@Je suis tout à fait d'accord avec
@Clemence Bodoc et
@AngelTen Richard II : il faut absolument aller voter, même blanc, et ne pas se sentir obligé de voter "utile". Ca fait des années qu'on vote "utile", avec le résultat qu'on connaît (je ne blâme pas ceux qui se reconnaissent dans les idées du PS et de la LR, hein). Dans ma région (Normandie) c'est la même, les trois partis au coude-à-coude avec 33% (!) d'intentions de vote pour Nicolas Bay, le candidat FN. Les élus frontistes, c'est sûr qu'on va se les manger, là il s'agit même plus de leur bloquer le passage mais de limiter les dégâts.
Y a plein de candidats dans ce parti qui arrivent à se donner une image "proche du peuple - nous on vous comprend - tous pourris - la crise c'est l'Europe qui dicte sa loi - y a trop d'immigrés - famille famille famille". Parce que bon, faut pas se leurrer, beaucoup de gens vivent au sein d'une famille mononucléaire et n'en ont au mieux pas grand-chose à faire des problématiques féministes ou pour les droits des LGBT, galèrent plus ou moins, flippent pour leur emploi, ne comprennent pas forcément ce que c'est que le schmilblick européen et avalent tous les jours les infos alarmistes et xénophobes du JT de TF1. Forcément, le populisme y gagne.
@Camiouts : je trouve que c'est prendre le problème à l'envers de dire "oui certaines avortent beaucoup mais c'est pas la majorité". Rappelons qu'il y a à peu de choses près
autant d'IVG aujourd'hui qu'avant la loi Veil. Donc, de toute façon, les femmes qui veulent avorter avorteront, une fois, deux fois, douze fois : à partir de là, la question, c'est est-ce qu'elles se mettront en danger en le faisant ou pas ? C'est même pas un problème moral. Comme le disait une amie qui considère que la vie démarre à la conception, restreindre/interdire l'IVG, c'est perdre deux vies au lieu d'une (je ne suis pas d'accord, mais bon). Du point de vue de la santé publique, c'est un non-sens d'interdire l'IVG. En plus on sait que c'est les femmes pauvres qui trinquent. Même avant 1973, les femmes riches allaient en clinique moyennant finances.