Qu'est-ce qu'un pervers narcissique ? - Le Petit Reportage

11 Février 2014
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Salut mes dindons !
Je m'appelle Olivia et j'ai comme projet de créer ma propre BD, et j'aimerais traiter le sujet des pervers narcissiques (j'en ai parlé sur le live de l'Originale sur le sujet des trucs qu'on a fait par amour).
Malheureusement je n'ai que mon expérience sur le sujet (je suis sortie 4 mois avec un pervers narcissique et j'arrive à m'en libérer enfin, cette BD est un peu l'expression de la fin de mon calvaire) ...
Je suis donc là pour savoir si certains/nes voudraient témoigner, que ça ce soit passé dans une relation amoureuse (hétéro ou homo), dans une relation d'amitié, ou dans une relation familiale ...
Si vous êtes intéressés répondez-moi ici ou envoyez moi un mail à [email protected] .
Bisouuuus je vous attends (je l'espère) nombreux !

Olive
http://forums.madmoizelle.com/sujets/perversion-narcissique-appel-a-temoignage.105559/#post-6810767
 
15 Février 2012
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Paris
Je m'interroge beaucoup sur la notion même de "pervers narcissique", sans nier qu'il existe des personnes qui vont être à l'origine de relations toxiques et que cela peut être destructeur pour l'entourage.

Je dis peut-être une bêtise mais pour ce que j'en comprends, c'est un concept qui se base (quasiment?) exclusivement sur les faits rapportés par les personnes qui en auraient été victimes. Du coup, je trouve délicat de parler de diagnostic, ce qui implique l'existence d'une pathologie, d'un profil précis alors que ce sont des gens qui ne consulteraient pas et que les professionnels n'auront pas l'occasion de rencontrer plus d'une ou deux fois.
Par exemple, j'ai vraiment du mal à faire la différence entre ce concept et le trouble de la personnalité "narcissique" tout court (je vous laisse voir les critères du DSM IV et/ou de la CIM 10). Pareil, comment faire la différence entre le pervers narcissique qui n'aurait aucune empathie et une personnalité antisociale? Et si je veux continuer dans cette lignée, les personnes souffrant d'un trouble de la personnalité borderline peuvent également être très labile dans leur relation à l'autre et les mettre en difficulté.

Bref, je ne dis pas que ça n'existe pas. Néanmoins, je trouve dangereux que ce concept soit présenté comme un trouble qui pourrait être diagnostiqué alors qu'en fait... On n'en sait rien. Est-ce que certain(e)s ont plus d'information à ce sujet?
Bonjour,

je réponds longtemps après mais je viens de retomber sur ton commentaire, et je veux dire que j'appuie à 200% ce questionnement. Je suis psychologue et pour moi la notion de perversion narcissique pose problème (comme beaucoup de notions psy mais passons!!)

Déjà car comme tu dis, c'est la 1ère fois qu'on utilise, pour établir le diagnostic, le vécu subjectif d'une personne qui serait victime, et non le vécu propre du "pn". Pour moi c'est vraiment problématique. Déjà que la psychopathologie est quelque chose d'encore assez flottant (malgré le DSM et autres inventaires pseudo scientifiques), mais alors si on se met à utiliser le vécu d'une tierce personne pour en diagnostiquer une autre, ça devient vraiment douteux d'un point de vue scientifique.

Je n'ai pas d'avis sur l'existence ou non de la perversion narcissique en soi. Je pense qu'il est tout à fait possible que certaines personnes soient narcissiquement vrillées au point de se nourrir de la souffrance de l'autre, et d'agir dans leur propre intérêt aux dépens de l'autre. Mais pour moi, d'un point de vue éthique, on ne devrait pas partir de faits rapportés et SURTOUT de vécu subjectif pour diagnostiquer quelqu'un qui n'est même pas présent à ce moment-là.

