Quitter la maison familiale, entre tristesse et liberté

1 Juin 2014
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le havre
A 26ans j'ai emménagé dans mon 1er appart il y a 3 mois, et je regrette pas du tout.
Aucune tristesse de quitter le cocon, au contraire ! La joie d'avoir enfin mon espace (je partageais ma chambre avec mon petit frère), la liberté de faire ce que je veux, de manger ce que je veux. Bref que du positif pour ma part ^^
Oui je ne vois plus mes parents qu'une fois par mois, mais je m'en porte pas plus mal. Je sais que eux ont eu plus de mal a s'y faire, mais ça va mieux maintenant.
 
31 Décembre 2013
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Paris
Madmoizelle ou l'art de sortir les bons articles au bon moment.
Je quitte le cocon familial dans 10 jours pour m'installer avec mon copain à Paris où je commence une année d'apprentissage à partir de septembre. Beaucoup de changements pour moi, j'étais jusqu'à maintenant contente d'évoluer et de devenir indépendante, mais depuis hier j'ai commencé mes cartons et ... Je me sens vraiment très triste, un peu angoissée de tous ces changements et surtout coupable de laisser mes parents, ma p'tite soeur et mon amour de chien qui va tellement me manquer :tears:

Evidemment je suis quand même contente d'aller vivre avec mon copain, on attend ça depuis un moment déjà, mais j'ai du mal à lui montrer en ce moment car j'me sens triste de quitter ma maison et ma famille, et du coup il a l'impression que j'suis pas spécialement heureuse qu'on ai enfin notre chez nous...

Pourtant j'ai vécu pendant 3 ans dans une chambre Crous loin de chez moi, mais j'avais pas l'impression d'avoir quitté ma maison pour autant, j'avais toujours toutes mes affaires chez moi et je rentrais quasiment tous les week-end et toutes les vacances scolaires.
 
12 Mai 2012
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J'ai 20 ans et je quitte le cocon familial pour emménager sur Paris à la rentrée. Alors c'est vrai je pars seulement pour ma vie d'étudiante puisque je rentrerai quand même pendant les vacances mais ça me fait quand même un peu tout drôle de penser que je n'aurais plus droit au bisou parental toutes les semaines comme c'était le cas pendant les deux premières années de ma vie post-bac. Alors oui, cet article tombe vraiment à pic parce que c'est un peu dur à gérer toutes ces émotions quand on vide progressivement l'armoire et les étagères pour transporter sa vie d'avant dans son nouveau chez soi.
Surtout que je vois tous les jours le visage inquiet de mes deux parents qui font comme si ça ne les perturbait pas tant que ça alors que je vois bien que c'est tout le contraire.
J'ai l'impression que sans trop le vouloir je tourne une page importante et que quoi qu'il arrive, je ne pourrais jamais revenir en arrière.
Finalement il faut beaucoup de courage pour être une grande personne !
 
7 Juin 2014
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Je suis partie des chez mes parents en milieu d'année scolaire alors que ma mère m'avait dit qu'elle voulait que je parte, et plus tôt dans l'année que je n'en valais pas la peine. Je venais d'avoir 17 ans. Que des points positifs dans mon premier studio, donc. :v:
 
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Réactions : Tubbs
11 Octobre 2014
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Je suis partie de chez mes parents à 20 ans et ça a été la libération totale, je n'attendais que ça ! Je savais qu'ils étaient tristes, en plus je suis partie à l'étranger donc pas moyen de rentrer les week-ends, moi perso j'étais juste heureuse de savoir que j'étais assez loin pour qu'on n'attende pas de moi que je revienne super souvent.
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Mes parents me montrent toujours qu'ils sont un peu tristes que je sois loin et qu'on ne se voie pas souvent, mais qu'en même temps ils sont heureux que j'aie fait les choix qui étaient importants pour moi.
De mon côté, je suis toujours aussi heureuse de mon indépendance, et surtout maintenant quand je vais en France je suis super contente de voir ma famille et de passer du temps avec eux.
La seule chose qui me rend un peu triste parfois, c'est que je ne peux pas vraiment "rentrer chez moi" : l'appart de mon adolescence n'existe plus, quand je suis partie, c'était en plein divorce, l'appart devait être vendu, du coup j'ai trié toutes mes affaires et vidé complètement ma chambre, pour être sûre qu'ils n'auraient pas à le faire pour moi quand l'appart serait vendu. Maintenant mes parents ont chacun leur appart, je me sens vraiment accueillie et bienvenue dans les deux, j'y retrouve certains meubles et objets de la vie d'avant qui me sont familiers … mais je ne peux pas dire que je rentre chez moi quand j'y vais, à mes yeux, mon chez-moi, c'est l'endroit où je vis ma vie actuelle, et au final, ce n'est pas plus mal - ça m'évite le manque dans la vie de tous les jours ^^
 
