela comme une connexion profonde de deux âmes désabusées... Mouais, bof.
Je ne comprends même pas ce qui unit notre "couple" (qui n'en est officiellement jamais un), ce qui rend leur lien si fort. Franchement, à part le sexe, je n'ai pas compris... tant ils semblent ne rien partager. On nous dit qu'ils ont une passion commune pour la littérature, mais au bout de cinquante pages, ce n'est plus jamais réabordé. Leurs dialogues sont plats, plutôt vides. Je ne ressens ni passion, ni authenticité. Quand bien même le sexe serait le seul ciment de leur relation (ce qui n'est même pas montré comme tel par la narration), c'est mal fait. On ne ressent ni désir, ni complicité, ni étincelle. Juste une phrase à chaque fois pour nous dire qu'ils ont envie de faire l'amour dès qu'ils échangent quelques lignes de dialogues... super...
En fait à mon sens, je ne comprends juste pas pourquoi l'auteure a cherché, pendant 300 pages, à nous vendre cette romance comme une belle romance dans la mesure où Connell est un lâche du début jusqu'à la fin, et Marianne est dans une logique auto-destructrice qui n'est jamais "confrontée" par le scénario (une glamourisation des abus qui me met assez mal à l'aise). J'ai l'impression que les drames et les violences sont juste là pour donner du "piquant" à une relation qui, sans ça, ne fonctionne pas, n'est pas intéressante, entre deux personnages médiocres. Il y avait du potentiel mais tout ça pour ça franchement, je ne recommande pas.
@Kit-Kikka Je n'ai jamais lu Sally Rooney par peur justement d'être déçue (j'ai l'impression que ça passe ou ça casse, soit tu adores soit tu détestes !) mais Normal People est en tout cas une très belle série 
je te la conseille. Les personnages sont touchants, bien travaillés et l'histoire d'amour est assez subtilement racontée. Plus que dans le livre visiblement 
Sinon moi de mon côté je viens de finir "La jeune fille à la perle" de Tracy Chevalier, une fiction basée sur le célèbre tableau de Vermeer. J'ai beaucoup aimé, c'est doux, subtil, bien amené, ça m'a fait penser à une pâtisserie finement travaillée !
Prochaines lectures, dans deux genres différents : La décision de Karine Tuil, et La fin de l'homme rouge de Svetlana Alexievitch.
je te la conseille. Les personnages sont touchants, bien travaillés et l'histoire d'amour est assez subtilement racontée. Plus que dans le livre visiblement Sinon moi de mon côté je viens de finir "La jeune fille à la perle" de Tracy Chevalier, une fiction basée sur le célèbre tableau de Vermeer. J'ai beaucoup aimé, c'est doux, subtil, bien amené, ça m'a fait penser à une pâtisserie finement travaillée !
Prochaines lectures, dans deux genres différents : La décision de Karine Tuil, et La fin de l'homme rouge de Svetlana Alexievitch.
@Kit-Kikka Je partage complètement ton avis sur ce bouquin ! J'avais aussi trouvé l'histoire et les personnages complètement creux, au point qu'un an après j'en aie quasiment tout oublié à part quelques détails. Grosse déception de mon côté également.
aujourd'hui, j'ai terminé quelques bouquins super sympas.
les épreuves de koli, tome 2 de la trilogie des remparts de m.r. carey. toujours aussi naïf, toujours aussi angoissant. vraiment très bon. c'est un récit d'anticipation.
middlegame, t.1de the alchemist's journeys de seanan maguire. un joli mindfuck entre les maths/le temps et le Verbe. une histoire d'adelphité profonde aussi. pareil, j'ai adoré.