Aussi, il faut poser la question de la victime : qui souffre d'une pathologie (s'il faut absolument en trouver une), le pervers qui fait souffrir ou bien...la personne qui en vient à devenir un "cadavre psychologique"? Je vois d'ici des foudres s'abattre sur moi à l'idée que je puisse "incriminer" les victimes, mais bien évidemment, ce qui est pathologique ou problématique n'est pas ici jugé en termes de "po bien" ou "faible". Ceci dit, je pense qu'il est impossible, dans les cas de récit de perversion narcissique, de différencier le vécu de la victime de celui du bourreau. Ils sont totalement liés. On est donc +, pour moi, dans une pathologie de la relation, que dans une pathologie individuelle.

Je me permets aussi d'avoir cet avis car j'ai vécu une relation extrêmement toxique avec mon dernier ex. Je suis restée 2 ans avec lui, j'ai perdu 10kg, mes amis s'inquiétaient clairement pour moi, les gens me disaient "mais COMMENT tu peux laisser faire ci ou ça!?" et je faisais des attaques de paniques à n'en plus finir, à mesure que j'acceptais des choses inacceptables. Cette histoire est finie et quelques mois après la rupture, je ne me lancerais pourtant pas à qualifier mon ex de PN ; pour moi, c'est notre relation qui a été pathologique, pas sa personne ou la mienne. Pour moi, cet homme a des traits narcissiques, manipulateurs, pervers à un degré supérieur à la normale, mais de mon côté je suis aussi plus influençable et dépendante affective que la moyenne...Bref, on s'est tous les deux fait écho. Si je n'avais pas été réceptive, si je n'avais pas accepté certaines choses, si j'étais partie au premier signe louche, il n'y aurait pas eu de perversion narcissique. Un pn n'existe pas sans victime. On ne peut pas être pn tout seul. Donc peut-on être pn en soi?

Ensuite, la petite conclusion un peu vague mais pas forcément inutile : les pathologies évoluent avec la société, et parfois, les classifications psychiatriques viennent poser des petits noms de maladies pour endormir les consciences et masquer des problématiques groupales, environnementales, sociales, professionnelles, etc. C'est ainsi que l'on va par exemple parler de TDAH (les mômes hyperactifs) mais pas forcément remettre en cause le système éducatif/scolaire - et on se retrouve avec des parents qui savent plus où se mettre parce que leurs gosses ne s'adaptent pas assez bien, comme s'ils étaient fautifs, comme si l'erreur était forcément chez eux ou chez le môme en question.

Il ne faut pas perdre de vue que la psychiatrie est une institution, et que les grandes institutions de l'Etat ne sont pas là pour faire la révolution. On va davantage essayer d'uniformiser et conformer les choses, et remettre certains problèmes sur le dos des citoyens est un excellent moyen de noyer le poisson et de ne pas remettre le fonctionnement de la Société en question. Créer le concept de perversion narcissique, donc recentrer le problème sur l'individu et lui seul, c'est ainsi éluder la grande méchante question sociale (exemple bateau pour illustrer : la pression professionnelle peut insécuriser les gens et les rendre tyranniques : ici c'est le milieu professionnel qui est en cause, pas l'individu lui-même).

Je crois qu'il faut garder en tête qu'une étiquette n'est pas une vérité, même si cela peut aider à s'y retrouver dans certaines situations. Mais m'est avis qu'il ne faut pas faire l'erreur de se fixer sur le détail, car c'est comme ça qu'on perd de vue l'image globale et qu'on passe à côté des vraies questions.

Voilà...Salut!
 
8 Avril 2016
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Peut-on être PN sans le savoir ?
A-t-on conscience soi-même de la manipulation et la destruction que l'on fait subir à l'autre ?
ça ne semble pas évident de reconnaître les PN... De faire la différence avec d'autres problème (manipulation...) moins lourd...
Je crois que dans ma famille on a tous des soucis... Y a-t-il un PN parmi nous sans que nous en ayons conscience ? Ou sommes nous juste mal chacun de notre côté au point de faire du mal aux autres...
C'est complexe à comprendre, de se positionner, de bien saisir tous les tenants et les aboutissants...
 