15 Avril 2015
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Rouen
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J'ai mon propre appartement depuis maintenant 2 ans, et je culpabilise toujours autant de vouloir y rester les week-end ne serait-ce que pour profiter des jours où je n'ai pas cours pour découvrir la ville et sortir. J'ai l'impression que j'ai comme une dette envers mes parents : revenir chaque week-end, passer mes vacances chez eux... Je crois que cela vient du fait qu'ils payent une partie de mon loyer (car je suis étudiante)
Pourtant j'aimerai tellement y rester quand je n'ai pas cours !
Je me le suis promis, l'année prochaine j'essayerai de penser un peu plus à moi, tout en restant 100% dévouée à la vie familiale. Il faut que je trouve un équilibre :nerd:
 
18 Septembre 2011
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Metz
La rentrée marquera ma 4ème année de vie indépendante, j'ai quitté mes parents à 23 ans pour le travail, mais j'ai toujours autant de mal à ne pas dire "chez moi" au lieu de "chez mes parents". Je reviens très souvent pour les vacances, donc c'est encore partiellement chez moi, et finalement, ça le restera toujours!

Après trois années dans d'autres régions, j'ai enfin réussi à trouver un poste qui me permette d'habiter dans la ville où j'ai fait mon lycée et mes études supérieures, à 15 minutes de chez mes parents, et là où ils travaillent.

Je vais donc pouvoir les voir plus régulièrement et participer aux évènements de la vie familiale (anniversaires, repas du dimanche...) mais j'appréhende un peu la façon dont ça va se passer.
Quand j'habitais loin, je revenais pour les vacances et je faisais donc partie de la vie familiale à 100%. Dorénavant, je pourrais dire que non, je ne peux pas venir à l'anniversaire de la tante Berthe le dimanche parce que je suis sortie la veille et que j'ai besoin de me reposer. Et à l'inverse je vais pouvoir inviter mes parents juste pour le repas du dimanche sans qu'ils aient besoin de dormir chez moi. Je ne sais pas trop comment ça va se passer!

Mais en dehors de ces petits trucs, j'adore avoir mon propre appartement, pouvoir l'aménager comme je veux (même si mes goûts et ceux de mes parents sont très similaires - les chiens ne font pas des chats), de pouvoir organiser mon quotidien à ma guise...et aussi de partager tout cela avec mes proches!
 
29 Octobre 2013
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Je suis partie des chez mes parents en milieu d'année scolaire alors que ma mère m'avait dit qu'elle voulait que je parte, et plus tôt dans l'année que je n'en valais pas la peine. Je venais d'avoir 17 ans. Que des points positifs dans mon premier studio, donc. :v:

Tout pareil. Virée de chez mes parents à 17 ans, quelques semaines avant le bac. J'ai fait un peu de "je dors dans les parcs", un peu chez des amis, avant d'emménager avec mon frère aîné (viré en même temps que moi) qui avait finalement réussi à nous trouver un logement. Puis, très peu de temps après, chambre la Cité internationale, à Paris
Bouleversant, mais pour moi, à ce moment là, tout valait mieux, était plus sain et moins effrayant, que d'être chez mes parents...
 
13 Juillet 2014
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Un article qui fait écho pour moi aussi.
Etant jeune prof nouvellement certifiée, j'aurais du rester sur mon académie d'origine, mais le ministère de l'Education Nationale en a décidé autrement. Ce n'est pas parce qu'on s'y attend quand même un peu que ça ne fait pas mal pour autant. A 22 ans, je me retrouve avec un déménagement imprévu sur les bras et le fait de quitter la maison familiale est une épreuve plus dure que ce que je croyais.

Il y a toujours un moment où ça ne va pas avec ses parents et où on se dit " vivement que j'ai mon propre appart pour mener ma vie comme je l'entends!", puis quand le moment vient, on n'a plus du tout envie de partir parce qu'on repense à tous les bons moments, à tous les moments tristes où on a été là pour les autres et où les autres ont été là pour nous. La peur de l'inconnu joue beaucoup aussi : nouvelle ville, nouvelle maison, nouveau travail. Heureusement que ma maman est là pour m'aider et faire au mieux que ce déménagement et cette nouvelle vie se passe au mieux.
Big Up à toutes les madz qui quittent la maison de famille! Je suis sûr qu'on va toute bien s'en sortir! Nos parents l'ont fait avant nous! :d

Merci Margaux Palace pour cet article qui donne du baume au cœur dans un moment difficile!:fleur:
 
1 Septembre 2006
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Decines
Je suis partie de chez mes parents à 17 ans (pas d'universités dans ma ville, il a bien fallu partir), j'en ai 25 maintenant. Franchement, les premières semaines seules dans ma nouvelle vie, quand je n'avais même pas 18 ans, j'ai déprimé. Je pleurais souvent quand je partais de chez mes parents, je ne voulais pas partir.

