Se changer et changer sa vie !

[Vogel]

@Powpy Allez, je t'accompagne
(Mais d'ailleurs, où est passé tout le monde ?!)

En cette période de confinement je ne peux pas vraiment faire de bilan comme je l'ai fait avant, puisque qu'une grande partie des choses de la vie que je veux cultiver sont au travers des contacts sociaux

Je voulais plutôt parler d'un point précis : mon rapport à l'alimentation. Il y a que... J'en ai marre. J'en ai marre de cette situation où je me sens coincée, insatisfaite par mon corps en surpoids, prise dans une lutte quotidienne face aux aliments, avec l'impression que je suis incapable d'y changer quoique ce soit car je suis vaincue d'avance par ce que je suis : une femme qui mange sans raison et qui est incapable d'arrêter de le faire. J'en ai marre de porter tous ces constats au plus profond de mon identité et d'accumuler des années de désespoir, de culpabilité et d'envie sans savoir quoi faire pour y remédier. Je n'ai pas de problème psychologique, je n'ai pas besoin d'opération, je n'ai pas besoin de toutes ces solutions qui ne règlent jamais le problème : j'ai besoin de manger parce que je l'ai décidé, pas en le subissant.
Je sais ce qu'il me faut pour maigrir. A moins d'un problème particulier, que je n'ai pas, la recette n'est pas très originale : manger plus sain, moins souvent, et faire plus de sport. On ne va pas réinventer l'eau tiède... Pourtant je partage le problème commun à tous ceux qui font un régime : je ne peux pas tenir ces résolutions dans le temps. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que, alors que je désire et que j'ai toujours profondément désiré être plus mince, je ne peux pas faire comme tous ces gens qui mangent de manière ordinaire ? Pourquoi est-ce que moi quand je rentre du travail j'ai envie de me taper la bûche de chèvre ? Pourquoi est-ce que moi je ne peux pas avoir de biscuits chez moi sous peine de manger le paquet entier en deux minutes ? Pourquoi est-ce que les conséquences de cette alimentation (mal de ventre, surpoids, culpabilité...) ne me suffisent pas à l'arrêter ?
J'essaie de trouver les clés à toute ces questions par mes propres moyens, partant du constat que très peu de professionnels seront à même de m'aider. Je veux dire, une nutritionniste qui me fera un plan alimentaire ? Ça ne me servira à rien, ça ne réglera pas le problème à la source. Une psychologue ? J'en vois déjà une, et elle est super, mais je n'ai pas de problème psychologique par rapport à la nourriture.
J'ai trouvé quelques pistes sur internet, notamment auprès des vidéos d'Esther Taillifet, qui centre l'attention sur les croyances liées à la nourriture. J'ai fait et je continue de faire le point à l'écrit, sur toutes ces pensées que j'ai apprises comme vraies et qui me maintiennent dans cette situation. Quand je vois un cookie ? "C'est trop tard, maintenant que je l'ai vu je suis obligée de le manger". Quand je pense à maigrir ? "Je n'ai jamais réussi avant, donc je n'y arriverai jamais". Quand je rentre chez moi ? "J'ai passé une journée stressante, j'ai besoin de me faire plaisir".
J'espère que cette démarche seule m'aidera déjà à faire le point. Très sincèrement, je n'en peux plus, je ne peux plus rester dans cet entre deux où je ne sais pas maigrir et où je ne sais pas m'accepter à la fois. Je crois que j'en suis à un stade où je dois faire un choix pour avancer, et mettre tous les moyens pour m'y tenir.

 

[Beki]

@Vogel , je trouve cette question des croyances liées à la nourriture super intéressante! Il y a deux épisodes sur les croyances dans le podcast Changemavie. Je trouve que le rapport à la nourriture et à son corps est vraiment vraiment pas simple à apaiser, il me tarde que tu nous partage si et comment cet axe de travail t'aide!

De mon côté, je vais profiter de passer dans le coin pour faire mon bilan de ce mois d'avril confiné.

Spoiler: Ne pas ne pas citer citer!

