@Orange @Chat-au-Chocolat @Flowercream-
Pourquoi vouloir chercher à sociologiser/psychologiser/politiser le sexe ? Et en particulier le bdsm ? Je crois que c'est toi
@Flowercream- qui faisait une réflexion sur les "nouvelles nominations" comme demi-sexuel par exemple et qui trouvait que ça pathologisait des comportement "normaux". Là, vos commentaires me font un peu cet effet-là, j'ai l'impression de lire des personnes qui ne comprennent/intéressent/pratiquent pas le bdsm et qui du coup projette des stéréotypes qui sont peut-être vrais dans certains cas, faux dans beaucoup d'autres.
Est-ce que le "sexe vanille" est sujet d'autant de réflexion sur l'influence de la société et des rapports de force qui peuvent s'y jouer ?
J'suis peut-être à côté de la plaque parce que je viens d'une famille où ce sont les femmes qui ont toujours eu la main haute dans leur couple et que dans le mien c'est pareil, c'est moi qui "domine", qui contrôle à mort et du coup, dans ma pratique du bdsm (qui d'ailleurs, nous est personnelle, ma pratique ne sera pas du tout la même que celle d'un autre couple) je me rapproche de se que décrit
@MadCat1349.
Autant il y a des pratique que je peux analyser/intellectualiser dans le sens dire ce que j'en retire, je peux expliquer le pourquoi du comment aunant d'autres non. Je peux expliquer le pourquoi du comment de mes "séances bdsm douleur" alors que pour l'étranglement ou le simple fait d'être attachée, non, je sais pas pourquoi ça me fait autant d'effet et je m'en tamponne le coquillard avec une babouche. Ca me fait un effet de dingue, point.
Enfin, dans vos message vous restez sur cette notion de "dominant/dominé" mais le bdsm ne tourne pas que autour de ça. Voir pas du tout. La domination/soumission, dans le bdsm, c'est une "case" parmis d'autre, c'est un truc psychologique. Tu peux totalement être attaché et étranglé et pour autant ne pas du tout être dans un schéma d'action dominant/dominer. Tu peux même être le dominant en étant l'attaché. J'ai bien plus de pouvoir en étant attaché que quand c'est mon mec qui l'est. Parce que quand je suis attaché, JE décide quand ça s'arrête, JE décide ce que l'autre peut faire ou pas. JE suis le sujet de MON plaisir, mon mec est l'objet qui ME donne du plaisir. Pour d'autres couple, l'attaché sera l'objet qui donne le plaisir à celui ou celle qui fait, en effet. Mais d'une même situation extérieur, on ne peux affirmer qui est/fait quoi, dans quelle dynamique ils se situent.
Ce qui me pose problème dans vos message c'est que j'ai l'impression que vous chercher à analyser un ensemble de pratique/relation appelé BDSM comme si c'était un concept monobloc. Ce qu'il n'est pas. Pour pouvoir discuter BDSM sans entrer dans le cas particulier de chacun, il faudrait déjà définir de quoi on parle parce qu'il y a autant de pratique/conception du bdsm que de pratiquant. Peut-être qu'on peut retrouver des raisons/besoins/profils semblable, certainement, mais pour ça, faudrait avoir un corpus de témoignages suffisant, dont les pratiquants qui n'osent pas en parler parce que le bdsm véhicule encore une image de perversité.
On ne sera pas d'accord sur l'angle "analyse politique" de la pratique, puisque pour moi, le sexe n'est pas politique, le privé est par essence individuel et personnel, c'est l'opposé même du politique. Donc sur ce point, Let's agree to desagree.