@Selby Malheureusement, ce que tu décris est un phénomène banal quand on est végé. Les gens n'aiment pas changer, encore moins quand ils ont la sensation qu'ils y perdraient trop. Pour beaucoup, une alimentation sans viande, sans poisson et potentiellement sans laitage ni œuf, ce serait synonyme de perdre tout ce qui est bon à manger et donc de ne faire que des sous-repas pour toujours. De plus, ces produits ont une valeur sociale importante et inconsciemment on évite de se mettre dans une position qui nous désolidariserait des autres.
Le végétarisme est une question qui dérange, parce que d'un côté les gens ne veulent pas blesser et tuer des animaux et que même sans connaître à fond ce qui se passe dans les exploitations, ils sont conscients du problème (cela se voit même dans notre langage, quand on dit "c'était une véritable boucherie" ou "ils ont été envoyés à l'abattoir"). La "solution" consiste alors à se prouver qu'il est impossible de changer ce problème. Et donc que le végétarisme n'est pas viable. Parce que ça rend malade, parce que ça prive "des bonnes choses", etc.
N'oublie pas qu'un bon argumentaire ne suffit pas, chacun a besoin d'un temps de chemin personnel. Toi, tu t'intéresses aujourd'hui à ce sujet parce que tu as terminé ce chemin, mais d'autres ne l'ont encore même pas commencé. La patience est de mise si on veut convaincre. Procède par étapes : ta priorité, ce n'est pas que tes proches approuvent le végétarisme, mais que tu puisses faire tes petits essais et changer peu à peu ton alimentation. Je pense que ta famille sera plus ouverte à de petits changements par ci par là qu'à une confrontation directe.
Si je peux me permettre quelques conseils...
- ne cherche pas à être une végé parfaite. Parfois on a l'impression que pour donner une bonne image de notre cause, il faut être impeccable sur tous les plans. Mais de toute façon, quand on veut trouver un argument anti-végé, on le trouve, qui que soit l'interlocuteur ;
- la confrontation peut être fatigante, il faut se relâcher et ne pas chercher à militer en permanence avec tout le monde ;
- le végétarisme ne doit pas être une contrainte, que ce soit alimentaire ou social. Sois d'abord végé pour toi-même, explore, apprends, progresse à ton propre rythme.
Personnellement, j'ai choisi de devenir végé par éthique et par écologie, ce qui fait qu'au début j'ai beaucoup assimilé sur ces questions-là. Je voulais être prête à répondre à tout. Au bout d'un moment, j'ai été fatiguée par cette tension et j'ai décidé de revenir à quelque chose de plus personnel. J'ai cherché des recettes qui me faisaient plaisir, j'ai testé des produits, j'ai acheté des livres de cuisine... et je me suis passionnée pour la cuisine végétale ! Et paradoxalement, je suis devenue plus difficile à attaquer, parce que les gens voient que je ne me prive pas (et parce que je leur fais à manger et qu'ils se régalent éhé).
Le végétarisme est une question qui dérange, parce que d'un côté les gens ne veulent pas blesser et tuer des animaux et que même sans connaître à fond ce qui se passe dans les exploitations, ils sont conscients du problème (cela se voit même dans notre langage, quand on dit "c'était une véritable boucherie" ou "ils ont été envoyés à l'abattoir"). La "solution" consiste alors à se prouver qu'il est impossible de changer ce problème. Et donc que le végétarisme n'est pas viable. Parce que ça rend malade, parce que ça prive "des bonnes choses", etc.
N'oublie pas qu'un bon argumentaire ne suffit pas, chacun a besoin d'un temps de chemin personnel. Toi, tu t'intéresses aujourd'hui à ce sujet parce que tu as terminé ce chemin, mais d'autres ne l'ont encore même pas commencé. La patience est de mise si on veut convaincre. Procède par étapes : ta priorité, ce n'est pas que tes proches approuvent le végétarisme, mais que tu puisses faire tes petits essais et changer peu à peu ton alimentation. Je pense que ta famille sera plus ouverte à de petits changements par ci par là qu'à une confrontation directe.
Si je peux me permettre quelques conseils...
- ne cherche pas à être une végé parfaite. Parfois on a l'impression que pour donner une bonne image de notre cause, il faut être impeccable sur tous les plans. Mais de toute façon, quand on veut trouver un argument anti-végé, on le trouve, qui que soit l'interlocuteur ;
- la confrontation peut être fatigante, il faut se relâcher et ne pas chercher à militer en permanence avec tout le monde ;
- le végétarisme ne doit pas être une contrainte, que ce soit alimentaire ou social. Sois d'abord végé pour toi-même, explore, apprends, progresse à ton propre rythme.
Personnellement, j'ai choisi de devenir végé par éthique et par écologie, ce qui fait qu'au début j'ai beaucoup assimilé sur ces questions-là. Je voulais être prête à répondre à tout. Au bout d'un moment, j'ai été fatiguée par cette tension et j'ai décidé de revenir à quelque chose de plus personnel. J'ai cherché des recettes qui me faisaient plaisir, j'ai testé des produits, j'ai acheté des livres de cuisine... et je me suis passionnée pour la cuisine végétale ! Et paradoxalement, je suis devenue plus difficile à attaquer, parce que les gens voient que je ne me prive pas (et parce que je leur fais à manger et qu'ils se régalent éhé).
Mais d'un côté ça m'énerve parce qu'elle n'a même pas cherché à se renseigner elle-même, elle reste sur des préjugés faux alors qu'elle n'a jamais cherché à comprendre ce sujet qui pourtant me tient à coeur...
. On m'a recommandé un documentaire à montrer à nos familles sceptiques mais je ne l'ai moi-même toujours pas regardé. Celles qui l'ont vu, qu'en pensez-vous ? Il s'agit de La Santé dans l'Assiette de Lee Fulkerson. Le film suit le docteur Colin Campbell, sans doute le même que pour le bouquin L'Enquête Campbell ? (que je n'ai pas lu non plus... je fais une mauvaise donneuse de conseils
)
. Rassure-toi (enfin, je suis sûre que tu le sais déjà, ce sont tes parents à qui je devrais dire ça), j'ai rencontré des enfants et ados végéta*iens (qui ont grandi en l'étant —d'ailleurs, y en a-t-il parmi les Madz ?) et ils ne sont pas amorphes, ils sont autant (voire plus, mais je ne suis pas très objective
) plein de vie que des omnis !
)

Dans la recette, il faut 5 gros oignons. Comme mon moule est plus petit que les moules "normaux", j'en ai coupé 3. Il me reste environ un oignon coupé en lamelles que je n'ai pas pu mettre. Par contre j'ai fait mon appareil avec les mêmes quantités que celles indiquées dans la recette, donc logiquement ça aurait dû faire trop. J'ai trouvé que ça ne faisait pas assez
D'ailleurs j'avais jamais mangé de tahin avant, c'est vraiment pas bon ce truc
J'ose même pas essayer sur une tartine. Dans le houmous, je trouve que ça donnait un arrière-goût amer (mais une mauvaise amertume). Peut-être que je réessaierai avec juste un cuillère à soupe.
) car je suis déjà habituée à surveiller ce que je mange ! Et si je pouvais même perdre un peu de poids ce serait la cerise sur le gâteau 

