Un arrêt de travail pour une IVG, c'est « injustifié » selon la secrétaire générale du Syndicat des Gynécologues

[Tetisheri]

J'ai beau chercher je ne trouve aucune recommandation de l'OMS sur quand et à quelle fréquence aller chez un gynéco.
Tout ce que j'ai trouver c'est qu'il recommande un frottis tout les 2 ou 3 ans chez une femme en bonne santé et sans antécédents.
Beaucoup de monde va chez l'ophtalmo régulièrement par prévention, c'est même récommander d'y aller tout les 2 ans.
Les médecins sont overbookés parce qu'on souffre d'une pénurie de médecins qui ne va aller en s'arrangeant, c'est là qu'est le vrai problème, non pas à cause de la prévention qui permet de sauver un bon nombre de vies.

 

[Ecleyosia]

Je me permet de rebondir sur deux trucs qui m'ont fait tiquer, même si on s'éloigne du sujet initial, j'en suis désolée.

Et un enfant s'emmène chez le pédiatre puisque c'est le médecin pour les enfants..

Le suivi d'un bébé/enfant peut-être fait par un médecin généraliste.

Beaucoup de monde va chez l'ophtalmo régulièrement par prévention, c'est même récommander d'y aller tout les 2 ans.

Non, pas du tout.
Si tu n'a pas de souci particulier, tu n'a aucune raison d'aller chez l'ophtalmo.
Si il te vient un doute sur ta vue, il est totalement possible dans un premier temps d'aller faire un contrôle chez un opticien (et c'est gratuit, elle est pas belle la vie?) pour vérifier ça avant d'aller caler un rdv chez un spécialiste qui n'a déjà pas énormément de place pour recevoir les personnes qui en ont vraiment besoin ().
Je rajouterais aussi que même les personnes ayant un problème de vue ne sont pas du tout obligées d'aller chez un ophtalmo tout les deux ans si on elles n'en ressentent pas le besoin.

 

[Bananapower]

Sinon on pourrait aussi arrêter d'essayer de convaincre par A+B la seule personne du sujet qui va à l'encontre de tout ?

@Tetisheri
Pour les recommandations, voilà ce que tu cherches :
http://www.has-sante.fr/portail/upl...mat2clic_kc_col_uterus_2013-30-08__vf_mel.pdf
Ce document est fourni par la HAS.
C'est qui la HAS ? La Haute autorité de Santé, elle sert à quoi ?
La HAS remplit trois grandes fonctions : évaluation, recommandation et certification/accréditation.
Voilà merci wikipedia. Mais je confirme, je travaille indirectement "pour eux", vu que je bosse sur la certif de mon établissement.

Et dans ce BEAU DOCUMENT "Référentiel de pratiques pour la prévention et le dépistage du cancer du col de l'utérus" . On y trouve clairement page 12 , les 2 éléments suivants :


"Le dépistage du cancer du col de l’utérus par frottis cervico-utérin est
préconisé entre 25 et 65 ans chez les femmes éligibles pour ce dépistage, vaccinées ou non contre le papillomavirus."


"Le rythme des frottis cervico-utérins préconisé est de 3 ans après deux frottis normaux à un 1 an d’intervalle"

On poursuit ?
Ligne suivante :

"Le frottis cervico-utérin est effectué par un médecin réalisant l’ examen périodique de santé formé à la réalisation technique de cet acte" : Il peut donc s'agir d'un gynéco, d'un médecin apte ou d'un biologiste formé.

Page 14 : "L’âge d’entrée dans le dépistage a été discuté par les professionnels de santé ayant collaboré à l’élaboration de la recommandation HAS de 2010 : il a été décidé de ne pas abaisser l’âge de début du dépistage avant 25 ans (à l’exception de la Guyane), contrairement à ce qui avait été suggéré dans le cahier des charges du dépistage du cancer du col de l’utérus publié par la Direction générale de la santé"

Page 15
Pour une femme entrant dans le dépistage, les deux premiers frottis doivent être faits à 1 an d’intervalle.
Pour une femmes déjà incluse dans le dépistageet ayant eu deux frottis normaux à 1 an d’intervalle à son entrée dans le dépistage, les frottis cervico-utérins doivent être poursuivis au rythme d’un frottis tous les 3 ans.En 2010, la HAS a confirmé ces modalités

Et pour finir : "Le dépistage annuel du cancer du col de l’utérus n’est pas conseillé, quel que soit l’âge, à l’exceptiondes femmes ayant une immunodéficience, comme par exemple les femmes séropositives pour le virus del’immunodéficience humaine (VIH)"

 

[Angele12]

@Bananapower
Merci d'être allée chercher ces informations claires et précises, qui je pense seront utiles à toutes ici

 

[Bananapower]

De rien.
De toute façon ça y est je suis agacée.
Vous en voulez une autre couche ?

