Pourquoi assimiler la religion à ce type de cas ? Tu parles plutôt de classes sociales défavorisé qui provoquent des amalgames par mauvaise compréhension d'une doctrine.
La position religieuse est clairement contre l'avortement.
La position religieuse est clairement contre l'avortement, oui.
Mais quid la pression d'un entourage religieux sur une personne ?
Ce que je vois, dans cet exemple, c'est une fille qui se retrouve à avoir un enfant et donc des relations sexuelles hors mariage, ce qui est interdit par sa religion. Si elle le fait quand même, elle sera non seulement confrontée à sa propre """déviance""" par rapport à la religion, mais aussi au jugement de son entourage, probablement de la même religion qu'elle. Dans ce cas, sa ""déviance"" sera jetée en pâture et débattue par tous ceux qui veulent s'en donner à coeur joie pour juger son "impureté".
En d'autres termes, si elle choisit d'en arriver au point de vouloir se faire avorter pour retomber ensuite enceinte après le mariage, ça n'est pas son désir d'enfant qui est en jeu, c'est bien la pression exercée par ses pairs, pression qui est forte au point qu'elle décide, en lousedé de mettre un terme à sa grossesse pour ne pas avoir à affronter le regard des autres sur le fait qu'elle soit enceinte hors mariage. C'est quand même un acte super fort qui démontre bien une peur énorme : elle est prête à aller contre sa religion, pour se préserver du jugement de tous ceux qui la pratiquent avec plus de ferveur qu'elle.
Donc oui, je pense que dans ce cas, on peut blâmer la religion pour l'avortement, simplement parce que : pas de religion = pas de jugement sur un enfant hors mariage = grossesse qu'elle aurait pu mener à terme.
(C'est un peu HS, mais pour moi, ça fait un gros parallèle avec toutes celles qui se font recoudre l'hymen pour pouvoir prouver leur virginité au mariage, qui est aussi un bon exemple de pression exercée par l'entourage religieux.)