Je m'en veux de penser ça, mais j'ai parfois beaucoup de mal avec la famille de mon copain
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En conclusion : riche, moi ? Jamais !
L’argent a mauvaise presse en France et ce n’est pas pour rien si la définition d’un seuil de richesse intéresse peu les plus favorisés. Il n’est pas « convenable » de faire étalage de sa richesse et de très mauvais goût de se dire « riche ». Les catégories les plus aisées ont tout à gagner à cette pudeur collective qui masque la réalité des niveaux de vie des plus favorisés. À l’inverse, les difficultés de vivre des riches (travail harassant, déboires familiaux, etc.) sont sans cesse mises en scène pour rappeler aux plus pauvres le bonheur qu’ils ont de vivre de peu.
Est-on vraiment « riche » avec 3 500, 5 000 ou même 10 000 euros par mois ? À ces niveaux, on reste modeste par rapport aux patrons des plus grandes entreprises. Il existe, au sein des populations les plus riches, des écarts de taille. Entre le cadre supérieur et une partie des grands patrons qui perçoivent plusieurs centaines d’années de smic chaque année, les niveaux de vie sont incomparables. Bref, on est toujours le pauvre d’un autre, surtout en France.