Jolie réponse, merci Marie-Charlotte.
J'ajouterai 2-3 choses. Ayant moi-même vécu à "l'étranger" (en Asie notamment) et ayant de la famille et des amis qui vivent actuellement en Amérique du nord, en Belgique, aux Pays-Bas... j'ai souvent moi-même été tentée de repartir vivre ailleurs qu'en France, car j'aime aller à la rencontre de l'Autre avec un grand A. Mais aujourd'hui, quand je pense en terme "carrière professionnelle" je me répète assez souvent que l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs. Comme le dit Marie-Charlotte, partir à la découverte d'autres cultures, d'autres organisations sociales... c'est très enrichissant, mais il y a un grand pas entre voyager et rester vivre quelque part. Toutes ces plaintes sur le système français me font penser aux caprices d'un enfant trop gâté, déjà blasé de ses privilèges.
J'ai un diplôme, obtenu après 6 ans d'études, et comme beaucoup, je n'ai pas trouvé de travail dans ma branche en sortant des études. Alors je me suis retroussé les manches et j'ai trouvé des petits boulots : baby-sitting, ménages, aide à domicile, distribution de tracts... Il y A du travail pour ceux qui veulent bien mettre la main à la pâte. Je ne dis pas que c'est l'idéal, ni que c'est une solution à long terme, je dis juste qu'il faut arrêter de dire qu'il n'y a de boulot nulle part. C'est difficile, certes ! Mais avec un petit revenu + le RSA + les APL (wahou, tant d'aides, mais comment est-ce possible ?? réfléchissons-y...), on arrive à s'en sortir. Aujourd'hui, j'ai monté mon affaire, j'ai créé mon propre emploi, dans ma branche, en auto-entrepreneur. Et je vais faire tout mon possible pour que ça marche, pour être fière de moi et me dire que plutôt que la fuite, j'ai choisi l'attaque. J'aurais pu le faire à l'étranger, peut-être. Mais comme le dit également Marie-Charlotte : que laisserons-nous à la génération future ? Redresser ce pays, je le vois plus comme un grand défi à relever tous ensemble, plutôt que de partir défaitistes en se disant que de toute façon, c'est déjà fichu d'avance. Ce sera difficile, oui, parce que peu de place est laissée aux jeunes aujourd'hui. À nous de nous faire entendre, de prouver qu'on est là et bien là, et d'installer notre place.
Clara, à 20 ans, baisser les bras et tourner le dos aux obstacles avec tant de force et de conviction... Hé bien je te souhaite bonne chance pour le reste de ton parcours...
J'ajouterai 2-3 choses. Ayant moi-même vécu à "l'étranger" (en Asie notamment) et ayant de la famille et des amis qui vivent actuellement en Amérique du nord, en Belgique, aux Pays-Bas... j'ai souvent moi-même été tentée de repartir vivre ailleurs qu'en France, car j'aime aller à la rencontre de l'Autre avec un grand A. Mais aujourd'hui, quand je pense en terme "carrière professionnelle" je me répète assez souvent que l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs. Comme le dit Marie-Charlotte, partir à la découverte d'autres cultures, d'autres organisations sociales... c'est très enrichissant, mais il y a un grand pas entre voyager et rester vivre quelque part. Toutes ces plaintes sur le système français me font penser aux caprices d'un enfant trop gâté, déjà blasé de ses privilèges.
J'ai un diplôme, obtenu après 6 ans d'études, et comme beaucoup, je n'ai pas trouvé de travail dans ma branche en sortant des études. Alors je me suis retroussé les manches et j'ai trouvé des petits boulots : baby-sitting, ménages, aide à domicile, distribution de tracts... Il y A du travail pour ceux qui veulent bien mettre la main à la pâte. Je ne dis pas que c'est l'idéal, ni que c'est une solution à long terme, je dis juste qu'il faut arrêter de dire qu'il n'y a de boulot nulle part. C'est difficile, certes ! Mais avec un petit revenu + le RSA + les APL (wahou, tant d'aides, mais comment est-ce possible ?? réfléchissons-y...), on arrive à s'en sortir. Aujourd'hui, j'ai monté mon affaire, j'ai créé mon propre emploi, dans ma branche, en auto-entrepreneur. Et je vais faire tout mon possible pour que ça marche, pour être fière de moi et me dire que plutôt que la fuite, j'ai choisi l'attaque. J'aurais pu le faire à l'étranger, peut-être. Mais comme le dit également Marie-Charlotte : que laisserons-nous à la génération future ? Redresser ce pays, je le vois plus comme un grand défi à relever tous ensemble, plutôt que de partir défaitistes en se disant que de toute façon, c'est déjà fichu d'avance. Ce sera difficile, oui, parce que peu de place est laissée aux jeunes aujourd'hui. À nous de nous faire entendre, de prouver qu'on est là et bien là, et d'installer notre place.
Clara, à 20 ans, baisser les bras et tourner le dos aux obstacles avec tant de force et de conviction... Hé bien je te souhaite bonne chance pour le reste de ton parcours...