Une auteure se fait passer pour un homme pour augmenter ses chances d'être publiée

[Anera]

Certes, mais ça concerne alors le livre lui-même et non le sexe de l'auteur (qui n'est pas un critère, en France, en SFFF, selon mon expérience).

Je ne suis pas franchement convaincue. Quant on compare les couvertures des livres de Marc Lévy et Guillaume Musso à d'autres histoires du même genre écrite par des femmes, leurs couvertures sont beaucoup plus "neutres" que ces dernières... Après, je ne m'y connais pas assez pour te donner une réponse vraiment développée à ce sujet, je n'y ai jamais réfléchi C'est le premier exemple que j'ai eu en tête, ce qui prouve quand même que ça reste loin d'être impartial.

Edit : Oui, je sais, on parle de SFFF, mais j'ai une culture merdique sur ce point, je fais ce que je peux

 

[Lady Stardust]

@Crazy mais tout est lié, non?
L'idée par exemple d'une litté "de filles" écrite par des filles avec un contenu "de filles" "pour filles" dans un contenant "de filles" "pour filles" promu par des éditeurs.
Avec des éditeurs qui rechignent, pour certains, à publier des écrits de femmes qui ne rentrent pas dans les cases de ce qu'il pensent être "une littérature de femmes".

Le sexisme prend des formes variées dans plein de domaines, je n'ai pas l'impresdion que le monde de l'édition / de la littérature y échappe, à cette variété (niveau préjugés sexistes par exemple, que ce soit contenus, contenants, auteurs homme comme femmes, communication, etc).

 

[Crazy]

@Crazy mais tout est lié, non?
L'idée par exemple d'une litté "de filles" écrite par des filles avec un contenu "de filles" "pour filles" dans un contenant "de filles" "pour filles" promu par des éditeurs.
Avec des éditeurs qui rechignent, pour certains, à publier des écrits de femmes qui ne rentrent pas dans les cases de ce qu'il pensent être "une littérature de femmes".

Pas tout à fait (selon mon expérience : SFFF francophone) : d'une part, en faisant ça, on se prive de qualité (et non, tous les éditeurs ne cherchent pas *que* à faire du chiffre) ; d'autre part, le fait que le produit ait été fait par une femme n'as pas d'importance du moment qu'il rentre dans les autres cases. Au besoin, on dira à l'auteur "prenez un pseudo".

Le sexisme prend des formes variées dans plein de domaines, je n'ai pas l'impresdion que le monde de l'édition / de la littérature y échappe, à cette variété (niveau préjugés sexistes par exemple, que ce soit contenus, contenants, auteurs homme comme femmes, communication, etc).

Je suis d'accord avec toi : le sexisme est encore présent un peu partout, hélas. Néanmoins, le sujet insistant sur l'importance (ou non) du sexe de l'auteur, je me permets de dire que ce n'est pas le cas partout, sur ce point ^^

 

[Erinaco]

Elle a eu quand même un sacré cran cette femme, je suis fan ! N'empêche que ça fait froid dans le dos, de se dire que des milieux qui ont d'antan était davantage féminins; les salons littéraires, la littérature, la poésie, il ne faut pas oublier qu'avant ces lieux étaient jugés trop peu dignes pour les hommes. Alors rendons à César, ce qui est à César. Ou plutôt, rendons à Cléopâtre, ce qui est à Cléopâtre, et toc!

 

[agapanthe7]

La litterature n'a jamais ete qu'affaire de femmes...
Les salons litteraires ne representent qu'une portion congrue de la Litterature. Surtout sur 20 siecles.