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Donc mes grands axes de travail du mois de mai:
- continuer ma pratique du yoga et de la méditation. ça me fait du bien, ça fait quinze ans que tout le monde me dit que ça me ferait du bien et que je dis que non c'est pas pour moi mais en fait, c'est vrai que ça me fait du bien.
- Reprendre le travail avec joie et bonne ambiance mais sans me sentir investie d'une mission.
- Ne pas tuer ma collègue. Voir trouver un moyen pour qu'elle me sorte moins par les yeux.
- Réussir à garder mon cerveau cohérent quand je croise le crush si je le recroise.
- Réfléchir sur comment mieux vivre les matins. A défaut de me lever tôt, ce serait pas mal de juste plus me réveiller cinq minutes après l'heure à laquelle je devrais être partie au travail.
- Un petit rééquilibrage alimentaire qui va de pair avec mon envie d'apprendre les gestes de base en cuisine.
- Me préparer à réélargir ma zone de confort mais je verrai déjà bien comment et à quel point le retour au travail m'angoisse. D'ailleurs je pense y aller à pied, ce qui me fait trente minutes de marche à l'aller et pareil au retour parce que je pense qu'il me faudra au moins ça pour me préparer/décompresser/me dépenser/m'aérer l'esprit. Je viendrais peut être faire un petit post à ce sujet la semaine de la reprise d'ailleurs.

 

[Powpy]

@Vogel J'imagine que tu as déjà effectué toutes les recherches à ce sujet mais perso c'est vraiment la méthode Zermati qui a changé entièrement mon regard sur l'alimentation. La méthode parait un peu racoleuse car on te promet de maigrir sans régime mais le fond est très intéressant. Et je trouve que c'est d'autant plus adapté lorsqu'on a pas de problèmes particuliers avec la nourriture car le fondement de la méthode est de manger ce que tu veux quand tu veux du moment que tu as faim (en gros). Ainsi on abandonne toutes nos croyances de nourriture saine, repas équilibrés, etc et on se concentre uniquement sur les sensations alimentaires. Sur internet on trouve pleins de témoignages ainsi que des petits exercices très faciles pour reconnaitre et retrouver ses sensations alimentaires. On t'explique aussi comment faire confiance à ton corps, il sait ce qui est bon pour toi en terme de quantité/type de nourriture et on te déculpabilise aussi (ce n'est pas grave et c'est normal de manger plus que sa faim parfois). Le livre du Dr Zermati explique entièrement la méthode : il y a du à prendre et à laisser perso je le trouve trop centré sur l'amaigrissement mais je garde ce qui m'intéresse càd retrouver un rapport sain à la nourriture.
Dans la même veine il y a l'alimentation intuitive que je connais moins mais qui - j'ai l'impression - a pour unique but d'abandonner nos croyances vis à vis de la nourriture et de déculpabiliser sans le côté perte de poids. Il y a pleins de vidéos sur YT. Après quand on a un problème ciblé c'est quand même difficile à appliquer je trouve car c'est beaucoup de grands principes. Il faudrait que je m'y plonge plus pour voir comment ça s'appliquerait à la vie quotidienne.

Voilà mes pistes, je trouve ces sujets hyper intéressants, j'espère que tu trouveras des réponses à tes questionnements et surtout un apaisement par rapport à la nourriture.

 

[Vogel]

@Powpy Je connais pas mal la méthode de manière théorique, mais je ne crois pas qu'elle puisse me répondre à moi. Je veux retrouver de l'énergie, et je ne veux pas me dire que je peux manger n'importe quoi tant que j'ai faim. J'ai toujours voulu sincèrement y croire, mais je n'y crois pas théoriquement. Manger de la brioche au Nutella en guise de repas j'ai connu et ça me fera toujours culpabiliser, je le sais, parce que je ne crois pas que tous les aliments se valent (comment y croire, finalement ?). Aussi parce que Zermati dit qu'au bout d'un moment le corps réclame de lui-même d'autres aliments, mais que ça n'a pas été mon cas, et que j'ai pris 14kg en 1 an quand je me laissais aller à ce que je voulais manger Je ne veux justement plus subir les produits ultra transformés, c'est mon objectif. Manger à satiété c'est un moyen que je veux utiliser, mais la cuisine saine également.
Merci quand même pour ton partage, sincèrement ! (On dirait que je descends grave le truc mais je trouve bien sûr cette méthode bienveillante et sûrement très intéressante pour d'autres ).

