A titre perso, je crois que si je vis si bien la question "compte commun, argent de la famille, l'Homme trime pour gagner le pain du foyer à la sueur de son front", c'est aussi parce qu'on a été dans la situation inverse. Je bossais quand il était étudiant. C'est moi qui payais tout. Je sortais fièrement ma carte pour les restos, les sorties, etc... Donc je sais qu'il n'y a pas de malaise pour lui à ce niveau. D'accord, il ne se prélassait pas à la maison pendant que je faisais mes 50h/semaine, et on savait que c'était temporaire. Mais ça m'a prouvé qu'il n'y avait aucun relent sexiste au sujet de l'argent. Il le vivait bien. Moi aussi.
C'est clairement un luxe d'avoir un des conjoints au foyer, et c'est inutile de se voiler la face à ce sujet. Combien de gens voudraient pouvoir s'occuper à plein temps de leurs enfants, et n'en ont pas la possibilité financière ? Oui, on est privilégiés. C'est vrai. Est-ce honteux ? Je vous laisse juger.
Je ne rejette pas la société de consommation, le capitalisme, tout ça. J'ai choisi, en accord avec mon mari, au prix de sacrifices financiers (enfin, je précise parce que l'expression est risible pour ceux qui galèrent : deux salaires seraient mieux qu'un pour dépenser de l'argent pour des tas de trucs, mais un seul suffit pour faire vivre la famille, et je répète que c'est déjà un luxe ) de mettre ma famille au centre de ma vie. On pourrait avoir plus d'argent si on était deux à bosser, mais ce n'est pas nécessaire. On peut vivre très bien sans partir en vacances tous les ans, sans avoir de belle voiture ou de belle maison. On essaie simplement de moins consommer. On vit comme si on avait deux salaires, sans avoir besoin de faire la course à l'épargne. On est privilégiés, et on ne cherche pas à l'être plus, en gros.
Le regard change énormément quand on a des enfants. Pour avoir été femme au foyer sans enfant (aka glandeuse professionnelle ou femme vénale vivant aux crochets de son mari, selon les gens) et mère au foyer, on sent vraiment une différence dans la considération. A raison, quelque part... Parce que si on a du temps pour soi sans enfant, avec un bébé, ce n'est plus DU TOUT le cas. Et si vous en doutez, passez une journée avec un moins de trois ans
C'est clairement un luxe d'avoir un des conjoints au foyer, et c'est inutile de se voiler la face à ce sujet. Combien de gens voudraient pouvoir s'occuper à plein temps de leurs enfants, et n'en ont pas la possibilité financière ? Oui, on est privilégiés. C'est vrai. Est-ce honteux ? Je vous laisse juger.
Je ne rejette pas la société de consommation, le capitalisme, tout ça. J'ai choisi, en accord avec mon mari, au prix de sacrifices financiers (enfin, je précise parce que l'expression est risible pour ceux qui galèrent : deux salaires seraient mieux qu'un pour dépenser de l'argent pour des tas de trucs, mais un seul suffit pour faire vivre la famille, et je répète que c'est déjà un luxe ) de mettre ma famille au centre de ma vie. On pourrait avoir plus d'argent si on était deux à bosser, mais ce n'est pas nécessaire. On peut vivre très bien sans partir en vacances tous les ans, sans avoir de belle voiture ou de belle maison. On essaie simplement de moins consommer. On vit comme si on avait deux salaires, sans avoir besoin de faire la course à l'épargne. On est privilégiés, et on ne cherche pas à l'être plus, en gros.
Le regard change énormément quand on a des enfants. Pour avoir été femme au foyer sans enfant (aka glandeuse professionnelle ou femme vénale vivant aux crochets de son mari, selon les gens) et mère au foyer, on sent vraiment une différence dans la considération. A raison, quelque part... Parce que si on a du temps pour soi sans enfant, avec un bébé, ce n'est plus DU TOUT le cas. Et si vous en doutez, passez une journée avec un moins de trois ans