@Whitemountain
Haha cas typique de transfert ! ce n'est pas du tout flippant je trouve, du moment qu'aucune barrière n'est réellement franchie dans votre relation psy/patiente... je crois même que c'est plutôt positif que tu aies conscience de cette envie "d'approbation" de la part de cette figure d'autorité, parce que ça te permet d'avoir du recul sur la situation.
Je vois un psychanalyste à distance (étant à l'étranger actuellement) et j'avoue qu'avant chaque skype je passe quelques minutes pour orienter mon ordinateur de manière à être à mon avantage à l'écran... donc je m'étais posé la question également. Après dans mon cas, même s'il est assez jeune et qu'il n'a pas l'air laid, ce n'est pas dans une logique de séduction mais plutôt de recherche d'approbation de mon image (et par extension, de ma personne...)
D'ailleurs je lui en avais parlé de manière moins frontale, en lui disant que j'avais un réel besoin d'approbation, surtout de la part de figures masculines qui ont une certaine autorité intellectuelle sur moi (encadrants, supérieurs hiérarchiques, professeurs), et que j'avais l'impression de transférer ça sur lui également. C'est vraiment courant, et les professionnels savent le prendre en compte dans leur analyse. Clairement je l'ai dit en euphémisme et en subtilité, parce que je n'aurais jamais osé balancer "je mets mon ordinateur sur une pile de bouquins parce que sinon vous aurez l'impression que j'ai un double-menton, et je mets du rouge à lèvre juste pour vous avant chaque rendez-vous", par peur de le faire flipper aussi
On va dire que ça relève de notre jardin secret...
En revanche, si tu commences à trop filtrer ce que tu racontes parce que le souci de plaire prend de plus en plus de place, selon moi il y a matière à remise en question
Du coup je suis encore pire qu'avec les autres personnes, je raconte n'importe quoi et je bégaie tout le temps 
). Là avec mon psy c’est moins de l’approbation car je sais qu’il n’est pas là pour me juger , c’est juste parce que je m’ouvre beaucoup à lui donc forcément il y a un côté asymétrique ce qui m’a poussée à regarder son profil Facebook mais sur lequel on n’apprend pas grand-chose , c’est juste que ça me donne quelques infos sur quelqu’un à qui je raconte toute ma vie. Et que ça me donne de l’assurance de plaire ou du moins de me sentir jolie (alors que ce n’est pas le sujet et en plus je ne voudrais pas de quoi que ce soit avec lui car j’ai un copain que j’aime sincèrement). Ça me redonne un peu de pouvoir et même tout à l’heure pendant la séance il a ri à un truc que je lui avais dit sur nos séances , c’est rien mais ça me fait plaisir. 
" 