Topic des amoureuses et des "en couple"

[Callie.]

@higreq :  c'est peut être juste une mauvaise passade ?

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Ma période de rush au travail commence à se calmer petit à petit (heureusement car je crois qu'il commençait à en avoir marre / être triste que je sois à cran ) et on retrouve un quotidien tout doux, avec de nouveau du temps à partager, plein de câlins et de sourires, ça me fait chaud au cœur . En ce moment mon moral est fluctuant car ma grand mère ne va vraiment pas bien, il y a des moments ou je pleure comme une madeleine en y pensant et il est toujours là pour me réconforter, et me redonner le sourire. J'aime tellement cette bulle de complicité qu'on a construit.

 

[Mèng]

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[Oreste]

Je me rends compte qu'il a un travers similaire à celui de mon père: en société, il ne peut pas s'empêcher de provoquer quand quelque chose l'ennuie. Si quelqu'un fait une remarque un tant soit peu limite, il ne haussera jamais les épaules avec un sourire poli mais il foncera dessus pour en discuter avec chaleur.
D'un côté ça me plaît, ce franc-parler doublé du côté sale gosse, qui parle bien et ne laisse pas passer un propos de comptoir plus ou moins nauséabond. De l'autre, j'ai passé mon enfance à voir ma mère fermer les yeux de fatigue dès que mon père partait en stichomythie avec l'un des invités. C'est vrai que c'est épuisant, à force.
Inutile de lui en parler: il m'accusera de vouloir le changer, de ne pas l'accepter tel qu'il est, ce que je peux entendre. Mais j'ai envie de passer de bonnes soirées quand on sort, pas de redouter les moments de prises de becs.

Puis, je trouve ça très bizarre qu'il ressemble tant à mon père sur ce point, ça me met mal à l'aise. Déjà qu'apparemment je n'ai toujours pas dépassé mon œdipe...

Si c'est inclu dans le pack sans possibilité de changer cela, je prends quand même. Je l'aime tellement. Mais il faut que je réfléchisse à cette question.

 

[Jones.]

Quel week-end.

Ca a commencé samedi après-midi, je lui demande toujours si on se voit le soir. Il me dit que non, qu'il a un repas de famille, qu'il me l'avait dit patati patata. Je lui réponds qu'il ne m'avait rien dit puisque justement, il devait venir chez moi. Il me soutient que si, que c'est n'importe quoi ce que je dis. Je laisse couler, mais j'étais vraiment énervée contre lui.

L'après-midi se passe, en soirée je lui demande tout de même s'il peut venir après son repas. Et là, il me dit que c'est pas un repas mais une fête pour l'anniversaire d'une cousine, que je n'avais qu'à me souvenir puisqu'il me l'avait dit, qu'il arriverait super tard. On s'est mis d'accord, il venait dormir chez moi. Pendant la soirée, il n'avait pas de réseau mais il m'avait prévenu. Donc très peu de sms mais je m'en fichais, je le voyais après.

Sauf qu'à 2h30, il m'envoie un message comme quoi il était complètement bourré. Et c'est tout. Rien. Je lui ai envoyé un vingtaine de messages, je l'ai appelé 41 fois. Rien aucune réponse. J'ai fait dans l'extrême, ce n'est pas du tout dans mon habitude mais dans ma tête, j'étais sure qu'il avait eu un accident de voiture, avec sa famille. Ou qu'il avait conduit bourré en venant et qu'il s'était planté. Je n'ai pas dormi de la nuit, je continuais de l'appeler. J'ai émis l'hypothèse qu'il s'était endormi, du coup je me disais que la sonnerie allait le réveiller. Mais non. 41 appels. Rien que de l'écrire, je n'en reviens pas. Vers 8h30 ce matin, complètement à bout et complètement paniquée, j'envoie un message à sa soeur histoire de savoir s'il était bien chez eux, que j'étais super inquiète vu qu'il devait venir. Pas de réponse. Je me suis fait des films comme jamais.

