Bonjour à tou·te·s!
Je suis étudiante en philosophie et je dois rendre un travail pour juin sur les thématiques des transidentités. Notre point de départ: laisser la parole aux concerné·e·s (et c'est pour cela que je viens vers vous!).
Je m'explique:
Dans le cadre d'un cours ("Écriture de production de savoirs", avec V. Despret), nous sommes amené.e.s, en groupe (d'étudiant.e.s en philosophie et en romanes), à créer un dispositif d'enquête, propre à la philosophie et à la linguistique (on ne fait pas de la socio ou des sciences dures).
Le point de départ de notre réflexion est de laisser la place aux concerné.e.s. Je pense en effet que l'on pourrait parler d'invisibilisation.
L'idée: Lire plusieurs enquêtes sur les identités de genres, rencontrer des personnes concernées, et leur poser une question, très libre: "Si l'on devait faire une enquête sur l'identité de genre, en tant que personne concernée par la transidentité, la non-binarité/en tant que personne queer, que voudriez vous que l'on vous pose comme questions? Sur quoi il faudrait vous interroger?"
On mise sur l'intelligence des personnes, sur le fait qu'elles ont plein de choses à dire, à raconter et à faire savoir. Pas du tout comme un objet d'étude, mais tout l'inverse: participant.e.s (voire créateur.trice.s) à l'élaboration de notre questionnaire.
Nous avons eu beaucoup de contacts avec Genres pluriels. Tout était plus ou moins terminé: il nous restait la rencontre avec trois personnes concernées (un homme transgenre, une femme transgenre et une personne non-binaire).
La rencontre/discussion était le point principal et essentiel de notre travail... Mais deux personnes sur trois ne sont pas venues à notre entretien (elles avaient marqué leur accord et nous avions décidé, ensemble, de la date). Nous ne voulions pas prendre la place des personnes concernées, mais nous nous retrouvons sans aucune réponse de celles-ci.
Une solution à ce problème, qui permettrait de réparer des pots cassés: que des personnes concernées puissent prendre le temps de répondre à cette "question": Si l'on vous donnait la parole lors d'une interview "safe" sur les transidentités, de quoi voudriez-vous discuter? Que voudriez-vous dire? Quelles questions seraient intéressantes/pertinentes? Quelles questions voudriez-vous qu'on vous pose? Quelles thématiques gagnent à être abordées?
C'est un peu une grosse tartine, mais comme je suis dans le caca, je me permets de lancer cette bouteille à la mer!
Je croise les doigts?
N'hésitez pas si vous avez besoin de plus d'informations, quelle qu'elle soit (je pense à notre bibliographie, par exemple).
Merci!
Je suis étudiante en philosophie et je dois rendre un travail pour juin sur les thématiques des transidentités. Notre point de départ: laisser la parole aux concerné·e·s (et c'est pour cela que je viens vers vous!).
Je m'explique:
Dans le cadre d'un cours ("Écriture de production de savoirs", avec V. Despret), nous sommes amené.e.s, en groupe (d'étudiant.e.s en philosophie et en romanes), à créer un dispositif d'enquête, propre à la philosophie et à la linguistique (on ne fait pas de la socio ou des sciences dures).
Le point de départ de notre réflexion est de laisser la place aux concerné.e.s. Je pense en effet que l'on pourrait parler d'invisibilisation.
L'idée: Lire plusieurs enquêtes sur les identités de genres, rencontrer des personnes concernées, et leur poser une question, très libre: "Si l'on devait faire une enquête sur l'identité de genre, en tant que personne concernée par la transidentité, la non-binarité/en tant que personne queer, que voudriez vous que l'on vous pose comme questions? Sur quoi il faudrait vous interroger?"
On mise sur l'intelligence des personnes, sur le fait qu'elles ont plein de choses à dire, à raconter et à faire savoir. Pas du tout comme un objet d'étude, mais tout l'inverse: participant.e.s (voire créateur.trice.s) à l'élaboration de notre questionnaire.
Nous avons eu beaucoup de contacts avec Genres pluriels. Tout était plus ou moins terminé: il nous restait la rencontre avec trois personnes concernées (un homme transgenre, une femme transgenre et une personne non-binaire).
La rencontre/discussion était le point principal et essentiel de notre travail... Mais deux personnes sur trois ne sont pas venues à notre entretien (elles avaient marqué leur accord et nous avions décidé, ensemble, de la date). Nous ne voulions pas prendre la place des personnes concernées, mais nous nous retrouvons sans aucune réponse de celles-ci.
Une solution à ce problème, qui permettrait de réparer des pots cassés: que des personnes concernées puissent prendre le temps de répondre à cette "question": Si l'on vous donnait la parole lors d'une interview "safe" sur les transidentités, de quoi voudriez-vous discuter? Que voudriez-vous dire? Quelles questions seraient intéressantes/pertinentes? Quelles questions voudriez-vous qu'on vous pose? Quelles thématiques gagnent à être abordées?
C'est un peu une grosse tartine, mais comme je suis dans le caca, je me permets de lancer cette bouteille à la mer!
Je croise les doigts?
N'hésitez pas si vous avez besoin de plus d'informations, quelle qu'elle soit (je pense à notre bibliographie, par exemple).
Merci!