L'Instant Putassier : les filles qui n'aiment pas les filles

[Dies Irae]

Au final j'ai quand même l'impression que toutes les FQNAPLF qui se revendiquent (ou se reconnaissent juste) comme telles ici le sont parce qu'"au collège ou au lycée" elles ont eu des mésaventures avec pas mal voire beaucoup de filles. Voire toutes, admettons.
Mais malgré tout, elles ont quand même des amies filles super cool qu'elles aiment.

Ça me paraît assez enfantin de déduire que les FQNAPLF sont en fait juste des FQNAPLGQEOCPLS, des filles qui n'aiment pas les gourdasses qu'elles ont côtoyé pendant leur scolarité.

 

[AnonymousUser]

Je réagis pas à une réponse en particulier, simplement à ce qui m'est venu en tête en lisant tout le topic.
En fait ce qui me gonfle profondément chez les filles qui disent ne pas aimer les filles c'est ce besoin de réduire l'autre à un stéréotype. Magazines, chaussures, maquillage... J'ai côtoyé pas mal de filles qui n'aiment pas les filles, qui ne le revendiquent pas nécessairement de cette manière mais qui te prennent clairement pour une petite idiote futile sans t'avoir adressé plus de trois mots et je trouve ça assez consternant. Surtout parce que ça renforce des stéréotypes machistes d'une autre époque. Mais également parce que ça donne l'impression qu'elles sont restées bloquées en cinquième quand elles t'expliquent que les filles ne savent parler que de maquillage et cul alors que les garçons parlent de jeux vidéos ou je ne sais quoi. C'est pas que je trouve seulement ça stéréotypé c'est surtout que je vois pas plus d'intérêt à parler avec quelqu'un qui ne saura que décrire son dernier mascara qu'avec quelqu'un qui ne sait parler que jeux vidéos et rock.
En fait c'est une opposition que je trouve très adolescente justement, quand on n'a pas encore la possibilité de discuter de sujets un peu plus intéressants (politique, arts, j'sais pas). Et je trouve toujours ça un peu dommage de rencontrer des filles qui sont restées bloquées là-dessus, pas seulement parce qu'elles partent du principe que je vais leur parler de mode ou de maquillage, mais surtout parce qu'elles ne se sont pas rendues compte (à mon sens) qu'avec l'âge on n'est plus dans une sorte de "clan", qu'on n'est plus à ranger dans une catégorie (culturellement féminin ou culturellement masculin) mais qu'on est des personnes et que peu importe le sexe on parle tous un peu des mêmes choses.

Après je ne réagis que sur ça, parce que niveau coups de pute et tout ça, j'en sais trop rien. Les filles que je rencontre qui disent plus ou moins ne pas aimer les filles l'expliquent toujours par le manque de conversation des individus de sexe féminin. Et ça m'épate toujours comme constat..

 

[Dies Irae]

Oh lala Atsu, mais c'est ça. C'est ça.

 

[Little Sparrow]

J'l'ai souvent dit ça 'Je m'entends mieux avec les mecs qu'avec les nanas'. Mouais, ben quand je regarde de plus près, j'ai quand même des nénettes parmi mes amis, et ça se passe très bien. C'est juste que je suis souvent tombée sur des cas pas possibles (cf mon long post au sujet des Suceuses de Personnalité ^^).

Donc, je ne suis pas une fille qui n'aime pas les filles. Je suis une fille qui n'aime pas les filles vides. Je n'aime pas non plus les salopes, cela va sans dire. Les pros des coups bas, celles qui font ça ouvertement et qui s'en moquent. Parce que sinon, je reste convaincue que toutes les filles sont un brin manipulatrice (ou alors c'est un conviction que j'ai pour ne pas culpabiliser d'avoir user de manipulation, parfois. Bref).

J'aime être une fille, j'aime les potins, j'aime les chaussures, j'aime porter des robes, j'aime les comédies romantiques. Mais à côté de ça, j'aime aller voir le TFC au Stadium de Toulouse, j'aime la bière, j'aime bien lire la rubrique 'Sports' du journal - après avoir lu l'horoscope et la page des sorties ciné - et j'aime aussi les belles voitures qui vont vite. Ça ne fait pas de moi une fille qui n'aime pas les filles, ça ne fait pas de moi un pote avec des nichons. Puis y a quand même des tas de choses que les mecs comprennent pas, ça sert à rien de renier que nous les filles, on a BESOIN d'avoir au moins une super copine à qui déballer des choses qu'un mec pense futile .

 

[Elodie Stadiwe]

Suis un peu une FQNAPLF, mais tout simplement parce qu'entre fille on est méchantes et qu'on juge trop.
Je dis pas non plus que les garçons sont tous des anges en qui on peu avoir confiance, mais mon experience fait que je suis plus a l'aise et naturelle avec des garçons qu'avec des filles.
Il faut quand meme avouer que les personnes a qui je me confie le plus sont des madmoizelles et qu'elles me le rendent bien!

