Qu'est-ce que vous êtes prolifiques sur ce fil, j'ai du mal à suivre...
Il y a beaucoup de remarques blessantes, internet ou pas, il serait peut-être bon de trouver l'art et la manière de le dire avec respect et gentillesse.
Non, je ne pense pas. "Il y a de tout sur cette terre" aimait à dire ma grand-mère. J'ai eu par exemple une longue conversation avec ma meilleure amie dernièrement car elle m'a demandé "Comment fais-tu pour travailler sans un patron? Moi j'en ai besoin."
Et même si c'était le grand rêve de tout un chacun.e, pourquoi certain.e.s n'auraient-elles pas le droit de le vivre?
Dans ton argumentation, il y a l'idée qu'être femme au foyer n'est pas un vrai travail, que le pauvre monsieur se tue à la tâche quand madame mène une vie ("plus") tranquille. Pour moi, c'est seulement une répartition des tâches différentes à partir du moment où la personne au foyer prend en charge le travail du quotidien (au sens large). Le féminisme (ou du moins l'un des nombreux courants du féminisme), ce n'est pas abolir une certaine répartition des tâches, c'est donner à chacun.e, homme, femme ou autre, la possibilité de choisir librement et de façon éclairée.
Moui, mais j'ai précisé que c'était ce que "presque tout le monde voulait". Le presque avait une signification.
Et j'estime que non, ça n'a rien à voir de faire le ménage, faire la cuisine, et avoir un vrai boulot. Un vrai boulot ça a tendance à être aliénant, ça signifie (le plus souvent) de se lever à une heure précise, de prendre les transports (ce qui est crevant), de rester à bosser x heures d'affilées avec des maigres pauses. Faire le ménage chez soi c'est pas aussi aliénant. Et je considère que ce n'est pas un vrai boulot puisque la majorité des gens sont capables de cumuler les deux, ce qui veut tout bonnement dire que ça prend bien moins de temps de s'occuper d'une maison que d'aller au boulot. Ce qu'en fait elle exprime très bien dans l'article, puisqu'elle dit qu'elle a plein de temps pour faire d'autres choses.
Je trouve ça tendu d'ailleurs l'idée que c'est un vrai travail d'être "une femme au foyer". Va le dire aux personnes qui bossent 35h et +, qui se tapent une heure de trajet par jour, si c'est comparable. Ca n'apporte pas le même degré de fatigue et encore moins le même temps libre.
Par contre, élever des enfants, là oui, c'est différent. C'est probablement pas aliénant, mais c'est presque aussi éreintant que d'aller bosser.
Donc pour moi si, c'est une vie tranquille que d'être femme au foyer dans une vie de couple, t'as vite-fait le tour des tâches domestiques, et t'as beaucoup de temps pour toi, et t'as aucune de ces contraintes désobligeantes liées au travail. Et c'est un choix de vie, je dis pas qu'elles ont pas le droit de le vivre, je dis juste que c'est pas un choix que je pourrais faire par respect pour mon copain (et pour moi-même aussi d'ailleurs). Je pourrais pas être égoïste et simplement vivre ma vie tranquille, m'occuper de 2-3 trucs relous, et savoir qu'à côté lui se tape des journées de 8h de boulot qui le fatiguent.
Après, si c'est un work-a-holic, qu'il adore son métier, qu'il n'y a rien d'aliénant et d'éreintant dedans, pourquoi pas, mais ça me parait rare cette situation vu le monde actuel.