Je suis étonnée de ne voir aucune mention des employé.e.s dans l'article... pour certains commerces (et pas que de vêtements, j'ai lu beaucoup de critiques qui concernaient tout type de commerce) ce lundi était pire qu'un samedi de décembre, le tout dans un contexte sanitaire pas très réjouissant faut-il le rappeler (l'épidémie n'est pas finie).
Deux témoignages édifiants d'employés sur twitter qui ont pas mal été partagés
là et
là.
"Le sens des priorités" c'est aussi de se poser cette question : est-ce que mon achat doudou pour me remonter le moral est une bonne idée dès le lundi si le faire, c'est au détriment des employés des magasins concernés?
Bien sûr, se remonter le moral c'est important, mais quand les comportements individuels nuisent collectivement à d'autres individus (en l’occurrence, les employés des magasins) ça en devient des comportements individualistes et je trouve que c'est quelque chose qui peut être critiqué, vu le caractère collectif d'une épidémie et de son endiguement.
Bref penser à soi pour se remonter le moral c'est bien, mais penser aux autres qui sont
obligés de travailler dans ces conditions (aka vraiment beaucoup trop de monde) pour satisfaire ses choix individuels ça pourrait être bien, aussi.