@MaryJAnna
Tu as eu la gentillesse de m'expliquer surtout, merci
Il y a quand même quelque chose de général que je ne comprends pas. Ça parle d'ici et ça parle des communautés sur tik tok et youtube. Dans le thème de l'article du coup.
D'abord, ma question et le fait que je dise que ça posait des questions éthiques, ça m'a valu un jugement de psychophobie.
Ça donne l'impression quand même qu'on ne peut pas mettre en question un acte (promettre une lettre par un alter précis, pour rappel)(fausse information )au niveau de l'éthique à partir du moment où on parle d'une personne concernée. Ça donne aussi l'impression qu'on ne peut pas demander si telle chose est possible dans tel trouble sauf qu'on a le droit de ne pas connaître et vu que l'article en parle, c'est un peu le lieu idéal de la poser cette question
Et ça n'oblige personne à répondre.
Je reviens sur
@pipistrelle (ça n'engage que moi mais je trouve abusé comment on la traite et comment on déforme ce qu'elle dit). On parle d'influenceuses et sans nier le tdi, on peut faire une critique des conséquences de ce type de réseau. Les influenceuses ne sont pas que des individus qui parlent de beauté, ou de livres, ou de maladie. Elles se sont professionnalisées, ce n'est pas malsain de mettre en cause des pratiques et d'en pointer les effets sociaux ou au moins d'en débattre (ex : enjoy phoenix. Il y a des désaccords sur elle. En parler , ça ne veut pas dire qu'on nie la dépression qu'elle a même si on parle de comment elle communique dessus)
Apparemment non, on n'a pas le droit de parler des conséquences qu'on voit, on n'a pas le droit de donner son opinion sur un mass media, de debattre car c'est pris tout de suite pour une négation de la maladie (ou du trouble? Je m'excuse, j'ignore quel terme employer) alors que ça n'a rien à voir sur le fond du problème.
Déjà, bien sûr, je ne parle pas de masses de commentaires laissés sous les vidéos de ces femmes. Je parle de parler ici où il est peu probable qu'un message en plus soit pour les influenceuses la goutte d'eau qui fait déborder le vase d'un harcèlement quelconque.
Ensuite, questionner la responsabilité de leur acte comme ça a été fait ici, c'est aussi les traiter sans paternalisme et en être humain. Ce n'est pas nier leurs difficultés de vie pour autant. Par contre, c'est leur reconnaître une responsabilité, càd une égalité avec n'importe quel individu. C'est sain et c'est l'inverse du validisme. Je rappelle que pour parler du validisme systémique, il suffit d'être membre de ladite société (d'ailleurs, il y aurait à en dire sur l'usage de la carte de concernées sur les réseaux en général).
Ensuite, tout le monde est d'accord pour dire qu'etre concernée, ça n'empêche pas de potentiellement faire des erreurs (par exemple, en promettant une lettre du système, ça peut donner l'impression à un ado qu'avoir un trauma, c'est porte ouverte vers les dollars. Pas qu'à un ado d'ailleurs). Passons notre tour, si on est non concernée par la maladie, on n'a pas le droit de dire que tel acte est une erreur à son humble avis. . Et si on est concernée ? TG, pas le droit de parler pour tout le monde et peu importe si en disant ça, on fait la même chose que ce qu'on interdit de faire.
Enfin d'un côté il y a cette volonté afficher de faire connaître le tdi mais de l'autre si on pose une simple question (et là, je ne parle pas de mon message), si on a mal compris quelque chose, c'est de la remise en question du trouble. Parce que oui, il y a eu quelques critiques sur le fait de poser une question neutre. Mais alors quoi? Il faut connaître mais ne pas poser de questions. Et choisir des ressources validés. Sauf que toutes les personnes qui ont un tdi ne se retrouvent pas dans des ressources que d'autres vont validés, elles les détestent. Dans tous les cas, il faut croire sur parole des propos même contradictoires parce que comme il ne faut ni poser de questions, ni remettre en question des façons de faire, qu'il faut se taire, on n'a aucun moyen de se construire un avis.
En conclusion, pour moi, on voit exactement une dérive qui a été pointé dans l'article: les communautés de soutien peuvent s'avérer toxiques car en empêchant tout échange sur la légitimité d'un point, ça enferme les personnes dans un raisonnement, ça nous enferme toutes dans un non-dire et ça refuse à des gens qui sont dans une société vivant avec les conséquences de ces réseaux de réfléchir (parce qu'on a des enfants, parce qu'on veut se positionner par rapport au féminisme inclusif, parce qu'un proche est impacté, parce qu'on a soit même une maladie et/où on a été aussi victimes de violences sexuelles.et familiales).
A partir du moment où on ne remet pas en cause la légitimité et le vécu des personnes concernées ici présentes, je ne vois pas à quel titre on ne peut pas se poser des questions sur les conséquences qu'ont certains réseaux sociaux ou les façons de faire de certains influenceurs car ça, ça concerne tout le monde. Je ne comprends qu'on nous demande d'accepter comme vérité d'évangile une personne inconnue, surtout dans un milieu où l'image de marque, c'est soi mis en scène et scenarisé (et désolée, ce n'est pas une remise en cause du tdi.de dire ça. Juste, c'est ça le métier de youtubeur, on ne peut pas le nier)
Je trouve aussi insupportable cette façon de déclarer que les souffrances que peut avoir l'autre sont négligeables parce qu'il y a désaccord. Ou de les dire inexistantes. On ne sait rien de la vie des autres, de leurs maladies, de leurs difficultés ou des violences qu'elles peuvent subir en ce moment. Peut-être qu'il n'y a rien, peut-être que si donc ce n'est pas un argument à sortir mais c'est clairement un argument qui n'arrête pas de poper.