@Cépamoi
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Je ne sais pas si ça peux aider, mais, pour appuyer ce qu'a dit @celacanto : pour apprendre à repérer les propos problématiques, il faut d'abord s'intéresser aux auteurs et autrices qui ne tiennent pas ce genre de discours.Alors oui en théorie, ne pas distinguer l'homme de l'artiste, mais en pratique... Moi je galère grave...
C'est toujours une question qui me met sur le grill cette question de différencier ou pas l'homme de l'artiste...
La violence faite aux femmes m'écoeure,
L'antisémitisme m'écoeure.
La pédophilie aussi.
La misogynie me rend nauséeuse.
Et la liste est tristement longue; alors oui, je voudrais ne pas aimer l'oeuvre de certains artistes, parce qu'un artiste est avant tout un homme.
Oui, mais (je me prépare à être détesté), les compos et les textes de Noir Désir (J'écris "Noir Désir", pas Bertrand Cantat) sont -à mon sens- sublimes et ont apporté leur pierre à l'édifice du rock français.
"Voyage au bout de la Nuit" et "Féerie pour une autre fois" sont des romans bouleversants sans lesquels la littérature française ne serait pas ce qu'elle est.
André Gide a également sa place au pantheon de la littérature française. Et pourtant... Son journal est glaçant.
J'aime infiniment Jacques Brel,mais ses chansons sont d'une rare misogynie...
Voltaire n'avait rien contre l'esclavage des "nègres"...
Et j'en passe.
Alors oui en théorie, ne pas distinguer l'homme de l'artiste, mais en pratique... Moi je galère grave...
Ba non, mais sans agressivité, il suffit de suivre l'actualité pour être au courant des faits que j'ai cités.@Valentina- C'est demandé vraiment sans agressivité: tu décortiques d'abord toute la vie d'un-e artiste avant de savoir si tu vas lire ou voir ou écouter?
Il y a des affaires qui ont éclaté au grand jour, mais je ne vois pas comment on peut s'assurer de la probité morale de chaque artiste.