150 ans de mode, de charlotte seeling. les 220 premières pages de ce beaux livres mettent en contexte les changements de style et ce qu'elles portaient socialement. les 300 dernières parlaient surtout de biographies de grands couturiers. j'ai adoré la deuxième partie, la deuxième était plus fastidieuse, mais avait l'avantage de parler aussi d'anvers, alors que ce genre de livres s'arrêtent d'habitude aux francais, anglais, éventuellement américains, avant de terminer avec les japonais. ce que j'ai particulièrement aimé est que les idées politiques de chaque époques se traduisaient dans le vestiaire. comme les basiques de l'ère néolibérale assumée venus remplacer le powersuit; les robes corolles du new look qui "remettent les femmes" à leur place, pas forcément contre leur avis (simone de beauvoir était carrément à contre-courant), etc.
les chroniques de crumrin, t.1 de ted naifeh. c'est un spin off de courtney crumrin où on suit les aventures d'aloysius (son mentor) et de son frère, wilderforce. sombre et génial.
les épreuves de koli, tome 2 de la trilogie des remparts de m.r. carey. toujours aussi naïf, toujours aussi angoissant. vraiment très bon. c'est un récit d'anticipation.
middlegame, t.1de the alchemist's journeys de seanan maguire. un joli mindfuck entre les maths/le temps et le Verbe. une histoire d'adelphité profonde aussi. pareil, j'ai adoré.
150 ans de mode, de charlotte seeling. les 220 premières pages de ce beaux livres mettent en contexte les changements de style et ce qu'elles portaient socialement. les 300 dernières parlaient surtout de biographies de grands couturiers. j'ai adoré la deuxième partie, la deuxième était plus fastidieuse, mais avait l'avantage de parler aussi d'anvers, alors que ce genre de livres s'arrêtent d'habitude aux francais, anglais, éventuellement américains, avant de terminer avec les japonais. ce que j'ai particulièrement aimé est que les idées politiques de chaque époques se traduisaient dans le vestiaire. comme les basiques de l'ère néolibérale assumée venus remplacer le powersuit; les robes corolles du new look qui "remettent les femmes" à leur place, pas forcément contre leur avis (simone de beauvoir était carrément à contre-courant), etc.
les chroniques de crumrin, t.1 de ted naifeh. c'est un spin off de courtney crumrin où on suit les aventures d'aloysius (son mentor) et de son frère, wilderforce. sombre et génial.
Je viens de terminer Télé-réalité : La Fabrique du sexisme de Valérie Rey-Robert. Un livre d'utilité publique.
@Aichathegypsy j'avais justement voulu l'empruneter à la bibliothèque celui-là.
terminé terremer de ursula k. le huin. un gros meh, c'est de la fantasy poussiéreuse, assez ennuyeuse. mais je vois bien comme ca a pu être révolutionnaire dans les années 1970. c'est moins bien que les contes éponymes que j'avais lu auparavant.
fini le dimanche, une histoire, de alain cabantous, pour le boulot. celui-là était passionnant, et ca m'a fait beaucoup de bien de revenir à la non-fiction. le dimanche est vu sous l'angle profane, religieux, social, etc.
fini le tome 3 de l'anfant et le maudit de nagabe. toujours aussi mystérieux et pipou.
et deux beaux-livres bien mais pas top: arrayed in splendour, sur les textiles du moyen-âge et le catalogue d'exposition made in neuchâtel sur les deux siècles dont cette ville a été à la pointe de la fabrication des indiennes, premier objet de consommation mondialisé dès le 17e siècle.
terminé terremer de ursula k. le huin. un gros meh, c'est de la fantasy poussiéreuse, assez ennuyeuse. mais je vois bien comme ca a pu être révolutionnaire dans les années 1970. c'est moins bien que les contes éponymes que j'avais lu auparavant.
fini le dimanche, une histoire, de alain cabantous, pour le boulot. celui-là était passionnant, et ca m'a fait beaucoup de bien de revenir à la non-fiction. le dimanche est vu sous l'angle profane, religieux, social, etc.
fini le tome 3 de l'anfant et le maudit de nagabe. toujours aussi mystérieux et pipou.
et deux beaux-livres bien mais pas top: arrayed in splendour, sur les textiles du moyen-âge et le catalogue d'exposition made in neuchâtel sur les deux siècles dont cette ville a été à la pointe de la fabrication des indiennes, premier objet de consommation mondialisé dès le 17e siècle.