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Réactions : Chib's et mailiseli
13 Mars 2015
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Bon article, mais avec un petit goût de trop peu sur la question de la lutte, pour soi-même ou pour des proches. Il aurait été intéressant de se pencher sur les moyens de mettre de la distance psychologique sans pour autant mettre de la distance physique.

Comment réagir lorsqu'on ne peut pas fuir le pervers narcissique en question (si c'est un de vos parents, ou votre supérieur hiérarchique ?), ou pas immédiatement ? Y a-t-il des recours juridiques pour se défendre, punir la personne, la forcer à se soigner ?

Et comment réagir lorsqu'on observe un de ses amis s'engluer dans une relation toxique ?
 
22 Mai 2015
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C'est vrai que c'est tentant de coller cette étiquette à quelqu'un qui nous a fait du mal. Je ne le ferai pas, mais je connais quelqu'un qui colle parfaitement à cette description. Dans ma tête, c'est juste le plus gros connard que j'aie jamais connu, mais comme il y avait toujours des gens pour justifier son comportement par son enfance difficile du à une mère oppressive, je faisais avec. J'étais surtout amie avec sa copine (que je vois aujourd'hui sous un jour très différent) et il avait complètement déteint sur elle. C'était un peu flippant quand je les voyais ensemble et qu'elle se laissait totalement écraser alors que quand il était pas là, elle écrasait tout le monde (et surtout moi). J'ai eu la chance d'avoir un homme formidable dans la vie qui m'a aidée à ouvrir les yeux. Alors oui effectivement, à la base, il avait beau me dire que cette relation était toxique pour moi, je n'y croyais pas. J'ai réussi à m'en sortir par un concours de circonstances que je détaillerai pas. Je me suis mise à me poser des questions et aussi autour de moi et j'ai eu exactement les mêmes réponses: j'étais un faire-valoir. Prise de conscience soudaine, je ne supportais plus ce sentiment d'être en compétition permanente avec des gens supposés être mes amis. Je ne dis pas qu'ils ont un souci psychologique, même si je me retrouve pas mal dans ces témoignages, mais il y a clairement un problème. Au final ça n'a duré que quelques mois, j'ai eu beaucoup de chance. Me relever n'a pas été trop dur car j'ai un fort caractère (qui ne m'a servi à rien durent cette période par contre).
Ensuite, je n'ai eu que des commentaires du genre que j'avais l'air plus heureuse et mieux dans ma peau, preuve que j'étais sérieusement tirée vers le bas avant. Il me reste des mini séquelles quand même, un peu de culpabilité car ils ont eu une sorte d'impact positif à un moment de ma vie, et j'y pense assez souvent et je sens que ce n'est pas une bonne chose.

J'ai vu plusieurs personnes faire référence à des ami(e)s qui exigeaient leur amitié exclusive et ce genre de choses, et je ne pense pas que ça suffise à en faire des PN. J'ai eu une amie bipolaire il y a longtemps (officiellement diagnostiquée donc pas une supposition de ma part) et c'était une relation presque 24h/24. On ne vivait pas au même endroit donc c'était tout en ligne ou au téléphone. Si je ne répondais pas dans les 5 minutes c'était la catastrophe. Quand on lit cet article, on pense facilement à quelqu'un qui correspond à cette description, mais je pense qu'il y a d'autres types de caractères et de situations psychologiques qui peuvent avoir un impact similaire.
Après peu importe l'étiquette, si une relation est toxique, le principal c'est de s'en rendre compte pour faire son possible pour s'en sortir c'est tout. Si ça peut aider des victimes à s'en sortir d'y mettre une étiquette, et bien tant pis.
 