Aujourd'hui, j'habite à l'étranger depuis plus de 2 ans, et j'ai toujours le mal du pays (ou plutôt le mal de la maison) de temps en temps. Pourtant, à chaque fois que je rentre chez mes parents (pas souvent, donc, comme je suis loin), c'est comme si je n'étais pas partie :) je retrouve ma famille, mon chat, mes petites affaires... C'est une vrai coupure où j'ai l'impression que ma vraie vie à l'étranger est lointaine, et où j'ai l'impression que rien n'a changé avec ma famille <3

Presque pareil !! :hello:
Je suis partie de chez mes parents 1 mois avant mes 17 ans, parce que bac en poche, petite ville sans université, donc il a bien fallu franchir le pas. J'en ai 25 aujourd'hui (tout pareil :fleur:). Les premières semaines, même si je rentrais tous les week-ends, ça m'a fait bizarre et j'angoissais pas mal, surtout en fin de journée, quand j'étais dans ma chambre universitaire et que j'avais tout le loisir d'y penser (la journée j'avais l'esprit bien occupé par autre chose). J'ai jamais voulu le montrer a mes parents, je me suis dit qu'ils s'inquiétaient déjà suffisamment comme ça et je ne voulais pas avoir l'air "faible"
 
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Réactions : Gadda
23 Avril 2014
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Superbe cet article, j'en ai presque eu les larmes aux yeux :puppyeyes:

J'ai quitté le domicile familiale à 23 ans, en septembre dernier (donc ça fera 1 an dans 1 mois... deja !).

Je suis partie pour plusieurs raisons, mais la principale est que je ne m'entendais pas du tout avec mon petit frère de 18 ans. Il est en pleine crise d'adolescence et d'affirmation de soi, il ramène pleins de nanas à la maison, j'entendais ma mère s'énerver et lui hurler dessus à longueur de journée à cause de ses notes, son hygiène, les factures de téléphone, l'état de sa chambre ou les paquets de gâteaux manquants... parfois même ça me réveillais en pleine nuit quand elle le surprenais sur le PC à 3h du matin pendant la semaine. Donc j'en pouvais pu de cette ambiance, je detestais mon frère parce qu'il faisait crier mes parents, il n'écoutait personne, moi aussi je lui criait dessus... c'était une ambiance insupportable.
Depuis que je suis partie ça va beaucoup mieux, j'ai pas vu mon frère pendant 2-3 mois, du coup la 1ère fois qu'on s'est recroisé on a pu discuter "normalement" en se racontant nos journée et en faisant abstraction de toute la rancoeur que j'étais incapable de mettre de côté avant car c'était trop récent.

Je ne suis pas partie loin de toute façon, je bosse à 20min de chez moi donc me rapprocher de mon boulot n'avait aucun interet, et tous mes amis sont dans cette ville, j'ai trouvé un joli petit studio à 10min de chez mes parents dans une résidence toute neuve et en plein centre ville. J'avais décidé de partir début mai, et j'ai signé mon bail le 29 mai (mais je n'ai emménagé qu'en septembre suite à des circonstances diverses et variées). Je n'étais pas pressée mais j'ai trouvé mon bonheur immobilier très rapidement (1er coup en fait 1ère visite lol). du coup ça s'est fait un peu + vite que prévu ^^'

Bilan : 1 an après je ne regrette absolument rien, m'éloigner physiquement de mon frère nous a permis de nous rapprocher sentimentalement, et mes parents que j'ai toujours adoré je continue d'aller manger chez eux au moins une fois par semaine et on passe à chaque fois des soirées mémorables parce que tout le monde à des tas de trucs à raconter sur ce qu'il s'est passé pendant la semaine XD Je suis ravie d'avoir trouvé mon propre rythme de vie et d'être indépendante, manger ce que je veux et aller ou je veux sans rendre de compte à personne, inviter des copines ou mon chéri chez moi et être seuls dans l'intimité, c'est vraiment top :)
La personne qui a eu le + de mal à encaisser mon départ c'est mon père, il était déprimé au début, il venait chez moi tous les 2 jours pour des raisons + ou moins sérieuse comme vérifier l'état d'une prise, changer une ampoule, m'apporter un trucs, m'aider à monter mes courses ou autre.... c'était mignon, je le laissais faire car je savais qu'il avait besoin de cette période de transition pour se sentir mieux :red: ça va mieux maintenant, il fait toujours un visage extatique quand il me voit passer la porte à l'improviste de temps en temps mais il ne vient plus chez moi pour X raisons ^^

Mon chat aussi a été grandement perturbé par mon départ :erf: j'ai un chat de 10 ans qui a vécu avec moi toute sa vie, je l'ai adopté quand il avait 3 semaines en 2004, je passais des heures chaque jour à jouer avec lui, à le brosser, à le câliner... du coup quand je suis partie ma mère dit qu'il n'arrêtait pas de pleurer et de leur réclamer des câlins, il attendait parfois devant la grille jusqu'a minuit pour voir si j'allais rentrer ma voiture, et ma mère avait beau lui dire que je ne reviendrais pas il continuait chaque jour... quand il rentrait il tournait en rond dans la maison, faisant des allé-retours entre ma chambre et celle de mes parents comme pour leur montrer que j'étais pas là et qu'il y avait un problème... il a mit presque 8 mois avant de recommencer à se comporter normalement. Mon bébé chat <3 :calin:
 
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