Je ne trouve pas que la comparaison des "classes moyennes" avec les "hommes cis-het" dans le sexisme soit si pertinente que ça.
Car techniquement, un homme blanc, cis et het le restera quoi qu'il arrive, alors qu'on peut très bien changer de classe sociale au cours de sa vie. Ça n'a rien de pérenne et acquis un niveau socialo-financier.
Les classes moyennes (je ne sais pas si on y compte dedans officiellement les vraiment aisés - petits bourgeois, pour ma part, je les considère comme étant riches et donc pas dans la classe dite moyenne telle que je l'évalue dans mon raisonnement) ont ceci de particulier qu'aucune n'est à l'abri de glisser plus bas et devenir pauvre. Il suffit d'un enchainement d'aléas, et tout peut aller très vite.
On peut très bien ne pas avoir connu les colis alimentaires dans sa jeunesse et quand même finir sous les ponts...
Alors qu'il est beaucoup plus improbable qu'une personne de la classe supérieure passe directement de très aisé à sous le seuil de pauvreté. Même si ça peut aussi arriver, dans l'absolu, c'est beaucoup plus rare, car il restera un réseau social, des biens à utiliser, etc.
C'est dans ce sens là qu'on peut dire que les classes moyennes et inférieures sont sur le même bateau, et pour garder la métaphore, tandis que les très aisés eux seraient dans un avion.
Ça ne signifie pas que les problèmes sont les mêmes entre la classe pauvre et les classes moyennes. Il reste plusieurs niveaux dans le bateau, et le fond de cale est très différent du pont supérieur.
Il faut beaucoup d'efforts pour grimper d'un niveau à l'autre, mais les planches restent poreuses, et on peut reglisser plus bas à tout moment.
Et en cas de tempête, c'est tout le bateau qui peut chavirer, alors que l'avion au dessus s'en sortira sans trop de dommages.

Car techniquement, un homme blanc, cis et het le restera quoi qu'il arrive, alors qu'on peut très bien changer de classe sociale au cours de sa vie. Ça n'a rien de pérenne et acquis un niveau socialo-financier.
Les classes moyennes (je ne sais pas si on y compte dedans officiellement les vraiment aisés - petits bourgeois, pour ma part, je les considère comme étant riches et donc pas dans la classe dite moyenne telle que je l'évalue dans mon raisonnement) ont ceci de particulier qu'aucune n'est à l'abri de glisser plus bas et devenir pauvre. Il suffit d'un enchainement d'aléas, et tout peut aller très vite.
On peut très bien ne pas avoir connu les colis alimentaires dans sa jeunesse et quand même finir sous les ponts...
Alors qu'il est beaucoup plus improbable qu'une personne de la classe supérieure passe directement de très aisé à sous le seuil de pauvreté. Même si ça peut aussi arriver, dans l'absolu, c'est beaucoup plus rare, car il restera un réseau social, des biens à utiliser, etc.
C'est dans ce sens là qu'on peut dire que les classes moyennes et inférieures sont sur le même bateau, et pour garder la métaphore, tandis que les très aisés eux seraient dans un avion.
Ça ne signifie pas que les problèmes sont les mêmes entre la classe pauvre et les classes moyennes. Il reste plusieurs niveaux dans le bateau, et le fond de cale est très différent du pont supérieur.
Il faut beaucoup d'efforts pour grimper d'un niveau à l'autre, mais les planches restent poreuses, et on peut reglisser plus bas à tout moment.
Et en cas de tempête, c'est tout le bateau qui peut chavirer, alors que l'avion au dessus s'en sortira sans trop de dommages.