(J'ai commencé à citer des noms mais en fait tout le monde se joint à la converse alors j'ai envie de faire @chaîne comme sur Slack
)
Moi je crois que l'article passe à côté d'un point général qui est qu'il n'y a que TRES PEU de professeures et chercheuses à responsabilité dans TOUTES les branches dans les pays où l'académique est bien payé et vu comme quelque chose de prestigieux (dans d'autres pays, il y a plus de professeures parce que les femmes sont les seules à accepter d'être payées au lance-pierre et/ou n'ont pas le choix, i.e. le prennent comme un boulot alimentaire).
Je comprends qu'on ait envie de d'encourager pour certaines branches, dont les sciences naturelles, l'ingénierie et les maths, parce que ce n'est pas pensé comme "cursus pour les femmes", mais en fait, c'est le métier de "chercheuse" qui n'est pas vu pour les femmes. Dans un certain sens, on peut voir la perte des femmes plus on avance dans le rang hiérarchique comme plus dramatique dans les sciences sociales, si on pense qu'au niveau estudiantin, elles sont plus de la moitié des volées
les fameux graphes des ciseaux, qui montrent le pourcentage des femmes/hommes (désolée, ces graphes sont toujours binaires) en fonction du titre académique, pour celleux qui les ont déjà vus. C'est juste que pour la plupart des sciences naturelles, les ciseaux ne se croisent jamais dès le début 
Enfin perso je sais pas si j'ai envie de témoigner pour ça, Perso j'ai beaucoup trop de colère avec le sexisme ordinaire, le harcèlement, les biais qui nous pourrissent la vie au quotidien mais aussi pendant les différentes étapes de recrutement, les (micro-)agressions pour avoir envie de dire que la recherche c'est trop bien. Et c'est juste la partie du sexisme. Il y a tellement de dynamiques oppressives, c'est un milieu tellement masculin hiérarchique (blanc conservateur...), et y a personne pour te dire qu'en fait les femmes que tu vas rencontrer dans la recherche ne seront pas forcément tes allié.e.s parce qu'elles aussi ont baigné dans ce milieu sexiste toxique. Ce n'est pas pour rien que deux des cas de mobbying/harcèlement moral dans l'astronomie qui ont été rendus publics sont des cas de mobbying par des femmes. Ce ne sont de loin pas les seul.e.s superviseur.e.s à faire de la merde mais ce sont elles qui ont été mises au pilori (parce que sexisme oblige, on pardonne toujours moins aux femmes).
Et y a la précarité et l'incertitude liées au métier.
Enfin bref... je sonne pas du tout vénèr' là


Moi je crois que l'article passe à côté d'un point général qui est qu'il n'y a que TRES PEU de professeures et chercheuses à responsabilité dans TOUTES les branches dans les pays où l'académique est bien payé et vu comme quelque chose de prestigieux (dans d'autres pays, il y a plus de professeures parce que les femmes sont les seules à accepter d'être payées au lance-pierre et/ou n'ont pas le choix, i.e. le prennent comme un boulot alimentaire).
Je comprends qu'on ait envie de d'encourager pour certaines branches, dont les sciences naturelles, l'ingénierie et les maths, parce que ce n'est pas pensé comme "cursus pour les femmes", mais en fait, c'est le métier de "chercheuse" qui n'est pas vu pour les femmes. Dans un certain sens, on peut voir la perte des femmes plus on avance dans le rang hiérarchique comme plus dramatique dans les sciences sociales, si on pense qu'au niveau estudiantin, elles sont plus de la moitié des volées


Enfin perso je sais pas si j'ai envie de témoigner pour ça, Perso j'ai beaucoup trop de colère avec le sexisme ordinaire, le harcèlement, les biais qui nous pourrissent la vie au quotidien mais aussi pendant les différentes étapes de recrutement, les (micro-)agressions pour avoir envie de dire que la recherche c'est trop bien. Et c'est juste la partie du sexisme. Il y a tellement de dynamiques oppressives, c'est un milieu tellement masculin hiérarchique (blanc conservateur...), et y a personne pour te dire qu'en fait les femmes que tu vas rencontrer dans la recherche ne seront pas forcément tes allié.e.s parce qu'elles aussi ont baigné dans ce milieu sexiste toxique. Ce n'est pas pour rien que deux des cas de mobbying/harcèlement moral dans l'astronomie qui ont été rendus publics sont des cas de mobbying par des femmes. Ce ne sont de loin pas les seul.e.s superviseur.e.s à faire de la merde mais ce sont elles qui ont été mises au pilori (parce que sexisme oblige, on pardonne toujours moins aux femmes).
Et y a la précarité et l'incertitude liées au métier.
Enfin bref... je sonne pas du tout vénèr' là


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