Finalement, à 9h30, je reçois un message où il me dit bonjour et où il s'excuse, il s'était endormi dans la voiture tellement il était bourré et il a même demandé à sa sœur de le monter dans sa chambre... Du coup, je me suis énervée, je l'ai super mal pris. C'est pas le fait qu'il soit pas venu, c'est le fait de n'avoir rien dit avant qu'ils ne rentrent chez eux. J'avais l'impression qu'il s'en foutait, alors que pas du tout. Il ne cessait de s'excuser, me disait qu'il était tellement mal qu'il ne pouvait pas venir maintenant, qu'il ne tenait plus debout...

Sauf que voilà, j'ai fait une crise d'épilepsie pendant qu'on s'envoyait des messages. Quand j'ai repris conscience, je lui ai tout de suite demandé de venir et cinq minutes après (il habite à trois minutes de chez mes parents ), il était là. Il se sentait tellement mal de sa gueule de bois mais surtout coupable. Il a été vraiment adorable. Il m'a recouchée, m'a apporté mes médicaments, m'a fait plein de câlins, de bisous, me répétait sans cesse qu'il était désolé. Finalement, il a du repartir chercher son frère à la gare, il avait 45 minutes de retard. Il m'a aussi déposé chez mes grands-parents à quelques kilomètres d'ici, il avait beaucoup de mal à partir, ça se voyait. Depuis, il m'envoie des messages, il revient demain mais à mon appartement ce coup-ci. J'ai hâte.

Tout ça me fait remarquer encore plus à quel point je me mets dans des états pas possibles pour lui. Autant négatifs que positifs. Tout est amplifié avec lui, ça fait vraiment peur. Mais à côté de tout le bonheur qui m'envahit quand on est ensemble, ça me parait tellement dérisoire... C'est tellement bizarre comme relation en fait. Bon, ce n'est pas mon expérience qui le prouve puisque c'est mon premier vrai copain, mais quand même. Je l'aime, c'est certain. Mais ça me fait peur. Je me demande jusqu'où je peux aller avec/pour lui.


(ne pas citer, c'est beaucoup trop personnel, c'est juste pour me remettre un peu les idées en place )

 

[Azealia]

J'ai passé un super week end avec lui. Son cadeau d'anniversaire lui a plu et la lettre que je lui ai écrite l'a beaucoup touché.
On a passé la journée d'aujourd'hui avec notre meilleur ami (le mec grâce à qui on est ensemble aujourd'hui) et c'est fou comme on est bien tous les trois  Ca faisait longtemps que je n'avais pas autant ri. On est allé au Mcdo puis ciné tous les trois ensemble, c'était vraiment super sympa. D'ailleurs j'ai adoré le moment où mon copain a dit une bêtise, je lui ai fait un bisou en lui disant "c'est pas grave chaton je t'aime quand même" (oui je suis moqueuse) et là notre ami nous a regardé avec un sourire : "ça y est vous avez passé le cap du je t'aime ?" et là mon copain me prend dans ses bras, le regarde et lui répond : "hé oui, mais tu sais *prénomdenotreami* je t'en avais pas encore parlé mais je ressens vraiment quelque chose de très très fort pour Azealia"
Après avoir lu ma lettre il m'a envoyé une déclaration de dingue, j'en ai eu des frissons
"[...] je t'aime Azealia, je t'aime comme je n'ai jamais aimé et qui sait peut être comme jamais je n'aimerais plus. Certains trouveront peut être absurde qu'on puisse prétendre à un tel amour en si peu de temps, mais à ceux là je leur répondrais qu'on vit un truc exceptionnel et que personne n'est en droit de juger ce qu'il ne peut comprendre. [...]"

Tout me semble tellement évident avec lui que je n'ai pas l'impression d'aller trop vite. Dans toutes mes anciennes relations à chaque fois j'avais peur de quelque chose. Et là depuis le début, on se fait entièrement confiance mutuellement, j'ai l'impression d'avoir enfin trouvé l'apaisement que je recherchais.

