...

[Membre supprimé 359403]

@Dragonfena (dis-moi si tu veux que je te dé-mentionne j'en parle juste puisque tu l'abordes)
Je crois qu'il est important de garder à l'esprit que coma induit en réanimation n'est pas équivalent à ce qu'on pourrait imagine d'un long sommeil par exemple. Un séjour en réa, a fortiori long, ça laisse des traces évidemment - physiques, mentales - mais lorsqu'on y est c'est loin d'être une partie de plaisir. Même dans le coma, c'est un environnement ultra-agressif (bips et sons en permanence, lumières allumées à toute heure du jour et de la nuit) et des soins bien sûr très lourds. Je vous laisse par exemple ce post de l'athlète américain Tommy Rivs, qui a passé des mois en réanimation l'année dernière à cause d'un cancer : juste ici

Spoiler: TW maladie

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Je ne dis pas ça pour faire peur juste pour faire comprendre que la réanimation n'est pas une baguette magique, notamment pour les gens qui ne "craignent pas" le COVID - même si personnellement ce que j'ai vécu en attrapant du COVID a largement suffit à me dissuader de prendre le risque de l'avoir à nouveau

 

[Ocytocine.]

@Dragonfena je préfère 100 fois un rhume que de la fièvre
Et je compare même pas à la réanimation.
D'ailleurs Douze Février, jeune femme brûlée gravement raconte son séjour en réa et clairement je veux l'esquiver. Et c'est bien pour ça que je me suis fait vaccinée quasiment aussitôt.

 

[Dragonfena]

@Julietnaked, @Zelitrex
OK pas de coma pour moi alors !

@Ocytocine.
Effectivement grande brûlée ça ne doit pas être une partie de plaisir.
Par contre pour avoir déjà eu 39° de fièvre, je signe tout de suite par rapport à une rhume !


Est-ce que vous connaissez un lieu dans Paris où les tests PCR sont faits de manière douce ? J'appréhende beaucoup !

 

[CCCC]

Clairement, la conversation "vaut-il mieux avoir 39° de fièvre, le nez bouché ou aller en réa à cause du covid ?" me laisse perplexe... c'est la loterie, en fait. Choper le covid, ca peut completement passer inaperçu, comme ca peut t'envoyer à l'hosto apres parfois des jours (ou semaines) de détresse chez toi.

Le covid peut clairement être l'enfer, même sans passer par la case hôpital. On peut avoir des gènes respiratoires +++ avant même que soit prise la décision de t'hospitaliser (de la violente quinte de toux à l'impression constante de se noyer).
Les maux de tête, la fatigue extrême, le brouillard cérébral, franchement ça a pas l'air fun.
Dire "bof, si je suis en réa je serai dans le coma donc ca ne me derange pas" (je crois que c'etait @Dragonfena) ne prend pas en compte le fait d'une part qu'il peut y avoir beaucoup de souffrance avant, pendant et après, et d'autre part qu'il va y avoir des gens qui vont s'occuper de toi 24/24, qui seront exposés au virus pendant qu'ils s'occuperont de toi, qui appelleront tes proches pour donner des nouvelles, etc.
On ne peut pas éviter le risque à 100%, mais si on peut le limiter le plus possible, il faut le faire ! (Pour reprendre la metaphore de la voiture, il ne s'agit pas de rouler a 30 tout le temps. Mais de mettre sa ceinture de sécurité !)

Spoiler: contagion et maladie, experience perso

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[Musaraigne]

@ChatPitre @Khyra

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[Musaraigne]

@ChatPitre

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[CCCC]

Spoiler: provisions et confinement

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[Dragonfena]

@CCCC @Falkor
Je n'ai jamais été dans le coma. Pour moi ça équivalait à être anesthesiée/endormie.

Un peu de tolérance s'il-vous-plaît ! Nous n'avons pas toutes étudié les effets du coma sur le corps ni ne connaissons des gens qui ont été dans le coma.

Et c'était une exagération l'histoire du rhume. Je déteste le rhume car je le trouve très inconfortable. Je ne sais pas si je suis particulièrement douillette ou si simplement je suis très mal à l'aise face aux maladies qui me font couler le nez mais c'est une maladie que je prends souvent en exemple pour dire "tout sauf le rhume".
Bien sûr que c'est exagéré. Nul besoin d'ironiser.


Pour revenir sur cette question concernant le test PCR, je suis du genre à sursauter très vite et très fort.
Il y a un risque pour que le test PCR me fasse saigner? Ils sont plus doux en labo ou en pharmacie?

 

[LovelyLexy]

@Musaraigne pendant le premier confinement j'étais une bonne élève: je ne sortais que pour mes courses une fois par semaine, une balade une fois par semaine ( je sortais d'un grave problème de dos et si je marchais pas un peu ça revenait et j'ai même eu un problème de début de descente d'organe...) Et je culpabilisais a mort de faire lesdites courses une fois par semaine ( je pouvais pas stocker ou transporter pour un mois). C'est là que mes démons se sont jetés sur moi et que ma dépression a commencé. Et le second je bossais ( enseignante) et ça aidait pas non plus, c'était dur au boulot ( peur d'être contaminée, certains élèves impossibles car ils ne comprenaient pas pourquoi les écoles étaient ouvertes...) Et je ne pouvais pas me changer un peu les idées. Techniquement mon état actuel découle de tout ça et je pense pas que je serais comme ça si j'avais été moins bonne élève...