1 Mars 2013
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Dijon
A mesure que je lisais l'article, j'ai été saisi d'angoisses et d'une envie de pleurer. J'ai passé 20 mois avec, ce que je qualifie vulgairement, "un taré". Dès le début, je sentais que quelque chose n'allait pas et pourtant, j'ai foncé droit dans le mur. Son ex a tenté de me prévenir, je n'ai pas voulu en tenir rigueur. Si, lui aussi, ne m'avait pas quitté, je n'aurais jamais été en mesure de le faire. C'est le seul merci que je lui dois. Pourtant j'ai lutté dans cette relation. Il a voulu m'isoler de mes proches sans succès, il m'a dénigré, rabaissé, jugé mais je tentais de tenir bon.. et à la fois, j'étais la plus incroyable du monde. J'ai aussi pensé que lui seul serait en mesure de m'aimer avec mes parts sombres. J'ai le sentiment que j'ai fini par être ça moi aussi, une PN. Je crois que j'ai cette part de manipulation perverse en moi que j'ai ressorti pour tenter de le contrer. C'est sûrement ce qui m'a sauvé avec l'amour et la force d'un entourage qui ne m'a jamais abandonné.

Aujourd'hui, après 6 mois, jai parfois encore du mal à prendre conscience des conséquences que cela a eu. J'ai des angoisses, je deviens violente et je n'arrive plus à faire confiance aux hommes. Je me dis qu'ils sont tous manipulateurs. Je suis devenue menteuse à force d'avoir caché des choses pour éviter les crises. Je me sens cassée, comme si j'avais perdu ma naïveté et ma joie de vivre. Je suis vide à l'intérieur et j'ai perdu le goût de certaines choses. Il m'a volé mes passions, mes envies et mes rêves pour se les approprier. J'apprends à les saisir à nouveau. Bref, le chemin sera long et personne ne comprend vraiment les plaies béantes mais invisibles qu'il a laissé. Maintenant, mon effort se concentre sur la reconstruction qui passera, pour moi, par le fait de me pardonner de ne pas avoir su me sauver seule.

Merci pour ce bel article qui remet bien les choses en place.
 
3 Octobre 2015
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algerie
Je pense que je suis PN... Ou que je l'étais (ma dernière relation remonte à longtemps). Et j’espérais trouver dans cet article des solutions pour les "pervers narcissique" qui veulent s'en sortir.
J'ai déjà détruit bien des relations à cause de cet aspect de ma personnalité, et j'ose plus m'engager à cause de ça
J'aime que les gens ait besoin de moi, il m'arrive d’être contente qu'une personne pleure sur mon épaule, mais quand quelque chose de bien arrive à la personne que j'aime je me sens délaissée et inutile.
Quand une personne manque de confiance en elle je fais tout pour la complimenter et l'aider dans l'espoir qu'elle pense que je suis la seule personne à pouvoir l'apprécier et l'accepter comme elle est
Je passe mon temps à critiquer mes proches, pour soi disant les aider à s'améliorer et à avancer, en prétendant que je ne veux que leur bien.
Je ne supporte pas aussi que la personne que j'aime ait une opinion ou des goûts différents, j'ai l'impression que cette différence creuse un faussé entre nous et que je risque de perdre cette personne.
Je fais beaucoup de reproche aussi et réussi la plupart du temps à faire culpabiliser la personne, j'arrive toujours à contourner/détourner les reproches qu'on me fait et me mettre en position de victime, et parfois je finis moi meme par y croire.
Je ne tolère pas que ma relation ne soit pas fusionnelle, j'exige toujours d'etre la priorité n°1 de la personne, que la personne soit prete à tout sacrifier pour moi (le fait qu'elle soit disposée à le faire me suffit, la plupart du temps je n'exige pas qu'elle aille au bout du sacrifice)
Et si la personne ne me voit comme "l’être le plus parfait au monde" (meme si je suis consciente de pas l'etre hein) je considère simplement qu'elle ne m'aime pas, que je suis juste une roue de secours.
J'ai mis du temps à me rendre compte qu'avec une personnalité pareille je ne réussirai jamais à avoir une relation saine, je ne sais pas si je suis vraiment PN mais si c'est le cas j'aimerai vraiment changer et m'en sortir :/
 