J'espère ne pas trop paraître pour une folle quand je raconte tout ça, je me sens tellement bien

 

[Iscambe]

Depuis qu'on a pleuré tous les deux, tout est redevenu "comme avant". C'est une expression un peu con puisqu'on s'aimait toujours autant, toujours plus, mais ça se voyait un petit peu moins. Là, c'est flagrant.

On est allé au salon du chocolat hier tous les deux. C'était bien . On s'est goinfré comme toujours . On se tenait la main, on se regardait comme des couillons transis d'amour, on se bisouillait comme des collégiens. En rentrant, on se tapait des barres dans les bouchons. J'ai eu le début de mes règles hier soir donc c'était ceinture. Mais on arrête pas de se chauffer, de se dire des trucs, de parler de nos fantasmes, de ce qu'on se fera bientôt l'un à l'autre . J'ai l'impression que ça repart.

On s'est mutuellement rassuré et motivé, du coup on a envie de faire plaisir à l'autre, d'aller de l'avant. Et je vais tout faire pour que ça continue.

 

[Vic Odine]

Hier, en formation, j'ai failli pleurer, pas à cause de la réanimation cardio-respiratoire sur un bébé, ni sur un enfant (ce qui a "choqué" quelques stagiaires) mais parce qu'un monitrice secouriste/sapeur pompier m'a dit que vu que mon mec était pompier volontaire j'avais toutes les chances pour qu'il me trompe si ce n'était déjà fait.

En gros elle a dit a que "99% de ses collègues pompiers volontaires trompaient leurs femmes, inventaient des fausses inter et que tout ce qui se passait à la caserne restait à la caserne" et que donc elle a passé des années à mentir à des femmes de pompiers qui étaient pourtant de bonnes copines à elle et elle a conclu par "bon courage"

Je sais c'est aussi débile que de dire "toutes les femmes sont des p*tes" ou " tout les mecs sont des salauds", qu'elle parle de sa caserne, qu'elle fait une généralité idiote mais au lieu de la remballer ou plus simplement (vue que c'était ma formatrice) d'ignorer, j'ai eu les larmes aux yeux et j'ai galéré à me remettre dans la formation.

Mon amoureux a qui j'ai envoyé de suite un sms (j'ai pas pu l'appeler: il était en inter, timing de m*rde) l'a traité de conne. J'ai cru que j'étais passée au dessus et finalement tout m'est revenu le soir, tellement fort que ça se voyait sur mon visage et que mon amoureux a dû me questionner pour savoir ce qui n'allait pas (et j'ai pleuré ). Ensuite il m'a rassurée longtemps et m'a câlinée

Je crois que je suis plus en colère que vraiment triste: à part ça la nana était bien sympa et quelque part je lui en veux d'avoir transféré sa vision moche et triste du couple sur moi. D'avoir débité ses clichés (parce que même si elle dit savoir de quoi elle parle j'ai du mal à croire que sa caserne est si pleine de salauds que ça), sans me connaitre, ni connaitre mon amoureux. Et je m'en veux d'être aussi fragile, de me pas avoir de répondant et de me laisser miner par, au final, des inconnus. Je dois me blinder...

(Et, encore une fois, j'ai pensé fort à @Antigone_  et les conneries qu'on lui sort sur les médecins et je me suis demandé comment tu gères/réponds dans ces cas là ? )

 

[Treize]

Il m'a appelée pour me féliciter de la part de ses collègues pour le gâteau que j'avais préparé hier pour qu'il emmène au boulot . C'est con mais ça m'a mis du baume au coeur parce que je chouine depuis ce matin (je mets ça sur le compte des hormones), et là rien que de l'entendre ça m'a reboostée !

 

[Filoute.]

