Oui, je comprends l'intention, mais les passages présentant l'activité comme normale, voire qui sont carrément laudatifs (comme le titre) étaient-ils vraiment nécessaires ?
Tu connais la free party, cette fête où vibrent les espoirs de la jeunesse ?
- Initiateur de la discussion Oceane
- Date de début
T'as rien compris : c'est une façon de consommer alternative manifestant les espoirs de la jeunesse face au capitalisme
Sur le papier c'est cool mais à voir si dans les fait ça devient pas hyper dangereux au final ?
Entre la drogue en libre circulation et des mineurs qui se mélangent dans le lot (quid des potentielles agressions sexuelles ?) ça me semble très risqué voir irresponsable de compter sur l'auto-régulation de la population aux free party.
C'est peut être moi qui suit trop cynique mais je ne ferai pas confiance à une telle masse de gens pour se contrôler sans aucun débordement
Entre la drogue en libre circulation et des mineurs qui se mélangent dans le lot (quid des potentielles agressions sexuelles ?) ça me semble très risqué voir irresponsable de compter sur l'auto-régulation de la population aux free party.
C'est peut être moi qui suit trop cynique mais je ne ferai pas confiance à une telle masse de gens pour se contrôler sans aucun débordement
Surtout qu'il y a déjà des débordement quand une sécurité est assurée. Les gens fonctionnent tellement sur la peur du gendarme qu'une autorégulation efficace est hautement utopique.
"Peut être est-ce un trait particulièrement définissant de la jeunesse."
On a pas forcément connu les mêmes jeunes dans ce cas... Autant je déteste les critique sur "les jeunes" ou pire "les jeunes d'aujourd'hui', autant j'ai du mal avec cette apologie, qui rentre dans cette image de la jeunesse comme une sorte d'âge d'or. Oui il y a des jeunes super solidaires, qui sont prêts à changer le monde avec une énergie et une volonté infinies, mais ce n'est pas la norme non plus.
"Il y a ce moment assez précieux entre 15 et 25 ans dans lequel chaque soi se construit en altérité avec le soi du groupe."
Encore une fois ça me semble un peu trop enthousiaste, et puis qu'en est-il de tous ceux qui ne sont PAS dans un groupe, parce qu'ils n'ont pas les capacités sociales, la santé, ou simplement la chance de trouver des personnes non toxiques ?
On a pas forcément connu les mêmes jeunes dans ce cas... Autant je déteste les critique sur "les jeunes" ou pire "les jeunes d'aujourd'hui', autant j'ai du mal avec cette apologie, qui rentre dans cette image de la jeunesse comme une sorte d'âge d'or. Oui il y a des jeunes super solidaires, qui sont prêts à changer le monde avec une énergie et une volonté infinies, mais ce n'est pas la norme non plus.
"Il y a ce moment assez précieux entre 15 et 25 ans dans lequel chaque soi se construit en altérité avec le soi du groupe."
Encore une fois ça me semble un peu trop enthousiaste, et puis qu'en est-il de tous ceux qui ne sont PAS dans un groupe, parce qu'ils n'ont pas les capacités sociales, la santé, ou simplement la chance de trouver des personnes non toxiques ?
J'ai essayé de regarder le reportage, au bout de 18 minutes, grosse pub redbull tv qui se lance (déjà ça m'a fait rire) et ensuite, retour à la vidéo sans le son ! J'ai relancé plusieurs fois, toujours vers 18 minutes, pub redbull tv et plus de son...ça fait pareil chez vous ?
J'ajouterai même que l'on se construit à tout âge, et non pas seulement entre 15-25 ans.
Ça me fait rire de lire qu'en gros c'est "mal"/négatif de présenter la free sous un jour positif parce que c'est illégal !
C'est déjà ne voir que ce que les médias montrent, à savoir uniquement le négatif, les excès, les choses qu'on peut facilement amener l'opinion publique à désapprouver.
Mais la free à l'origine, ce n'est pas que ça. Je conseille vivement ce documentaire :
qui évoque l'arrivée du mouvement en Europe, des années Tatcher, du fait qu'un des plus grands procès anglais de l'époque était celui des spiral tribe, de la free party mais aussi d'un certain mode de vie. De la notion d'espace libre, de la nécessité de ceux ci, de l'importance politique de ces espaces.
Que l'expérience ne soit pas toujours réussie certes mais tenter d'expérimenter l'autogestion, la capacité du collectif à encadrer les individus qui le composent pose des questions, amène à chercher des solutions. La prévention par exemple est assuré regulièrement par des associations d'auto support des usagers, chose que l'état a rendu parfois compliqué volontairement, l'accès à prix libre permet à chacun.e d'accéder à cette forme de culture quels que soient ses moyens.