Edit : J'ai réfléchi et j'apporte un edit pour éclairer mes pensées
Je mets en fait moi aussi un point d'honneur au fait de déculpabiliser sur ce qu'on mange.
Mais de ce que je connais des méthodes d'alimentation intuitive et des méthodes Zermati, la déculpabilisation passe par le fait de ne plus regarder ce que sont les aliments, d'effacer les croyances que l'on a par rapport aux aliments.
Alors que moi, je pense que la déculpabilisation passe plutôt par l'effacement des croyances que l'on a par rapport à soi-même.
Par rapport à l'exemple que je donnais sur le fait de se taper une bûche de chèvre en rentrant du boulot, je ne déculpabiliserai pas par rapport au fait que la bûche de chèvre est un aliment comme un autre, qu'il faut de toute façon ne surtout pas se frustrer sous peine de se prendre le revers de la culpabilité, qu'il faut absolument écouter ses envies et ne pas culpabiliser dessus...
Je passerai plutôt par l'idée que cette bûche de chèvre, je ne l'ai pas mangée parce que "personne horrible, sale, affreuse", tout en sachant que ce n'est pas un aliment bon pour moi lorsque je le mange de cette manière et à cette heure là, et que ce n'est pas ce dont j'ai envie sur le long terme. J'enlèverai plutôt les croyances que j'ai sur moi à ce moment là : "comme tu es grosse, tu vas forcément la manger en entier", "si tu l'as mangée en entier, c'est parce que tu es faible", "tu ne peux pas faire autrement que de la manger".
Je ne sais pas si je suis claire

 

[Lenehän]

Je vous rejoins à nouveau moi aussi @Powpy

Spoiler: Bilan de ces derniers temps

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[MorganeGirly]