24 Octobre 2014
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Article intéressant. J'ai pour ma part découvert la notion de PN en "enquêtant" sur ma mère qui est une personne horrible. Je voulais absolument comprendre pourquoi tout ça (il m'a fallu d'abord une prise de conscience à 20 ans que tout n'était pas de ma faute). J'en ai bavé, vraiment, au point que le seul SMS que j'aie reçu d'elle en 6 ans m'a fait vomir en public tellement elle me fait peur.
Je suis d'accord avec l'article qui dit que la fuite est la seule solution. C'est malheureusement la seule issue et il faudra vous attendre à être calomnié de loin par la personne que vous quittez. C'est dur, mais tant pis, au moins vous serez loin.
Une chose qui m'a frappée lors de mes recherches, c'est qu'on traite presque toujours du sujet du PN dans le contexte amoureux mais jamais dans le contexte de la relation parent-enfant. À l'époque je m'tais sentie très abandonnée par la communauté psy car j'avais l'impression de ne pas être comprise. Bien que les situations exposées soient les mêmes que celles que je vivais, j'avais l'impression que c'était en quelque sorte pire puisqu'il s'agissait de ma mère. Sentiment freudien mal placé sûrement.
Au final le plus difficile à mon sens lorsque l'on est victime d'une de ces relations, c'est de faire comprendre à son entourage ce qu'il se passe. Car le PN est très fort socialement et jouera toujours en public la personne parfaite. J'ai eu, je dois l'avouer, la chance que ma mère ne puisse même plus se contenir en public à partir de mes 19 ans, ce qui a permis de révéler la situation à certaines personnes de notre entourage.
En tout cas bon courage à tou(te)s ceu-lles qui vivent ça. Vous pouvez en sortir. Cela demandera peut-être quelque essais et du caractère mais vous pouvez le faire!!
J'ajouterai simplement que non, désolée, vous n'oublierez sûrement jamais cette personne, mais avec le temps les plaies se refermeront tant bien que mal. Le fameux "laisser du temps au temps!".
 
11 Septembre 2014
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Merrytown
Je pense que je suis PN... Ou que je l'étais (ma dernière relation remonte à longtemps).
Vu ce que tu décris, oui tu as l'air d'être manipulatrice tout ça, mais je crois pas que tu sois PN. Le principe quand tu es un PN c'est que tu ne te reconnais pas comme tel, tu n'estimes pas avoir un problème, tu te sens supérieur aux autres (comme tous les psychopathes. Il y a eux : les êtres supérieurs, et nous : les humains-bétail).
Toi clairement tu es dans un fonctionnement malsain, pour l'autre comme pour toi, oui y'a un côté pervers, oui y'a de la manipulation, mais je pense pas que ça soit cette pathologie là. Si tu arrives à parler du souci avec sincérité à un psychologue, à mon avis y'a des chances qu'il te diagnostique le souci plus précisément et t'aide.

Il y a plein de gens qui ont un souci et qui ont des comportements très proches de ceux du PN (manipulation, victimisation, incapacité à avoir conscience de ça etc.), mais qui n'en sont pas, pour la simple et bonne raison que comme toi, ils souffrent de la situation et veulent changer.Le PN ne veut pas changer, il ne voit pas pourquoi changer, il est tellement génial tu comprends, et il ne ressent plus vraiment d'émotions (à part la frustration éventuellement...) je crois, donc c'est vraiment encore autre chose.
 
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Réactions : hamaster
24 Mars 2016
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Grenoble
www.comboutique.com
j'ai vécu ça avec mon patron, au début il me flattait, me brossait dans le sens du poil et puis il a commencé a me "grignoter" : sur les plannings, les horaires, les avantages... Il me faisait culpabiliser dès que je me plaignait de quelques choses, il arrivait toujours a retourner mes arguments contre moi pour que je pense que le problème venait de moi. J'ai fini par craquer et demander ma mutation dans un autre magasin, mais je me sens mal, j'ai l'impression d'avoir du fuir mon foyer au profit d'un mec qui compense son manque de confiance en lui et ses problèmes en vampirisant les autres...
 

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