C'est fou comme je suis bien avec lui. Parfois quand on s'embrasse, que je passe ma main dans ses cheveux, que ses mains me caressent ou simplement quand on se regarde droit dans les yeux je ressens une vague de bonheur très intense et c'est bon ! 

Seul point noir au tableau (mais pas des moindres), je ne peux pas m'empêcher de penser à mon ex, de me demander s'il va mieux. J'ai relu de vieux messages et ça m'a brisé le cœur, il était tellement amoureux, attentionné, et je me rends compte que j'ai été horrible avec lui. Je lui ai fait tellement de mal, il méritait vraiment pas ça ... 
C'est simple, au début d'une relation je suis merveilleusement bien et puis dès que l'euphorie des débuts passent je doute. Et ça m'effraie tellement.
Hier j'étais dans les bras de B., on était collé l'un contre l'autre, et c'était tellement bon. J'étais en train de me dire que je tombais complètement amoureuse de lui et puis j'ai pensé à ça. J'ai peur que cette relation se passe comme la dernière 
Et je pense à certains messages ici, de filles qui sont en couple depuis plusieurs années et qui postent des messages tellement plein d'amour.
Quand je fais le point de mes relations "longues" je me rends compte que je me lasse juste quand la relation stagne.
Alors je ne sais pas, à chaque fois les projets étaient impossibles, est-ce que ça jouait vraiment, ou est-ce que c'était juste une explication foireuse pour ne pas culpabiliser de ne plus aimer ?! Je ne sais pas.
Alors oui j'ai vraiment peur, j'espère que je serai capable d'être amoureuse comme certaines ici, un amour qui dure, qui ne s'effrite pas, qui reste beau et simple ...


Pas citer, j'étais venu écrire un message plein d'amour et de niaiserie et puis finalement c'est sorti tout seul, j'avais juste besoin de l'écrire !

 

[morrigan]

Hier, sous la douche on a parlé du temps. Au bout de combien de temps sans se voir on se manquerait?
Pour lui : une semaine ça va. Deux semaines c'est moyen. Trois semaines c'est long. Un mois c'est long +. Plus d'un mois c'est très très très long.

Puis il me regarde et me dit "Mais toi, je sais qu'au bout d'une heure c'est déjà trop long!". Ce à quoi j'ai répondu : "Ouais. En attendant, c'est toi qui m'a envoyé hier soir ET ce matin "Tu me manques mon ange..". Et ça faisait seulement un jour qu'on s'était pas vu.".
Lui : "Non, un jour et demi!"
Moi : "... "
Lui : "Oui, bon ok... Je pensais pas t'aimer autant que ça.. "

Moooooh, je l'aime cet imbécile

 

[Vic Odine]

@Vic Odine  :

Je savais que tu trouverais les bons mots (), merci

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Déjà que c'est pas top au boulot, là avec ma fatigue du weekend de formation j'ai juste envie de retourner me coucher: je l'ai eu au téléphone et il m'a dit "ce soir on reste tous les deux à la maison".

C'est tout con (je vois pas ce qu'on aurait pu faire d'autre ) mais la perspective d'une soirée confort food/canapé/câlin me réconforte

 

[ChessyChaf]

Je suis en plein dilemme... Je devrais être en train de chercher un stage de 3 mois. Idéalement il faudrait que je le fasse à l'endroit ou j'aimerai bosser plus tard (sachant que dans mon secteur, l'aire géographique compte beaucoup). Le problème c'est qu'on vit actuellement pas dans une ville ou je me vois faire ma vie (et lui non plus) donc je dois partir (loin) pour faire mon stage. Je ne me sens pas du tout de rester 3 mois sans lui. Je sais que c'est possible, que certains le font, mais moi je ne peux pas (on a déjà fait 2 mois sans se voir, c'était l'horreur). Donc en ce moment je dois choisir entre ma vie pro et sentimentale. J’espérais ne jamais avoir à choisir.
Sachant qu'il ne peut pas m'accompagner pendant ces trois mois parce que lui est encore en cours.
C'est chiant comme décision...