@Vogel En fait, la méthode Zermati ce n'est pas juste déculpabiliser par rapport à la nourriture mais par rapport à toi aussi, ne pas te juger quand tu fais un choix de "trop" manger. Parce que l'idée c'est que oui, ton corps peut manger au-delà du nécessaire et sans faim (notamment pour combler des émotions), mais ce n'est pas si grave car en restant attentive à tes sensations, tu peux faire en sorte que ça n'ait pas vraiment d'impact sur ton poids.
Quant au fait que le corps réclame tout seul la nourriture dont il a besoin, c'est un peu plus subtil que ça. L'idée, c'est que parfois, tu manges des aliments pour autre chose que pour le besoin nutritif de l'aliment, notamment parce qu'il t'apporte un réconfort psychologique (c'est ton aliment préféré, ton aliment doudou donc tu le manges parce que tu as besoin d'un réconfort ; ça te rappelle un souvenir heureux etc.), parce que la culpabilité a pu t'empêcher de manger l'aliment qui devient alors une obsession et tu craques, etc. Il y a plein de raisons qui dépasse le besoin qui font qu'on mange, mais dans tous les cas, si on mange de manière frénétique sans se concentrer sur ses sensations quand on mange l'aliment "pulsionnel" ou "émotionnel", on pourra effectivement ne manger que ça pendant 15 jours et continuer à avoir envie de l'aliment car la pulsion ou l'émotion est toujours là. Le fait de s'autoriser à manger l'aliment mais en le mangeant par petites bouchées sur lesquelles on se concentre aide énormément à atteindre ce stade où justement le corps va "réclamer" autre chose... et surtout, on est en mesure d'entendre ce message du corps! Ce qui n'est pas forcément le cas quand il y a plein d'autres pensées qui s'intercalent entre nous et l'aliment "je suis nulle, je mange comme une grosse donc autant manger jusqu'au bout, etc."
Je pense que c'est là où il y a une différence entre "je me laissais aller à manger ce que je voulais et j'ai pris 14kg" et l'idée de la méthode d'écouter son corps. Car je ne suis pas sûre que la situation dans laquelle tu te trouvais était une écoute du CORPS en lui-même.
Moi personnellement, quand j'ai suivi la méthode (avec le site Linecoaching), j'appliquais déjà une partie des principes mais je ne les avais pas si bien compris. Je croyais que je mangeais du chocolat l'après-midi en bossant parce que mon corps le réclamait et que j'avais besoin d'énergie parce que j'étais fatigué par exemple, et franchement, je pouvais avaler une demi-tablette en un après-midi. Puis en fait, en faisant les exercices et en lisant mieux la méthode, j'ai progressivement réalisé que ce n'était pas que mon corps en avait vraiment besoin mais c'est surtout que mon boulot était très rébarbatif et que j'avais besoin d'un truc agréable pour faire passer la pilule. Ce n'était donc pas mon corps qui le réclamait mais mon esprit. Donc en m'attardant sur chaque carré de chocolat, je pouvais avoir cet effet réconfort sans pour autant finir la tablette. Et progressivement, je suis passée d'une demi-tablette à un ou deux carrés que je laissais fondre dans ma bouche et pour lesquels je me laissais quelques minutes à juste profiter du goût du chocolat au lieu des les engloutir en même temps que j'enchainais les tâches.
Et le fait de faire une cuisine saine est tout à fait compatible aussi parce que tu peux parfaitement choisir volontairement d'acheter des aliments de qualité et manger ceux qui t'attirent vraiment (au lieu de te forcer à manger de la salsifi par principe par exemple, tu vas prendre de l'aubergine ou je ne sais quoi). Simplement, l'idée c'est qu'il ne faut pas t'en vouloir si le vendredi tu as mangé une salade composée et le dimanche au déjeuner puis au goûter tu dévores une brioche au nutella ou une bûche de chèvre entière. Ok, tu l'as fait, maintenant, ton ça peut se rééquilibrer avec le dîner en restant à l'écoute de tes sensations, c'est pas grave!
J'ai fait le programme de Zermati/Apfeldorfer avec la méthode en ligne Linecoaching où tu as accès à des exercices, un forum, des chats avec les fondateurs etc. Et en fait, ce que tu décris de ton comportement alimentaire et des jugements que tu portes sur toi, je l'ai énormément lu dans le forum et les chats, beaucoup de femmes qui faisaient le programme fonctionnaient comme toi et se jugeaient très durement donc à mon avis, il y a quand même des choses intéressantes que tu pourrais en tirer en regardant de plus près la méthode. Pour moi, en vrai, la notion du jugement sur soi est assez centrale dans le programme, c'est pour ça qu'on dit qu'il faut regarder la nourriture de manière plus neutre dans le sens où évidemment qu'il y a sûrement des conservateurs dégueulasses dans tel ou tel truc alors que tel aliment est plus sain, mais ça ne fait pas de toi une personne en échec de manger ces conservateurs dégueulasses parce que tu en avais très envie! Et ne s'interdisant pas strictement un truc qu'on désire parce que "c'est mal", progressivement, l'obsession qu'on peut nourrir pour cet aliment diminue car on sait qu'on peut techniquement y goûter à tout moment, que ce n'est pas un tabou, et sans obsession il y a aussi moins de pulsion et moins de "craquage"!

Enfin, tu avais peut-être déjà compris ça mais je suis intervenue parce que quand je lisais ton dernier message, je me suis dit que ce que tu décrivais ressemblait quand même beaucoup à la méthode et que peut-être que tu n'avais lu que certains des principes!

 

[Vogel]

@MorganeGirly Du coup, il est possible soit qu'on m'ait mal expliqué le principe, soit que je n'ai pas compris... Car tout ce que tu dis fait écho à ce que disais au-dessus, avec tout ce que je voudrai entreprendre par rapport à moi-même Merci pour ton message !