Sur le site de l'assurance maladie (ça va on estime qu'ils savent de quoi ils parlent ?)

dépistage par frottis cervical
Le frottis : la seule façon de dépister le cancer du col de l'utérus
Le frottis est un examen gynécologique simple et efficace qui permet de détecter les lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l'utérus et ainsi de soigner plus précocement ce cancer, voire d'éviter son apparition. Il est donc important de le proposer systématiquement aux femmes.

Pour qui ?
La Haute Autorité de santé (HAS) recommande de réaliser un frottis cervical tous les 3 ans chez les femmes de 25 à 65 ans, après deux frottis consécutifs normaux faits à un an d'intervalle.

Où s'adresser ?
Le frottis peut être réalisé par un gynécologue, par un médecin généraliste ou par une sage-femme.
Il peut être également effectué dans certains laboratoires d'analyse de biologie médicale sur prescription médicale ou dans les centres d'examens de santé lors d'un bilan de santé.


Sinon de manière global, ce que j'ai pu trouver c'est que le gynécologue, la sage-femme et le médecin sont tous les 3 aptes à vous faire un suivi gynéco.
Il est vrai qu'il est recommandé de faire un suivi annuel.
Mais du coup pas la peine d'aller participer à la saturation des cabinets gynéco si de base vous n'avez pas d'indications particulières (antécédents, pathologie gynéco chronique ...).
Il suffit de profiter d'un RDV chez le médecin (et en général on s'y pointe au moins 1 fois par an) qui vous fera une palpation, qui vous fera un frottis si besoin, qui jettera un oeil dans la boite magique, et qui vous orientera vers un spécialiste si il observe une anormalité ou si vous lui évoquez des symptômes qui l'intrigue.
Ou aller voir une sage-femme. Ou votre gynéco si vous avez la chance d'en avoir un bien ET disponible.

Bref. On ne joue pas avec sa santé, on suit les recommandations (le rythme des dépistages) et on va consulter sans tarder si on observe des choses anormales au niveau gynéco.
Allez voir la personne qui vous convient et qui est apte (mieux vaut un bon généraliste qu'un gynéco maltraitant), faite un suivi régulier, et ne laissez pas trainer les choses anormales.

Bref. La même logique que le dentiste quoi.

 

[Angele12]

Moi ça m'énerve un peu de lire ça par contre car j'ai 21 ans et j'ai déjà subit trois frottis ( l'un était justifié )

 

[Bananapower]

Moi ça m'énerve un peu de lire ça par contre car j'ai 21 ans et j'ai déjà subit trois frottis ( l'un était justifié )

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[Angele12]

@Bananapower

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Pour en revenir indirectement à l'IVG, une fois l'infirmière scolaire, alors que j'étais interne à refuser de me fournir un test de grossesse :
- Non il faut le faire le matin, je suis pas la jusqu'à la fin de la semaine, reviens lundi
- Vous pouvez me le donner, je le ferais demain ?
- non je dois être avec toi pour voir le résultats avec toi.
- euuh... Non, mais même si je le fais dans ton bureau y'a pas moyen que je te donne le résultat.
- si si on sait pas comment tu réagira il te faut quelqu'un avec qui discuter des résultats.
- euuuuuuh.. Mes amis ? Ma mère ? Mais surement pas toi.
Résultats malgré mon insistance, elle ne me l'a jamais fournit. J'avais 16 ans, totalement en panique, pas une thune, mes amies m'ont donné de l'argent pour que je puisse aller en acheter un.

J'étais au CA du lycée, je me suis battue pendant trois ans que l'infirmière fasse de la com' sur le pass contraception, elle n'a jamais rien fait même pas poser une affiche. Idem dans les papiers d'informations, y'avait de tout ( IST, tabac, drogues) mais rien sur l'IVG et sa législation ( beaucoup pense encore qu'il faut être accompagnée de ses parents).
J'avais la chance de pouvoir parler de tout ça avec ma mère, mais les autres, celles qui n'osent même pas demander une plaquette de pilule ?

Si t'es pas informée de tout ça, tu peux te retrouver à subir un IVG qui aurait pu être évitée ( pass contraception) mais non ça serait trop simple.

