Pour ce qui est de la levée des interdictions, je suis mitigée.
Je n'arrive pas à savoir si cette maladie fait désormais tant de dégâts que ça ou non. Par contre, les mesures prises me paraissent justes dingues. Mes enfants sont les deux cas contacts de l'école, j'ai râté deux demies-journées de travail à cause de ça. Et je vais bosser ce weekend pour rattraper. Sans compter qu'il va falloir aussi que je trouve un moment pour rattraper ce que les enfants ont loupé à l'école.
Et qu'en plus, au bureau je suis la fouteuse de merde car la seule à avoir de jeunes enfants donc la seule concernée par les absences répétées depuis deux ans. (je peux dire adieu aux augmentations et primes, alors que du coup j'en chie plus que les autres pour fournir le même boulot)
Et globalement, les gamins sont pas foncièrement malades. Alors je n'ai effectivement pas autour de moi des gens qui ont pris cher à cause du covid. D'où ce côté décalage pour moi entre les mesures prises et les risques.
Pour tout vous dire, mon fils a failli mourir deux fois : méningite et complication d'une rhino-pharyngite. Les deux sont virales, les deux ont été refilées par je ne sais qui à l'époque où gestes barrière et masques n'existaient pas.
Mais est-ce qu'on doit toujours se priver de vivre par risque de mourir ?
Alors je reconnais volontiers que les gestes barrières sont une super invention. J'étais tout le temps malade, je ne le suis quasiment jamais depuis qu'on ne fait plus la bise.
Mais sérieux le masque c'est hyper compliqué pour moi. Et si avec mes problèmes de santé, j'en chie pour respirer, on ajoute la buée sur les lunettes à cette période et c'est un enfer.
Et niveau charge mentale aussi en fait. J'ai oublié celui du petit hier pour l'activité extrascolaire, parce que avant c'était pas obligatoire. Et penser aux deux masques pour chaque enfants le matin (plus penser à en racheter, etc) ça me saoule.
Et la phrase de ma fille qui m'a tuée hier lorsqu'elle faisait une visio avec ses copines : "oh mais ça fait trop longtemps que j'avais pas vu ta tête sans masque". Oui je trouve ça dur je reconnais.
Mais j'ai l'impression qu'on focalise (à juste titre) et des maladies dont des gamins décèdent il y en a une floppée (rien que les chiffres de la méningite m'avaient marquée).
Bref j'espère ne pas vous avoir choqué.e.s mais je reconnais être à bout de cette vie.
Après je suis déjà en mauvaise santé, je n'ai pas une espérance de vie de folie, et j'ai l'impression de passer mes dernières années avec mes enfants sans pouvoir profiter