 

[Dudu The Flapper]

Personnellement quand je vois dans la rue une fille de 15 ans qui traine avec sa bande de potes je ne peux l'empêcher de l'admirer. A 15 ans je craignais les mecs comme la peste et dès qu'ils s'approchaient ne serait-ce qu'un peu de moi je sautais en haut de l'armoire la plus proche , tel un chat :icon_4laugh:

Les femmes qui s'entendent bien avec les mecs sont souvent très sympas à cotoyer , elles sont souvent plus directes et franches , plus natures . Ca tranche bien avec la nouvelle (fausse) féminité ambiante , toutes ces ados qui se fringuent en jupe-talons-vernis-jarretelles-gloss-de-p*** à 12 ans.

Souvent , il faut l'avouer , le pire ennemi de la femme est la femme.
Vous savez.... tous ces regards suspicieux voire haineux dès qu'une autre belle nana entre dans une pièce . C'est pitoyable mais on voit ça très trèès souvent.
Je peux comprendre que certaines d'entres elles choisissent la compagnie de personnes plus simples et moins tordues.

Ceci étant dit les vraies FQNAPLF sont des jalouses et n'ont absolument pas confiance en elles. C'est pas en restant qu'avec des mecs qu'elles élimineront la concurrence ...au contraire!

 

[Rosaly--]

Je pourrais rentrer dans le moule d'une FQNPLF. Mais ce n'est pas moi qui m'éloigne des filles c'est elles qui me rejettent (enfin au lycée c'était le cas et depuis que j'ai eu mon bac, avec les études que je fais j'ai pas eu l'occasion de vraiment être confrontée à une "vraie" fille).
Mais mon vrai problème c'est que je suis les deux. Oui je raconte des blagues de merde, je parle de jeux vidéo et d'informatique 98% du temps (en même temps c'est un peu ma vie) mais j'adore les fringues et d'autres trucs de filles et la dans mon entourage y'a plus personne pour en parler et ça me manque grave.
Mais depuis la torture psychologique que j'ai subie au lycée, j'ai peur des filles qui ont l'air sure d'elle parce que je peux pas m'empêcher de penser que j'vais encore m'en prendre plein la gueule et qu'on va bien me faire comprendre -publiquement- que j'mérite pas de faire partie de la bande.
J'ai plus l'impression d'être une FQLFNP (Fille que les filles n'aiment pas) plutôt qu'une FQNPLF, même si mon sentiment se base sur une mauvaise période et que finalement je pourrais très bien trouver des filles comme moi qui aiment parler de certains trucs de filles ET de trucs de mecs (c'est bien pour ça en partie que je traine sur ce site )

Et oui je m'entends mieux avec les mecs mais au final c'est tellement naturel pour moi depuis toute ces années sans croiser plus de 5min de double chromosome X que je précise plutôt que "je suis pas juste un mec avec des seins" et non "une fille qui préfère trainer avec les mecs".

C'est pas très constructif comme post mais j'me sentait plus que concernée par le sujet ^^

 

[natacha-2]

J'étais une FQNPLF pendant les deux dernières années au lycée après avoir fréquenté des groupes de filles pendant tout le collège car j'avoue qu'à plusieurs reprises, des prises de têtes pour rien.... ça n'apporte pas grand chose.
Je me suis rapprocher des messieurs ce qui n'a pas toujours plu à mesdames.

Mais résultat, j'ai gardé les vraies amies filles, rencontrés certaines, aujourd'hui je peux dire qu'elles ne sont pas plus nombreuses que les 10 doigts de ma main. Mais on se retrouve de temps en temps et ça fait du bien de parler mode, ragots etc...

En fait le problème est bien là, je ne peux pas encadrer, les petites meufs qui se la jouent, qui rient trop fort, et font "genre" devant leur pote cacaille, le sac longchamp au creux du coude. Elles se croient tout permis, parlent de leur petite voix et se forcent à rire : le cliché vivant.
Je m'entends très bien avec les filles sinon, sauf si elles m'exaspèrent avec un trop plein de manières, là j'avoue, je n'ai pas grand chose à dire, limite j'aime les envoyer chier (allez si, ça fait vraiment du bien des fois).

Je pense être aujourd'hui une fille tout simplement naturelle, j'aime les robes, les chaussures (un peu trop même) même si en réalité (et je ne le cache pas) je rote, je bois de la bière et parle de fesse de temps à autre (c'est pas dédé le routier non plus hein ^^) ce qui me vaut le surnom de femme-homme, on en rit, je suis bien entourée donc tout va!