 

[Ally-wonderland]

Wow je viens de lire jusqu'à la page 17 j'ai fini par lâcher et ai sauté directement à la page finale. J'avais quand même envie d'apporter ma pierre à l'édifice, pour ce qu'elle vaut. J'ai connu deux amies qui ont eu recours à l'IGV. Une amie qui l'a fait de manière très "libérée" : c'était un accident avec un mec occasionnel, il n'a jamais été question de le garder, elle n'a pas hésité une seule seconde, et n'a eu aucun souci particulier, que ce soit psychologique ou physique. J'avais été impressionnée à l'époque par son détachement et sa détermination. Pour moi, elle a choisi.
J'ai par contre une autre amie qui a pratiqué une IVG lorsqu'elle était étudiante, en couple, à cause d'un souci "d'accoutumance" à sa contraception (oui! ca arrive !) et sa décision n'était pas...un choix. C'était "rationnel", "raisonnable", puisqu'elle n"était pas dans de "bonnes conditions" pour accueillir un enfant, mais au fond d'elle-même, elle ne voulait pas avorter. Le pire étant lorsque son gynéco a tenté de la dissuader en lui disant "vous êtes vraiment sure ? C'est des jumeaux". Elle l'a très mal vécu, ça a été très dur pour elle, et pour moi même si ça reste un "choix", je reste persuadée qu'elle n'aurait pas voulu le faire.
Pour moi chaque IVG est unique, comme chaque motivation, chaque circonstance, chaque personne. Et généraliser c'est toujours le mal, de toutes façons.

Pour moi, la question de l'arrêt de travail ne se pose pas ; il devrait être au moins aussi systématique que quand j'ai une rhino-pharyngite. Je prends l'arrêt mais ne le dépose pas à mon employeur si je me sens. Pourquoi ça fonctionnerait pour une angine et pas une IVG ? (et non, le choix pour moi c'est pas une raison valable).

@Angele12 Ca me parait toujours dingue que des infirmières du collègue/lycée refusent l'éducation sexuelle. L'infirmière de mon collègue nous proposait tous les jeudi midis des "cours" sur les modes de contraception, les MST, et tout ce qui tournait autour de la sexualité. Si je suis aussi décomplexée sur le sujet, et si j'ai évité des tas de comportements à risque étant ado, c'est surtout grâce à elle, et je ne la remercierai jamais assez.

 

[Aelewen]

@Ally-wonderland tu as eu de la chance, des infirmières comme ça, il en faut plus dans les lycées.
Moi dans le mien, l'infirmière scolaire avait refusé de me donner une serviette hygiénique parce que je n'avais pas un euro sur moi...
Je ne vois pas comment qui que ce soit aurait pu oser aborder un sujet tel que l'IVG avec elle !

L'information au lycée, ça devrait vraiment être une priorité et pourtant moi je n'avais eu droit qu'à un cours avec une intervenante extérieure sur les maladies sexuellement transmissibles. Le message était clair, à part l'abstinence, point de salut !
J'ose espérer que ça a changé depuis mes années lycées (et non je ne suis pas si vieille ! )

 

[Ally-wonderland]

@Aelewen Oui et j'en prends conscience à chaque fois que je parle avec des amies de l'éducation sexuelle ! J'ai eu beaucoup de chance, et de ce que je constate en en parlant autour de moi, c'est assez exceptionnel.
Tu rajoutes à ça des parents hyper naturels, ouverts et enclins à la discussion sur le sujet, franchement j'ai eu beaucoup de chance.

 

[Freehug]

Beaucoup de monde va chez l'ophtalmo régulièrement par prévention, c'est même récommander d'y aller tout les 2 ans

Spoiler: N'imp ophtalmologie

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@Bananapower : ben, merci pour les infos parce que même si j'avais entendu parler des chlamydia, je connaissais pas du tout ces détails !

@Aelewen : mais euh... Bon qu'une infirmière de lycée soit une réac anti-IVG, je trouve ça lamentable et pas du tout professionnel, mais pas tellement étonnant. Par contre, qu'elle te fasse PAYER une serviette hygiénique ?? 1€ en plus ? Non mais installez un distributeur dans les toilettes des filles à ce compte-là, au moins il ne sera pas culpabilisant ! Pour tout te dire, je ne savais même pas que c'était légal de vendre des protections aux élèves. Que ce soit au collège ou au lycée, l'infirmière en donnait toujours, et ne rechignait que si une fille prenait l'habitude de venir se servir et n'apportait jamais les siennes.