Je pense qu'avec ce type d'assimilation Hitler/mal/dangers -dangers du sida, donc-, facile,, violente et un peu tordue il faut le dire, le but était de toucher la plus grande tranche de gens possible, et en priorité les jeunes. Image et violence du message/ascenseur émotionnel pour la pub = public touché, marqué, du moins on en parle et tant que ça reste dans un coin de la tête (sida=danger = se protéger), c'est positif -aucun jeu de mot glauque- Le problème c'est que l'on franchit vite la limite du malsain lorsque l'on touche aux personnes...
Voilà pourquoi je trouve qu'il n'a pas été judicieux d'utiliser la personnification de cette idée dans un personnage historique et pas n'importe lequel... le fait même que le danger soit personnifié dérange, comme si effectivement, le malade qui a un rapport sexuel était le mal, le danger. Or c'est bien de la maladie que l'on parle. Donc, à y aller avec de gros sabots, à manquer ainsi de subtilité sous prétexte de toucher le maximum de personnes, ce genre de campagne peut facilement manquer à ses objectifs premier, renforcer certains malentendus et incompréhensions quant au virus.