nailly;4590404 a dit :Pourquoi toucherait-il tout le monde ? je ne comprends pas...
melissai;4590494 a dit :Ouais, peut être était ce sorti de son contexte. Néanmoins, je me suis toujours senti "homme", et je pense que la majorité des gens ont toujours ressenti un accord avec leur sexe physique. Le problème, c'est de tenter de faire passer une minorité de gens qui ont des problèmes avec ca pour une règle. Ca, je trouve scandaleux.
On entend souvent dire que les études de genre "nient le biologique", sauf que non, pas du tout. Elles tentent de démêler ce qui est du pur ressort biologique de ce que la société a construit ; de démêler le naturel du culturel. J'ai conscience d'avoir moins de chance d'avoir un cancer de la prostate que mon frère, mais que lui a plus de chance que moi d'échapper à un cancer du col de l'utérus. Ce n'est pas ce que tente de remettre en cause les études de genre. Elles mettent seulement à plat la société : ses attentes par rapport aux filles et aux garçons, les caractéristiques qu'elle leur attribue même inconsciemment parce que basées sur des stéréotypes qui n'ont aucune explication biologique mais qu'elle a tout de même fini par intégrer en les légitimant grâce à une explication fumeuse "c'est la nature" - sauf que non. Dire "Tu cuisines bien, normal, tu es une fille" (ou l'inverse "tu ne sais pas cuisiné, mais ce n'est pas étonnant pour un garçon") ne repose sur aucun fait biologique (à moins que le chromosome X possède un allèle récessif "recette de la blanquette de veau", mais permets-moi d'en douter). C'est exactement sur quoi travaille les études de genre : quelle est la part dans la construction individuelle de l'influence de la nature (indice : pas tant que ça finalement) et quelle est la part de l'influence de la culture, de la société (des stéréotypes, de tes parents, du marketing, etc.).melissai;4590155 a dit :Pleurons ensemble alors, car j'ai les larmes aux yeux en vous lisant... Non, je déconne évidemment ca me fait plus rire qu'autre chose, ces faux débats pseudo-importants. Et sachez que les différences physiques influent sur le comportement: pisser debout ou assis, les règles, les hormones qui sont à des taux différents chez les hommes et les femmes (et qui influent, enfin c'est évident, sur le comportement), les poils, la barbe, les seins,... Je continue? C'est évident que le fait d'avoir un corps différent influe sur le comportement, la représentation de soi. Ceux qui nient cela, qui disent que le physique ne compte pas sont dans l'erreur, et me donnent envie de rire ^^ Quant aux enfants, ils voient aussi les différences entre eux: mon neveu de 2 ans sait déja qu'il y'a des filles et des garçons, et les enfants cherchent des comportements permettant de se distinguer. Il y'a un grroooossss travail de retour à la réalité à opérer pour ramener les gens à juste voir les évidences: oui, un homme et une femme, ce n'est pas pareil, et ce n'est pas parce qu'il y'a des exceptions (je ne parlerais pas des trans et des opérations de changement de sexe, que je trouve dangereuses et scandaleuses sur des enfants et des adolescents) que la "norme" càd le modèle naturel n'existe pas.
Oui, je comprends mieux. Mais ces questions que tu te pose, ont-elles vraiment de l'importance ? Je veux dire, à partir du moment où tu n'as pas souffert mentalement ni physiquement de cette pression inconsciente de la société, est-ce qu'il faut quand même te remettre en question ?kheena;4590489 a dit :nailly;4590404 a dit :Pourquoi toucherait-il tout le monde ? je ne comprends pas...
@Euki a déjà répondu mais je rajoute aussi que ce n'est parce qu'une personne ne se sent pas concernée qu'elle ne l'est pas.
En ce qui me concerne, je n'arrive toujours pas à déterminer si oui ou non tous les stéréotypes que la société m'a imposés jusqu'à maintenant ont eu un impact sur ce que je suis aujourd'hui ou du moins, sur la façon dont je me comportais quand j'étais petite. Je crois qu'on n'a pas le recul nécessaire pour juger une chose aussi ancrée dans nos mentalités.
Je ne dis pas qu'il est impossible de s'en détacher mais je pense qu'il est bon de se poser ces questions.
Je ne regrette pas de n'avoir joué qu'avec des jeux "pour filles" parce que personne ne m'y a forcée et c'était ce qui me plaisait. Mais est-ce que je me suis dirigée vers les poupées de moi-même ou est-ce parce qu'inconsciemment, j'avais le sentiment qu'être une fille (dans le sens biologique du terme) impliquait de jouer avec des poupées (rapport aux pubs, notamment) ?
De ton point de vue, on peut dire que j'étais une de ces enfants non concernée par la "théorie du genre". Ceci dit, si on m'avait expliquée que j'étais tout aussi légitime qu'un garçon à jouer au foot ou aux sabres laser, j'aurais peut-être envisager les choses autrement. Et ce, sans pour autant remettre en cause mon identité sexuelle comme certains semblent le penser (je ne parle pas de toi).
Je sais pas si tu comprends ce que je veux dire.
Bon courage à toi ainsi qu'à ton fils. Il a de la chance d'être dans une famille tolérante et ouverte, bravo et merci pour luilise1313;4590788 a dit :Moi je témoignerais en tant que maman d'un enfant dont les comportement ne cadrent pas toujours avec son genre . Mon fils est un garçon, bien dans son sexe mais qui as les cheveux long , très long même , fait de la danse , aime le rose et le violet et trouve injuste de ne pas pouvoir porter de robes et de barrettes alors que les fille elles elle peuvent . Il as 9 ans et subis une pression de dingue de la part de ses camarades pour "rentrer dans le rang" . Et nous ses parents subissons une pressions insidieuse de la part de notre entourage, de l'entourage adultes de notre fils et même d'inconnus pour le faire "devenir un mec" .
Il n'a aucun problème avec ce qu'il est : un garcon . Il se sent hetérosexuel au moins pour le moment alors j'aimerais bien qu'on lui fiche la paix . Et qu'on nous fichent la paix à nous ses parents qui essayons juste de l'acccompagner sur son chemin . Si l'ABCD de l'égalité pouvais juste faire réfléchir un peu ses camarades et instits ce serais déja ça.