@Greeen J'avais conservé une image de Pettigrew où on comprenait sa trahison (le fait d'être le nul de la bande, toujours moqué, un besoin de reconnaissance, de groupe, de prouver sa valeur...), mais je n'ai conservé d'Ombrage qu'une personne qui prend du plaisir à être mauvaise et qui est assez idiote. Mais j'ai dû être influencée par les livres peut-être ?
C'est vrai qu'il faut faire des choix, je pense tout de même qu'une petite phrase d'elle aurait pu lui donner un trait positif, quelque chose qui aurait fait d'elle un personnage moins caricatural ? Mais bon, vu les autres personnages, on peut passer ça oui ^^
@RedHunterGirl Justement, la saga est racontée du point de vue de Harry, et on évolue donc vers des nuances et une complexification au fur et à mesure des bouquins (dans le premier Dumbeldore est un mentor parfait idéalisé, Snape est un professeur diabolisé, même à travers le physique: un grand homme droit aux longs cheveux blancs et aux yeux perçants vs un homme aux cheveux gras, teint creux et dents jaunes avec un nez crochu), du coup, ça m'étonnais de voir apparaître un personnage dans le cinquième tome avec un point de vue si catégorique à son sujet, parce que c'est le moment où Harry commence vraiment à se rendre compte que tout le monde est plus compliqué qu'on peut le croire quand on est plus jeune. Alors je trouvais le traitement de Ombrage en décalage avec la maturité progressive de Harry

Mais en soi je suis d'accord avec toi !
@Scamandre Ah non, moi vraiment je ne considère aucun personnage comme Le Gentil ou parfait, c'est justement pour ça que je défend autant Snape, pas pour dire qu'il est parfait, mais pour restituer un peu l'équilibre du jugement des personnages et du fait qu'on ne peut juger un perso en dehors des valeurs de son monde. Mais oui, Snape n'est pas gentil, il est même désagréable (mais je le trouve drôle, j'aime le sarcasme) et d'autres personnages considérés comme gentils ne le sont pas non plus.
Je pense que ta réaction que tu dis épidermique est la même pour les personnes qui idéalisent Snape : comme il est très détesté par beaucoup, il y a comme une compensation par idealisation. Tout comme j'ai tendance à être pareille avec les maraudeurs, à les diaboliser en réaction à leur idealisation (et c'est pas terrible de ma part, puisque comme je l'ai dit c'est la complexité des personnages qui m'intéresse, et je trouve que le jugement gentil/méchant ne devrait pas avoir autant d'importance, ça ne devrait pas prévalloir sur d'autres qualités comme la compétence ou l'intelligence (ou toute autre qualité)

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