Commentaires sur « J’ai moins de patience avec les fêtes de merde » : quand arrêter de boire bouleverse la vie sociale

[Charlotte Arce]

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« J’ai moins de patience avec les fêtes de merde » : quand arrêter de boire bouleverse la vie sociale

 

[Griffith]

C'est quand même grave de se voir reprocher de ne pas boire d'alcool avec des gens du TRAVAIL C'est bien la France ça, et sa tradition àlakon

 

[nip33]

@Griffith , et mon conjoint a souvent droit à "t'es un faux réunionnais car tu bois pas", dans le cadre du boulot au repas de fin d'année, il bosse qu'avec des mecs (bien relous),

et moi j'y ai droit aussi, à la fête des voisins!! et je pense que c'est pas prêt de changer!!!

 

[Vintage Phonic]

Ca m'agace les gens qui "forcent" les autres à boire quelle que soit la raison, c'est leur choix, point.

Spoiler: Blabla perso

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[Lune0103]

Pareil que ma VDD, le boulot, ça a été l'enfer. Apéros toutes les deux semaines, open bar à la sortie d'entreprise, culture extrême du "work hard, play hard". En temps normal, je ne bois pas, même pas aux grandes occasions. Ben il a fallu 6 mois pour que je finisse par craquer et suivre le mouvement. Depuis, je suis partie et mon nouveau travail n'a pas du tout cette ambiance et tant mieux.

 

[Papillon Bleu]

Je confirme le problème de l'alcool au boulot, dans les boites où je suis passée, il y avait toujours des pots d'organisés et il est très difficile de refuser de boire.

Avec certain.e.s potes aussi... Il y en a que je ne vois plus en partie à cause de ça : il devenait impossible de les voir en soirée, même en tête à tête, sans subir une pression de dingue pour boire un verre d'alcool.

Comme si c'était la condition obligatoire pour passer un bon moment...Peut-être aussi parce que j'avais beaucoup fait la fête avec ces personnes. Comme @Vintage Phonic, je reconnais que j'ai pas mal abusé... Mais bon, on a quand même le droit d'évoluer, d'avoir d'autres envies. De ne pas non plus vouloir boire à chaque fois.

Quelque part, cette injonction à boire est très violente : c'est comme si nos envies, nos désirs, notre personnalité n'avaient aucune importance. Ce qui compte, c'est de respecter ce rituel imposé...

Aujourd'hui, je ne bois quasiment plus. Du coup, quand je me sers un verre, je l'apprécie vraiment.

 

[nip33]

désolée du DP, mais j'avoue que je suis choquée par cette pression à boire au boulot racontée par les VDD, des apéros toutes les deux semaines , jamais vu ca!!

Par contre malgré la pression, je ne me suis jamais forcée à boire, je tiens toujours tête, mon conjoint aussi!! surtout si on conduit après, ce serait irresponsable !

par contre quand un ou une collègue fait un after chez lui/elle (exemple pour un départ à la retraite), je me doute bien que l'alcool va couler à flot, du coup je reste chez moi, comme je suis asociale, c'est pas un problème, surtout quand je vois les photos après (en général après avoir consommé), je me dit que j'ai eu raison, parce que l'alcool peut faire faire des trucs qu'on pourrait regretter après, et quand il s'agit du boulot, bin ca peut nous mettre dans une situation inconfortable!!!

 

[KtyKonéko]

Je fais partie des personnes qui n'ont jamais bu d'alcool
Et mes collègues au début me regardaient comme une Alienne, car en plus je ne bois pas de café non plus. Face à leurs étonnements, j'ai fini par dire que je trouvais dégoûtant le goût et l'odeur de l'alcool... Aujourd'hui, on me fout la paix avec ça et ça vaut mieux car je n'ai plus la patience de me justifier.

il y a des aliments qu'il faut obligatoirement aimer, sous peine d'être taxée d'anormale : alcool, café mais aussi les frites et le chocolat

 

[Griffith]

@KtyKonéko Team "je n'aime pas le café et l'alcool"
En plus de ne pas aimer le goût, l'un comme l'autre ont vraiment de mauvais effets sur mon organisme (l'alcool je ne le tiens pas, et le café me bousille l'estomac).
Moi, mes boissons chaudes c'est la tisane, la chicorée et le chocolat chaud (et un peu le thé, mais je fais gaffe à l'effet excitant de la théine, et aussi il ne faut pas le boire n'importe quand car ça absorbe le fer)

 

[KtyKonéko]

J'ai lu, ou vu, jen'saisplusOù que le fait de tenir l'alcool avait présenté un avantage évolutif au cours de l'évolution de l'être humain, et certains animaux (pour manger-digérer un fruit fermenté par exemple) (tout comme le fait de digérer le lactose une fois devenu adulte)

au vu des risques que font courir l'alcool (cancer, comportements désinhibés et dangereux pour soi ou les autres, accidents de voiture...) je ne suis plus certaine que cet avantage évolutif soit réellement un avantage

 

[Myllypuro]

Je n’ai jamais bu d’alcool de ma vie et j’ai réalisé après avoir écouté le dernier podcast de « vivons heureux avant la fin du monde » à quel point le fait de ne pas boire d’alcool avait eu et a encore une influence sur ma vie sociale. J’étais une petite fille très extravertie et des l’adolescence j’ai été qualifiée de « timide » on m’a de moins en moins invité à des fêtes… aujourd’hui en tant qu’adulte je ne suis jamais invitée aux fêtes entre collègues et j’ai une image de « coincée » alors que les gens généralement m’aiment bien et j’aime bien rigoler… mais lorsque tout le monde boit, celui qui ne boit pas apparaît nécessairement comme « coincé » vu qu’il n’est pas dans la détente procurée par l’alcool. Bref ça m’a foutu un coup de comprendre comment l’alcool avait eu un impact négatif toute ma vie sur ma vie sociale précisément parce que je ne bois pas.

 

[Chat-au-Chocolat]

Je trouve ça fou, personnellement, que l'alcool soit à ce point banalisé. Genre la personne "anormale", c'est celle qui ne boit pas. Allô ? Remplacez l'alcool par un rail de coke (les deux sont une drogue, by the way) et vous verrez à quel point c'est absurde.

Je n'ai jamais beaucoup bu (et aujourd'hui je ne bois quasiment jamais, à part la traditionnelle coupe de champagne à Noël et aux anniversaires), parce que je ne traînais pas dans des milieux fêtards, et ça me choque vraiment de voir à quel point tout le monde ou presque considère l'alcool comme un truc banal, alors que ça ne l'est PAS. Des fois, j'ai carrément l'impression que la majorité des Français.e.s sont alcooliques, sans le savoir (parce que l'alcoolique, c'est toujours l'autre bien sûr). En même temps, dans un pays où le fric compte 1000 fois plus que la santé publique, et où les lobbies règnent en maîtres, est-ce vraiment étonnant ?