Ce terme ne convient pas aux personnes auxquelles ce dit-terme s'applique ? J'aimerai avoir des sources sur ça, parce que je ne crois pas avoir déjà vu une source chiffrée sociologique sur la prévalence et l'utilisation du mot transsexuel avec des transsexuels, fait avec un échantillon aléatoire. J'ai vu des gens auxquels cela convenait parfaitement, et moi ça me convient aussi. Je ne comprends pas pourquoi ce mot dérange.Ce n'est pas parce que des recherches utilisent un terme qui ne convient pas aux personnes auxquelles ce dit-terme s'applique, que tu peux dire "bah tant pis" et continuer à l'utiliser Je me doute aussi que tu ne sois pas la créatrice de cette affiche, mais un simple "désolée de l'emploi du terme transsexuel au lieu de transgenre je n'ai rien trouvé de mieux" entre parenthèses aurait très bien fait l'affaire. Je suis tellement pas la personne la mieux apte à balancer ses connaissances sur la transidentité et tout ce qui s'y rapporte, mais s'il y a bien une chose que j'ai compris, c'est que (au moins) la bonne majorité refuse transsexualisme et préfère transgenre.
En faisant des recherches, j'ai vu sur la page Wikipédia notamment que :
Sachant que le transsexualisme est effectivement une pathologie neurologique qui cause une très grande souffrance/détresse, l'affirmation du contraire est dérangeante face aux preuves que j'ai amené et au fait que la dépathologisation d'une condition comme celle-ci peut littéralement tuer (pas de remboursement de la sécu, pas d'ALD, pas de transition, etc etc). De plus, si on regarde la racine de "transsexuel", il s'agit de "trans" (passer de à) et "sexuel" (sexe) donc passer d'un sexe à l'autre. Ce qui n'a, en effet, rien à voir avec l'orientation sexuelle. Ces raisons ne sont donc pas valables, quand bien même les "militants" (qui ne sont pas forcément trans) veulent penser l'inverse. On pourrait se dire que c'est pas un trouble mental dans le sens où ce n'est pas une folie ou une psychose (ce que ça n'est pas puisqu'on a des preuves biologiques que le trouble existe), mais ça reste une condition neurologique invalidante qui tue.Le nom « transsexualisme » et l'adjectif « transsexuel » ne sont plus utilisés ni par les militants ni par les psychiatres14,15,16,17,18, d'une part parce que le genre est indépendant de la sexualité (Christine Jorgensen écrivait déjà en 1979 : « le genre n'a rien à voir avec qui vous mettez dans votre lit, il concerne l'identité »19), d'autre part parce qu'ils sont considérés comme pathologisants, ayant été initialement utilisés par des psychiatres dans les années 19505,20. L'expression « syndrome de Benjamin » a aussi été employée dans ce contexte. Le « transsexualisme » a été inclus en 1980 dans la liste des troubles mentaux (DSM) établie par l'Association américaine de psychologie (APA)21 ; au fur et à mesure des révisions de ce document, le terme a été remplacé par « trouble de l'identité sexuelle » puis « dysphorie de genre ». De même, la 11e version de la Classification internationale des maladies de l'OMS a remplacé le « transsexualisme » par l'« incongruence de genre ».
D'ailleurs, il y a au moins un autre francophone qui s'appelle lui-même transsexuel : http://ftm-transsexuel.info/ C'est même dans le nom du site (et c'est un très bon site, un peu pas à jour par contre).
Mes pronoms sont masculins, je vais le rajouter quelque part.
Et encore une fois, je trouve ça bien dommage. Surtout qu'ici on ne parle pas de fiction mais de (neuro)biologie. Après, je ne te force pas à lire tout ça, c'est pas très grave si tu décides de ne pas t'y attarder parce qu'un mot te dérange.Si je lis le résumé d'un livre et que dans ces quelques lignes je vois/prédis un passage ou une intrigue qui va me déplaire, je vais pas lire les deux/trois/plus cent pages pour savoir si j'aurais eu raison ou tort de lire ce livre. Je préfère passer à autre chose et dire "okay, my bad" si effectivement cette intrigue ou quoi n'était pas telle que je me l'imaginais/le pensais.
Alors, encore une fois garde à l'esprit que je suis pas neurobiologiste, donc je vais faire de mon mieux pour expliquer, et j'espère être clair. Comme tu dois le savoir c'est difficile de voir ce qui se fait entre nature et culture au sein des cerveaux, et surtout des êtres humains, parce que notre environnement social change un peu sa façon de fonctionner. Mais il y a des paramètres qui ne changent généralement pas, par exemple la matière blanche/grise, quelques parties du cerveaux sont physiologiquement différentes (un peu comme les mains des gens, si tu regardes, tu verras que les hommes ont dans leur grande généralité, de plus grosses mains que les femmes). Est-ce que "ça veut" dire qu'ils sont biologiquement différent quand il s'agit de réagir/sentir/raisonner, pas sûr, en tout cas je me permettrais pas d'affirmer que cela vienne du cerveau. Ce qu'on sait c'est que c'est sans doute la raison pour laquelle les personnes trans sentent que leur genre ne corresponde pas à leur sexe.J'ai cru comprendre (j'ai essayé de lire les articles mais mon anglais est pas au point), que les connexions étaient différentes. Qu'est ce que ça implique ? Est ce que ça voudrait dire que les femmes et les hommes sont biologiquement différent quant il s’agit de réagir, sentir, raisonner ?
Encore une foi je suis désolée, ça s'éloigne un peu du sujet "veille transmédicalisme", mais je suis vraiment intéressée !
Les hormones par contre, prennent une grande part dans la façon dont on réagit, se sent, et raisonne et elles changent le cerveau en accordance, physiologiquement (dans le cas des personnes trans, afin qu'ils soient du bon sexe), mais aussi dans les comportements. J'ai lu beaucoup de témoignages de personnes sous hormonothérapies qui avaient changé leur façon d'appréhender leur sexualité, ou quelques effets de leurs humeurs. Moi-même j'ai pu expérimenter cela un peu. Ça ne change pas une personne, bien sûr, mais quelques comportements sont influencés (notamment sexuellement).
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S030645301100374X
"Toutes ces observations suggèrent que la testostérone change la microstructure de matière blanche chez les FtM."All these observations suggest that testosterone treatment changes white matter microstructure in FtMs.
https://eje.bioscientifica.com/view/journals/eje/155/suppl_1/1550107.xml (sur un groupe de personnes trans)
"Comparé aux contrôles les traitements anti-androgènes + oestrogènes ont diminué le volume du cerveau des sujets MtF à des proportions femelles, pendant que le traitement androgène chez les sujets FtM ont augmenté la taille totale du cerveau et le volume de l'hypothalamus à des proportions mâles." (Car oui les hommes ont un cerveau un peu plus gros en moyenne comparé aux femmes, mais pas de panique, apparemment les femmes l'utilisent mieux).Results: Compared with controls, anti-androgen + estrogen treatment decreased brain volumes of male-to-female subjects towards female proportions, while androgen treatment in female-to-male subjects increased total brain and hypothalamus volumes towards male proportions.
Enfin, ce n'est pas grave, je trouve ça intéressant aussi et finalement ça se voit surtout grâce aux personnes trans de ces études, donc même si ce n'est pas exactement dans le sujet, la recherche dans le domaine semble l'être un peu.
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