 

[GingerBraid]

Personnellement, j'ai toujours été salement malade avec les virus, depuis petite, (même pour un bête rhume ou une angine, je passais deux semaines dans la misère) donc aucune envie de tenter ma chance sur celui-là. Ça s'est amélioré quand j'ai travaillé dans une école maternelle (même si j'ai dégusté au début ), mes défenses immunitaires ont fini par se renforcer... Mais clairement, je sais que je n'ai pas "les rhumes de tout le monde".

J'ai appris au printemps que je faisais partie des personnes à risque. J'étais contente de ne pas l'avoir su plus tôt, même si j'étais de toute façon très très prudente, ça m'aurait juste stressée encore plus de le savoir. Mais ça m'a donné plus d'assurance pour justifier mon comportement. Si quelqu'un insistait pour me parler sans masque, par exemple, je glissais "je suis à risque", ça calmait le jeu tout de suite.

En parallèle, ma grande hantise était de le refiler à quelqu'un sans m'en rendre compte, notamment à une personne fragile. Il y a dans ma famille un lien étroit entre maladie/contagion et culpabilité, qui n'y est sans doute pas étranger.

 

[Kaktus]

Télétravail forcé + Monsieur Kaktus qui faisait les courses vu qu'il était déjà obligé de sortir pour travailler + quartier peu propice aux balades (quand tu vis sur une colline alors que t'as mal aux genoux, avec des endroits où y a même pas de trottoir pour être à l'abris, bah bof) = j'ai passé des SEMAINES entières sans sortir.

En 2 mois de confinement, je suis sortie :
- 2 fois pour aller au travail, une fois pour une journée entière mais y avait zéro collègue, et une fois juste 5 minutes pour récupérer des dossiers, en prenant la voiture de Monsieur donc j'ai pas trop pris l'air...
- 1 fois pour poster une lettre au bout de la rue donc 5 minutes chrono
- 1 fois pour faire une balade dans le haut de ma rue et prendre ENFIN l'air pour de vrai !
- 1 fois pour pour "rencontrer" ma mère à mi-distance de nos domiciles respectifs (on habite à environ 2 km), en restant à 2 mètres l'une de l'autre, parce que ça devenait dur de pas la voir

Bref, je ne suis pas sortie des masses... Et je l'ai très mal vécu. En plus, le maintien en télétravail pendant 2 mois de plus et les JT aux infos anxiogènes ne m'ont pas aidée donc j'ai mis plusieurs semaines après le déconfinement à reprendre une vie à peu près normale.

Autant dire que fin octobre, quand on nous a demandé de repartir en télétravail, j'ai dit non car avec les restrictions, dont le couvre-feu, ça aurait impliqué de n'avoir quasiment aucune excuse pour sortir. J'ai réussi à tenir bon jusqu'à fin mars 2021... Depuis, heureusement ça a été plus facile car il n'y avait plus les mêmes restrictions que l'année dernière mais je reste encore un peu "traumatisée" du printemps 2020.

C'est sans doute naïf mais j'ai vraiment envie que tout redevienne comme avant... Déjà, demain, je serai à j+7 de ma seconde injection donc je pourrai aller partout sans m'inquiéter d'avoir le temps de faire un test, ce qui est libérateur. Mi-septembre, mes collègues et moi sommes censés pouvoir retourner travailler sur site. Mais il reste le masque, les informations anxiogènes quotidiennes, l'épée de Damoclès au dessus de notre tête avec ce risque de confinement/couvre-feu, l'accès à certains pays qui n'est toujours pas possible (ou alors on y va mais la moitié des endroits sont fermés au public...), etc.

Édit : oubli du mot "travailler" dans la première phrase.

 

[Faol]

Bon. J'ai fini par virer la personne antivaxx de mes amis Facebook. Ca va probablement être bizarre si je la recroise dans quelques mois dans le cadre de mes activités sportives, mais en attendant, même en ayant bloqué l'apparition de ses publications sur mon fil d'actualité ça me rendait malade de savoir qu'elle publiait pratiquement tous les jours des posts de désinformation sur les vaccins ("le vaccin ne protège que ceux qui le font", "les vaccins sont responsables des variants", témoignages d'effets secondaires ultra-graves des vaccins, etc). J'aurais préféré m'en foutre, pour la paix sociale, je me sens limite coupable d'être autant touchée par ça, je ne sais même pas si ça va me soulager au final... Mais bon, c'est fait. Ras-le-bol.
Edit : le pire c'est que j'en ai d'autres, des personnes de mon entourage qui se méfient des vaccins, peut-être pas totalement antivaxxs, mais quand même probablement faisant le choix de ne pas se faire vacciner plutôt que l'inverse... Mais à elles, je ne leur en veux pas, ou beaucoup moins, j'y pense à peine ou j'essaye de ne pas y penser, déjà parce que suis plus proche d'elles, et puis aussi, surtout, parce qu'elles au moins, elles restent discrètes là-dessus. C'est l'étalage de ce genre d'opinions qui me met autant en colère. Peut-être que j'aurai une grosse désillusion et tristesse si jamais on en parle en se revoyant, peut-être pas, mais en attendant, je reste plutôt dans l'ignorance à leur sujet, et c'est tant mieux. C'est peut-être lâche, mais ça fait moins souffrir.