Ah la gym à l'école
Y'a deux moments qui m'ont marquées à la gym (tous les deux en secondaire, avec la même prof) :
- L'acceptation des limites physiques : comme d'autres, je ne vois pas en relief (et je me suis abstenue de le mentionner parce que j'imagine ma prof aurait dit "c'est n'importe quoi") et j'ai un petit problème aux mains qui m'empêche de faire certaines choses. Comme le handball par exemple, ou le lancer du poids, bref des trucs plic-ploc. J'avais essayé de l'expliquer à ma prof, en lui disant "écoutez j'ai ça, je veux bien participer à tout mais y'a des trucs que je vais pas réussir à faire dans les règles de l'art, donc si ça ressemble à rien quand ça touche à ça, bah voilà, svp arrêtez de me dire que j'ai rien compris et de que je suis nulle". Elle a bien bien nié l'histoire, donc je suis retournée à l'école avec un mot de mon médecin spécialiste + un mot de mon papa. Elle a toujours bien bien nié l'histoire . Mon papa a donc pris rendez-vous avec elle, rendez-vous auquel elle est arrivée en retard et a eu le culot de dire "oui bon dépêchez-vous, j'ai pas que ça à faire". Mon papa, qui avait pris congé juste pour aller lui causer, est devenu tout rouge et lui a expliqué le fond de sa pensée. Elle n'a strictement rien adapté et s'est juste contentée de faire comme si je n'existais pas pour le restant des cours
- La cohérence et l'honnêteté : toujours avec la même prof, j'ai passé six mois avec un poignet dans le plâtre. D'habitude quand on a un pépin physique qui fait rater la gym, on est envoyé à l'étude et on fait un petit travail crétin. Mais comme six mois c'était un peu long, la prof m'a dit "bon bah tu viens, et tu arbitreras, tu participeras sans jouer". Bon très bien, j'arbitre, je range des trucs, bref je participe. Arrive la fin de l'année, et elle se ramène comme une fleur en me disant "et alors il est où ton travail ?". Moi "bein vous aviez pas de travail, vu que de toute façon j'étais pas à l'étude mais en cours de gym". "Ah non non non non" Je suis un peu têtue, je continue à dire non, plein de petits camarades en sports-études me proposent des trucs qu'ils ont déjà faits et que je pourrais lui donner sans devoir rien faire, mais je suis têtue, c'est la première fois qu'un prof me ment de façon aussi éhontée. Plein de petits camarades en parlent à l'éducateur, parce qu'ils sont d'accord avec moi, blabla, rien n'y fait. Mon papa, têtu lui aussi, prend rendez-vous avec la directrice, hop on y va. La directrice "oui bon, c'est un peu compliqué comme histoire, mais vous savez, je peux pas aller à l'encontre de la prof, donc voilà, allez c'est rien, rends un travail et tout rentrera dans l'ordre, c'est le plus simple"
J'ai jamais rendu de travail, j'ai eu zéro, j'étais en échec à l'année, c'est passé en conseil de classe, et j'ai pas eu mon prix de latin à cause de cet échec (que ma prof de latin n'a du coup donné à personne, mais expliquez-moi le rapport entre le latin et le cours de gym ?).
Et vous voulez savoir la bonne blague ? Pendant que la prof clamait sur tous les toits que de toute façon, j'aimais pas le sport...je faisais environ 6h de sport par semaine . J'ai toujours fait du sport en-dehors de l'école, en club, mais c'est clairement pas grâce à l'école.
Y'a deux moments qui m'ont marquées à la gym (tous les deux en secondaire, avec la même prof) :
- L'acceptation des limites physiques : comme d'autres, je ne vois pas en relief (et je me suis abstenue de le mentionner parce que j'imagine ma prof aurait dit "c'est n'importe quoi") et j'ai un petit problème aux mains qui m'empêche de faire certaines choses. Comme le handball par exemple, ou le lancer du poids, bref des trucs plic-ploc. J'avais essayé de l'expliquer à ma prof, en lui disant "écoutez j'ai ça, je veux bien participer à tout mais y'a des trucs que je vais pas réussir à faire dans les règles de l'art, donc si ça ressemble à rien quand ça touche à ça, bah voilà, svp arrêtez de me dire que j'ai rien compris et de que je suis nulle". Elle a bien bien nié l'histoire, donc je suis retournée à l'école avec un mot de mon médecin spécialiste + un mot de mon papa. Elle a toujours bien bien nié l'histoire . Mon papa a donc pris rendez-vous avec elle, rendez-vous auquel elle est arrivée en retard et a eu le culot de dire "oui bon dépêchez-vous, j'ai pas que ça à faire". Mon papa, qui avait pris congé juste pour aller lui causer, est devenu tout rouge et lui a expliqué le fond de sa pensée. Elle n'a strictement rien adapté et s'est juste contentée de faire comme si je n'existais pas pour le restant des cours
- La cohérence et l'honnêteté : toujours avec la même prof, j'ai passé six mois avec un poignet dans le plâtre. D'habitude quand on a un pépin physique qui fait rater la gym, on est envoyé à l'étude et on fait un petit travail crétin. Mais comme six mois c'était un peu long, la prof m'a dit "bon bah tu viens, et tu arbitreras, tu participeras sans jouer". Bon très bien, j'arbitre, je range des trucs, bref je participe. Arrive la fin de l'année, et elle se ramène comme une fleur en me disant "et alors il est où ton travail ?". Moi "bein vous aviez pas de travail, vu que de toute façon j'étais pas à l'étude mais en cours de gym". "Ah non non non non" Je suis un peu têtue, je continue à dire non, plein de petits camarades en sports-études me proposent des trucs qu'ils ont déjà faits et que je pourrais lui donner sans devoir rien faire, mais je suis têtue, c'est la première fois qu'un prof me ment de façon aussi éhontée. Plein de petits camarades en parlent à l'éducateur, parce qu'ils sont d'accord avec moi, blabla, rien n'y fait. Mon papa, têtu lui aussi, prend rendez-vous avec la directrice, hop on y va. La directrice "oui bon, c'est un peu compliqué comme histoire, mais vous savez, je peux pas aller à l'encontre de la prof, donc voilà, allez c'est rien, rends un travail et tout rentrera dans l'ordre, c'est le plus simple"
J'ai jamais rendu de travail, j'ai eu zéro, j'étais en échec à l'année, c'est passé en conseil de classe, et j'ai pas eu mon prix de latin à cause de cet échec (que ma prof de latin n'a du coup donné à personne, mais expliquez-moi le rapport entre le latin et le cours de gym ?).
Et vous voulez savoir la bonne blague ? Pendant que la prof clamait sur tous les toits que de toute façon, j'aimais pas le sport...je faisais environ 6h de sport par semaine . J'ai toujours fait du sport en-dehors de l'école, en club, mais c'est clairement pas grâce à l'école.
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