 

[Membre supprimé 128106]

@Vogel : Il y a quelques petites années, j'étais aussi tout le temps à engloutir sans savoir m'arrêter des paquets de biscuits et autres, je culpabilisais beaucoup et n'en voyais pas le bout. Il a surtout fallu que j'attende le déclic : je n'achète plus jamais quelque chose que j'estime être "sériel", donc plus de boites comprenant plusieurs biscuits, ou autres aliments qui peuvent être mangés compulsivement. Par contre, je ne m'achète que des douceurs qui se mangent de manière "unique", on va dire : il n'y a qu'une portion (ex : une petite viennoiserie de temps en temps, eh bien il n'y en a qu'une, ce n'est pas un paquet de dix, sinon moi aussi je mange les dix^^) ou encore mieux : je remplace par des bananes, un yaourt aux fruits rouges et un petit gâteau fait maison
Mais plus de chips, biscuits, petits salamis, bonbons, ... Que des trucs en un seul exemplaire.
Sinon je pense que l'alimentation est un tout, il faudrait peut-être regarder du point de vue environnement, psychologie, stress, famille ?

 

[MorganeGirly]

@MorganeGirly Du coup, il est possible soit qu'on m'ait mal expliqué le principe, soit que je n'ai pas compris... Car tout ce que tu dis fait écho à ce que disais au-dessus, avec tout ce que je voudrai entreprendre par rapport à moi-même Merci pour ton message !

Je connais très mal le concept de la nourriture intuitive que tu as mentionné mais comme c'est très à la mode en ce moment, j'ai l'impression qu'il y a un peu une confusion entre la méthode Zermati et ce concept chaque fois que j'en entends parler. Les deux ont l'air d'avoir de gros points communs, mais de ce que j'en lis superficiellement, il y a aussi quelques points de différence qui expliquent peut-être que tu aies eu cette vision de Zermati/Apfeldorfer.
Dans cet article :
https://www.psychologies.com/Nutrit...ssiers/Qu-est-ce-que-l-alimentation-intuitive
Je vois qu'ils font une différence entre alimentation intuitive et alimentation en pleine conscience. Je dirais que Zermati/Apfeldorfer c'est un peu les deux. Le concept de pleine conscience est très important dans cette méthode. Sur le site Linecoaching, il y a pas mal d'exercices de médiation en pleine conscience par exemple, pour apprendre à te recentrer sur tes sensations.
Si je me base juste sur l'article de Psychologies ci-dessus, l'alimentation intuitive me semble être un peu un concept incomplet car il manque l'aspect émotionnel que l'on entretient avec la nourriture. Or, Zermati et Apfeldorfer disent souvent que certaines émotions peuvent être confondues avec la faim, ce qui fait qu'effectivement, ça peut poser problème à certaines personnes de se mettre à "écouter sa faim" et manger sans compter car la faim n'est pas toujours ce qu'on croit!
Je me souviens que quand je suivais la méthode en ligne, j'avais passé le nouvel an avec des amis où on avait beaucoup mangé. Pourtant, à la fin du repas, j'avais encore envie de manger, je ressentais une vraie sensation de faim alors que mon ventre était plein! En bonne élève Zermati, j'ai continué à manger puisque j'avais faim... mais en même temps, j'avais l'impression d'avoir trop mangé alors que j'avais toujours faim, ce qui semblait super paradoxal! Puis après, je me sentais lourde jusqu'au lendemain et je ne comprenais pas pourquoi j'avais eu "faim" dans ce cas.
Donc j'avais expliqué mon cas sur le chat à Apfeldorfer (les deux spécialistes répondent aux questions directement à certains créneaux quand on est inscrits sur Linecoaching) et il m'avait dit que si j'avais l'impression d'avoir trop mangé, c'était très probablement que j'avais confondu une émotion avec la sensation de faim. Je ne comprenais pas très bien car je croyais que les émotions qu'on comblait avec la nourriture étaient négatives. Or, je passais une super soirée! Et si je me souviens bien, il m'avait répondu quelque chose du genre c'est tout à fait possible de vouloir renforcer une sensation de bien-être qu'on ressent en mangeant, c'est pas forcément parce qu'on se sent mal qu'on recherche le bien-être. Et ce qui était surtout cool dans ce qu'il m'expliquait c'est que c'était PAS GRAVE d'avoir trop mangé, même si sa méthode vise à apprendre la satiété et la faim. C'était PAS GRAVE que j'ai pas bien compris ce que me disait mon corps car on ne grossit pas en une soirée de toute façon, et il y a des moments où on n'est pas concentré sur son rapport à la bouffe, c'est pas grave, on pourra toujours se recentrer sur ses sensations aux repas suivants! Enfin, il était vraiment pas en mode "ah bah oui meuf tu vois, c'est ça de se relâcher en soirée, on fait des conneries!" mais plus "bah oui t'as passé une bonne soirée, c'est le nouvel an, voilà, tu t'es éclatée, cool! je te dis juste que tel ressenti, c'est probablement pas la faim comme ça tu sauras, mais zéro jugement à part ça". C'est en ça notamment qu'il y a vraiment la notion d'apprendre à être bienveillant avec soi-même dans la méthode.
Bref, tout ça pour dire que c'est un peu plus subtil que les grandes lignes qu'on peut voir vite fait sur 2-3 articles sur Internet et que ça explique qu'on puisse confondre les concepts, que peut-être que des gens te l'ait expliqué comme tu l'as compris!