 

[Roy]

Vous dites ne pas aimer les clichés mais vous etes en plein dedans.
Déjà, ces filles n'aiment peut-etre pas les filles, mais les filles ne les aime pas non plus, alors je vois pas en quoi ça dérange. La preuve, vous en dressez un tableau monstrueux.
Je suis un peu comme elles, parce que la plupart des filles jugent beaucoup trop, se prennent beaucoup trop la tete, et surtout elles ont un besoin irrépressible de cracher constamment sur les gens qui ne sont pas comme elles ou pas à leur gout (cet article en est la preuve). Alors parce qu'on préfère la sincérité et la spontanéité masculines, on ne mérite pas votre estime ?
Je parle de cul et mes fréquentations sont exclusivement masculines, mais je suis aussi féminine physiquement parlant. Alors oui on peut combiner les deux mais résultats, les filles ne peuvent pas nous voir. Alors sinon, laissez-nous tranquille, plutot que de nous juger si vite et si mal.

 

[Doll Vintage]

Mais alors là je dis STOP!
Je suis une de ces filles qui "n'aime pas les filles". Tout y est décrit exactement, les conversations qui ne veulent rien dire, les secrets répétés, les propos déformés et surtout, les rumeurs qui n'en veulent qu'a notre réputation.

Mais petite, j'aimais les filles. J'ai toujours eu plein de copines. Jusqu'en 4-3e. Une coupe de fille reprenait place sur mes cheveux, je découvrais les bienfaits du maquillage et commençait à devenir "mignonne." Et à partir de ce MOMENT là, les emmerdes ont commencé.

J'habite à Marseille, et c'est bien connu, les gens de chez moi sont tes amis et le lendemain tu n'en entends plus jamais parler, et tu ne sais pas pourquoi. (Non no, c'est pas une légende).

TOUTES les nanas que j'ai connues me parlaient, rigolaient avec moi, tout ça. Et elles me critiquaient TOUTES dans mon dos. J'ai appris qu'elles inventaient des salopries sur moi, m'inventaient des histoires "ouais et alors là sa mère elle est rentrée dans la chambre elle a vu ça et elle l'a reniée, elle a du aller vivre dehors.."

Je me suis toujours mieux entendue avec les mecs! Déjà c'est sympa les mecs, ça dit ce que ça pense (ça s'appelle avoir des c*uilles!) on passera sur les blagues cochonnes et discussions pornographiques.
Et puis, trainer avec les mecs ça a un avantage: ça fait décodeur! M'enfin, toujours est il que je suis une VRAIE fille. Collection de chaussures et de robes, pro du make-up, etc..

 

[Doll Vintage]

La seule fille avec qui je deviens une fille insupportable c'est ma meilleure amie
(Ma classe de 34 élèves dont 32 filles plus connes les unes que les autres m'auraient elles dégoutée du sexe féminin?)

 

[KhiroOo]

Personnellement, j'ai longtemps dit/crié/revendiqué que je n'aimais pas les filles. Pour plein de raisons qui me semblaient tout à fait justifiées et qui ont pour la plupart été mentionnées ici.

Mais finalement, en réfléchissant, je crois que c'est juste que je suis une flipette. Oui, j'ai peur des filles. C'est fou, en étant une moi-même, mais je suis beaucoup plus à l'aise avec les garçons. Les filles, ça m'intimide, surtout quand elles ont l'air sûres d'elles, qu'elles ont des avis sur tout, qu'elles s'assument, et tutti quanti. Dans la vraie vie, j'ai énormément de mal à avoir une conversation avec une fille, même une copine, parce que j'ai tellement de mal avec moi-même que je suis persuadée de ne pas valoir la peine qu'elle me parle.
Je me dis qu'elle va regarder mes cheveux, mon poids, mes dents, mon visage, j'ai le sentiment, souvent injustifié, je le sais, que je vais être passée aux rayons X, du coup je me bloque totalement, et je suis dans mes petits souliers, toute intimidée.

Alors que les garçons, OSEF. Je veux dire, j'ai un chéri, qui m'aime comme je suis, et c'est tout ce qui m'importe. J'ai l'impression que je n'ai pas à avoir peur du jugement des garçons parce que de toute façon, j'm'en fous, ce qui compte c'est qu'on se marre, qu'on discute, et qu'on débatte.

J'ai donc longtemps dit que je n'aimais pas les filles, mais je pense que c'est plutôt une affaire, pour ma part en tout cas, de s'aimer soi même. Après, j'ai malgré tout de très bonnes amies, rares mais existantes, à qui je tiens énormément et avec qui je suis à l'aise pour parler de tout et de rien

Tu as mis les mots sur mes pensées !
Sur tous les points je suis d'accord avec toi !
Je rajoute juste que tu fais partie des rares filles que je considère comme mes amies !