@MorganeGirly
Je ne suis pas une spécialiste du sujet mais d'après ce que j'ai lu sur la situation en Italie, le but du confinement "sévère" c'est de limiter et d'étaler la contagion, et d'éviter un engorgement des hôpitaux. On a beaucoup parlé de crise sanitaire en Italie en donnant l'impression que c'est un "pays pauvre", mais ça dépend énormément des régions. La Lombardie est la région la plus touchée par le virus et est une des régions les mieux fournies en Europe d'un point de vue hospitalier avec de nombreux appareils respiratoires. Mais face au nombre croissant des patients, ses ressources se sont vite révélées insuffisantes. En gros, avec un système hospitalier plus préparé à l'épidémie avec davantage de soignants et de place, il y aurait sans doute eu davantage de guérisons.
Mettre la population en confinement n'a rien d'une solution parfaite mais c'est probablement la moins mauvaise en ce moment. Ça permet d'étaler le nombre de cas dans le temps et de leur permettre d'être pris en charge si besoin est. Ça permet aussi de laisser du temps aux laboratoires pour plancher sur un vaccin.
Pour ta réflexion sur les conséquences mentales du confinement, je compatis. J'ai longtemps été convaincue d'être introvertie à cause d'une phobie sociale pour réaliser il y a quelques années que j'ai besoin d'interaction pour me sentir bien. Je comprends donc les "deux cotés" du débat. Mes copines italiennes qui sont en confinement depuis une semaine disent qu' elles le vivent mieux maintenant qu'au début. Elles se sont en quelque sorte adaptées à la situation, font des aperos sur Skype avec leurs potes, et écoutent les gens chanter en mode flashmob de leurs balcons. Sur un mode perso j'ai été déscolarisée une bonne partie de mon enfance et de mon adolescence, sur la décision de mes parents et ma vie sociale était souvent très très réduite. A long terme ça a eu des conséquences négatives sur mon estime de moi et mes capacités à socialiser, mais à court terme je me suis vite habituée à vivre "au ralenti" en faisant des jeux avec mes frangins, en lisant beaucoup.... Je crois qu'on a plus de résistance face à l'isolation qu'on ne le croit
Cela étant dit, si tu ne le sens vraiment pas de rester seule sur une longue période ce que je comprends totalement, je t'encourage à rejoindre un ou une camarade de confinement. Perso je suis en famille et j'aime autant même si on se dispute parfois, seule je trouverais le temps long !
Je ne suis pas une spécialiste du sujet mais d'après ce que j'ai lu sur la situation en Italie, le but du confinement "sévère" c'est de limiter et d'étaler la contagion, et d'éviter un engorgement des hôpitaux. On a beaucoup parlé de crise sanitaire en Italie en donnant l'impression que c'est un "pays pauvre", mais ça dépend énormément des régions. La Lombardie est la région la plus touchée par le virus et est une des régions les mieux fournies en Europe d'un point de vue hospitalier avec de nombreux appareils respiratoires. Mais face au nombre croissant des patients, ses ressources se sont vite révélées insuffisantes. En gros, avec un système hospitalier plus préparé à l'épidémie avec davantage de soignants et de place, il y aurait sans doute eu davantage de guérisons.
Mettre la population en confinement n'a rien d'une solution parfaite mais c'est probablement la moins mauvaise en ce moment. Ça permet d'étaler le nombre de cas dans le temps et de leur permettre d'être pris en charge si besoin est. Ça permet aussi de laisser du temps aux laboratoires pour plancher sur un vaccin.
Pour ta réflexion sur les conséquences mentales du confinement, je compatis. J'ai longtemps été convaincue d'être introvertie à cause d'une phobie sociale pour réaliser il y a quelques années que j'ai besoin d'interaction pour me sentir bien. Je comprends donc les "deux cotés" du débat. Mes copines italiennes qui sont en confinement depuis une semaine disent qu' elles le vivent mieux maintenant qu'au début. Elles se sont en quelque sorte adaptées à la situation, font des aperos sur Skype avec leurs potes, et écoutent les gens chanter en mode flashmob de leurs balcons. Sur un mode perso j'ai été déscolarisée une bonne partie de mon enfance et de mon adolescence, sur la décision de mes parents et ma vie sociale était souvent très très réduite. A long terme ça a eu des conséquences négatives sur mon estime de moi et mes capacités à socialiser, mais à court terme je me suis vite habituée à vivre "au ralenti" en faisant des jeux avec mes frangins, en lisant beaucoup.... Je crois qu'on a plus de résistance face à l'isolation qu'on ne le croit
Cela étant dit, si tu ne le sens vraiment pas de rester seule sur une longue période ce que je comprends totalement, je t'encourage à rejoindre un ou une camarade de confinement. Perso je suis en famille et j'aime autant même si on se dispute parfois, seule je trouverais le temps long !