 

[Vogel]

@MorganeGirly C'est marrant que tu me parles de ça, car hier je suis allée me renseigner aussi.
De ce que j'avais constaté, au contraire, dans l'alimentation intuitive, la partie émotionnelle est très prise en compte
https://alimentation-intuitive.com/
La différence entre les deux est en fait très minime, je pense. Tout ce que tu dis ensuite dans ton message, je l'ai lu aussi sur le site d'alimentation intuitive. De toute façon, je pense qu'il y a autant de noms que de coachs, et autant de méthodes différentes sous le-même nom, donc je ne serais pas étonnée que certaines personnes qui se réclament de Zermati et des personnes qui se réclament de l'alimentation intuitive proposent sensiblement la même méthode. C'est peut-être d'ailleurs pour ça que j'ai appris des choses qui sont sûrement fausses (et j'avoue que ça en rajoute à mon ras-le-bol sur l'impossibilité de trouver une solution sûre )
En visitant les deux sites (celui-là et Linecoaching), la différence a surtout l'air d'être que Zermati propose un programme pour maigrir, alors que l'alimentation intuitive propose un programme pour ne plus penser H24 à la nourriture, ce qui oblige à mettre l'envie de maigrir de côté.

 

[Vogel]

DP car j'ai oublié de répondre à @Gargouillette
En effet, il y a plein de choses à réfléchir pour comprendre comment j'en suis arrivée là. Je pense avoir déjà creusé 70% du problème sur des années et des années d'introspection, et s'il fallait que j'écrive toutes mes conclusions, je remplirais facilement un roman
Pour la solution que tu as donnée, le problème est que je trouve que c'est une technique de contournement du problème plutôt qu'une technique de résolution du problème. Ne pas acheter de choses que je peux binge-manger, c'est aussi ce que je fais. Le souci, c'est que quand je vais vivre dans un autre environnement que le mien, ou que je me retrouve malgré moi face à des sucreries ou choses grasses qui procurent beaucoup de plaisir, je me trouve terrifiée à l'idée que les compulsions reviennent. En janvier, on m'a offert des Célébration, et j'ai tout mangé le lendemain après-midi. Du coup, j'ai constaté que je n'avais pas réglé le souci, et ça m'attriste/me frustre/me met en colère... Bref, cette situation me pèse

 

[Membre supprimé 128106]

@Vogel : c'est vrai que c'est contourner un peu le problème, cependant sur le long terme, ça fait quand même une grosse chute des moments de culpabilisation. Pour les moments où on reçoit des chocolats ou autres de l'extérieur, par exemple, c'est vrai que là on se rend compte qu'on a toujours le problème. Dans ce cas, j'en distribue au maximum au bureau et pour le reste je me l'autorise vu que c'est exceptionnel, tout en levant les yeux au ciel devant ma gourmandise mais c'est vrai que tu as raison, je n'ai pas vraiment guéri, j'ai contourné, mais je dois dire que comme ça a diminué drastiquement les mauvais moments de compulsion, bah j'en sors quand même très satisfaite
Cela dit, c'est ce qui m'a satisfait moi personnellement, j'espère que tu trouveras aussi des stratégies à adopter qui te conviennent. Surtout qu'il y a sans doute autre chose que cette histoire de nourriture sérielle qui me concernait et sur laquelle j'ai voulu rebondir.