La musique elle même est politique, libre de droits, samplée, réutilisée, parce la culture doit être libre, qu'elle est un bien commun et non monnayable.
L'illégalité est la conséquence de ces choix politiques, impossible à faire en "légal" mais pas nécessairement pour de mauvaises raisons.
Les ZAD sont illégales, la désobéissance civile est illégale, aider des migrants est illégal. La légalité ne définit pas obligatoirement la moralité d'une action.
C'est déjà ne voir que ce que les médias montrent, à savoir uniquement le négatif, les excès, les choses qu'on peut facilement amener l'opinion publique à désapprouver.
Mais la free à l'origine, ce n'est pas que ça. Je conseille vivement ce documentaire :
Que l'expérience ne soit pas toujours réussie certes mais tenter d'expérimenter l'autogestion, la capacité du collectif à encadrer les individus qui le composent pose des questions, amène à chercher des solutions. La prévention par exemple est assuré regulièrement par des associations d'auto support des usagers, chose que l'état a rendu parfois compliqué volontairement, l'accès à prix libre permet à chacun.e d'accéder à cette forme de culture quels que soient ses moyens.
La musique elle même est politique, libre de droits, samplée, réutilisée, parce la culture doit être libre, qu'elle est un bien commun et non monnayable.
L'illégalité est la conséquence de ces choix politiques, impossible à faire en "légal" mais pas nécessairement pour de mauvaises raisons.
Les ZAD sont illégales, la désobéissance civile est illégale, aider des migrants est illégal. La légalité ne définit pas obligatoirement la moralité d'une action.
Dernière édition :
Les «vilains médias qui falsifient les faits à dessein», c'est le nouveau point godwin. C'est un peu trop facile de leur taper dessus et les accuser de mentir juste parce qu'on est à court d'arguments.
Et puis, il faut rappeler qu'il n'y a pas que les «gens bien» qui enfreignent la loi dans un but idéologique (coucou, les anti-ivg qui font de l'affichage non-autorisé ou de l'exercice illégal de la médecine).
Et puis, il faut rappeler qu'il n'y a pas que les «gens bien» qui enfreignent la loi dans un but idéologique (coucou, les anti-ivg qui font de l'affichage non-autorisé ou de l'exercice illégal de la médecine).
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@Juda Bricot
Y a vraiment des gens qui vont à ce genre de fêtes sans se droguer ?
@The Freak
On peut vraiment avoir ce "voyage temporel, ce trip psychédélique" dont ils parlent dans l'interview juste avec la musique ? En fait j'ai du mal à comprendre de quoi ils parlent, quand ils disent que les free party leur ont "ouvert l'esprit", et qu'ils ont compris quelle était leur vraie "liberté" leur vrai "moi" ou je sais pas quoi, s'ils parlent de juste danser sur de la musique techno…
(puis wouhou c'est illégal et dans les forêts on est trop des rebelles)
De ce qu'ils disent (et que j'ai toujours entendu) la musique y est surtout là, et même construite, pour accompagner le trip dû à la drogue…
Bref j'ai du mal à voir l'intérêt de l'expérience en étant sobre
Ce sont de vraies questions (j'ai jamais un pied là-bas), mais j'ai clairement la pire image des free partys pour ce qu'on m'en a rapporté et les docu du genre que j'ai vu.
Y a vraiment des gens qui vont à ce genre de fêtes sans se droguer ?
@The Freak
On peut vraiment avoir ce "voyage temporel, ce trip psychédélique" dont ils parlent dans l'interview juste avec la musique ? En fait j'ai du mal à comprendre de quoi ils parlent, quand ils disent que les free party leur ont "ouvert l'esprit", et qu'ils ont compris quelle était leur vraie "liberté" leur vrai "moi" ou je sais pas quoi, s'ils parlent de juste danser sur de la musique techno…
(puis wouhou c'est illégal et dans les forêts on est trop des rebelles)De ce qu'ils disent (et que j'ai toujours entendu) la musique y est surtout là, et même construite, pour accompagner le trip dû à la drogue…
Bref j'ai du mal à voir l'intérêt de l'expérience en étant sobre
Ce sont de vraies questions (j'ai jamais un pied là-bas), mais j'ai clairement la pire image des free partys pour ce qu'on m'en a rapporté et les docu du genre que j'ai vu.
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