Pourquoi les gens qui font la queue à Zara ne méritent pas votre haine

S

Sadala

Guest
Depuis le début du confinement on a eu le bûcher contre : les parisiens, les joggers, ceux qui se font livrer, ceux qui sortent trop... et maintenant ça.
Je me demande qui sont ces gens, qui passent leur temps à critiquer tout le monde ainsi, et qu'est ce que ça leur apporte ?
Évacuer leurs angoisses et leurs frustrations ? Soulagement de trouver un bouc émissaire ?
La semaine dernière des gens se sont fait crever leurs pneus car ils se sont déplacés pour des obsèques, avec une plaque d'immatriculation parisienne...

Je pense que niveau psychologique et anthropologique ce serait intéressant d'étudier ces phénomènes.
 
9 Mars 2018
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(Je n'ai pas pris le temps de lire tous les commentaires, navrée si je fais une répète du coup.)
Je ne suis pas franchement d'accord avec l'article.
Personnellement, autour de moi ce sont toutes les longues files d'attente qui en prennent pour leur grade, pas spécifiquement celles de Zara. Magasin de bricolage, jardinerie, Cultura... tout le monde y passe. Ce qui est pointé du doigt (et ce qui de mon point de vue doit l'être), c'est le côté compulsif de ces achats, pas leur légitimité. Ça aurait été autrement plus intéressant à mon humble avis de s'interroger sur ce qui nous amène à nous comporter ainsi, à nous précipiter dans les premiers magasins ouverts.

Sinon ça aurait été bien, après avoir applaudis aux fenêtres pendant deux mois, de continuer à soutenir l'effort de tous ceux qui ont permis de faire tourner notre belle société pendant le confinement. D'avoir une petite pensée pour les employés qui se retrouvent pris dans la vague des déferlantes, aussi, et de se demander si notre plaisir personnel prévaut sur leur mental et leur santé. Je suis entièrement d'accord pour dire que la technique du diviser pour mieux régner aide bien à détourner l'attention des véritables responsables de tous ces problèmes, mais on ne peut pas non plus attendre que les dits responsables se mouillent pour faire preuve d'empathie et de bienveillance.
(Ce qui du coup, implique également de ne pas agresser ceux qui ont été dans les magasins.)
Pour ce qui est de la sociabilisation, j'entends l'argument sans pouvoir être d'accord. Il y a des tas d'autres moyens d'avoir un contact social que de se ruer dans les magasins dès leur ouverture. Et ça pose à nouveau la question: est-ce que je prévaux sur les autres?

Je n'ai pas de bonne réponse. Je ne crois pas qu'il y en ait. Le principal, je crois, c'est déjà de prendre le temps de se poser la question.
 
Dernière édition :
5 Février 2019
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Je ne pense pas que ces files d'attente soient une chose raisonnable en ces temps de crise mais perso, étant libraire en grande distribution, j'ai eu accès à ma drogue (les livres, donc) dès la semaine dernière. Depuis le début de la semaine mon magasin cartonne comme jamais. Encore une fois, je ne sais pas si c'est bien raisonnable mais je suis quand même contente de voir l'économie repartir.

Par contre, cet article me frappe par la façon dont les gens crachent leur haine sur les réseaux sans se dire "si j'avais cette personne en face de moi, est-ce que je lui parlerais ainsi ?". Je passe mes journées à faire de la pédagogie avec mes clients, à leur expliquer poliment les règles des gestes barrière donc ça m'irrite pas mal la peau des fesses de voir les tweetos s'élever en défenseur de la société à grands renforts d'insultes, bien planqués derrière leur écran. Parce qu'après, ce genre de comportement déteint sur la vie non virtuelle. Pourquoi les gens sont si facilement agressifs et méprisant envers les vendeurs/ses et les caissier/es ? Je me demande si ça n'a pas un lien avec cette façon qu'a internet de nous permettre d'insulter les gens sans avoir à craindre de réponse, en toute impunité. Ma direction a été obligée d'afficher à chaque caisse de l'hypermarché "nos employé/es ne sont pas responsables de la situation actuelle, merci de les respecter et de rester courtois". Quand tu en arrives là, tu te poses de questions sur la façon dont nous communiquons !

Désolée, je suis un peu hors sujet mais j'avais envie de partager !

(Wink wink @Flo0 !)
 
30 Novembre 2015
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Je peux comprendre ces gens qui font la queue devant Zara pour s'acheter un truc qui leur fasse plaisir, si ça leur permet de se faire du bien en cette période un peu compliquée.
Ca se trouve les gens qui jugent ça, ce sont les gens qui ont fait la queue devant Auchan pour s'acheter du coca et des chips, alors bon... du moment que les gestes barrière sont respectées, je ne vois pas le problème.
 
7 Février 2016
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Pour moi, tout n'est qu'une histoire de point de vue. Je m'explique : je trouve ça complètement débile d'aller essayer et acheter des fringues alors qu'on débute à peine le déconfinement. Mais de son côté, une de mes proches trouve totalement irresponsable le fait que j'aille en centre-ville acheter du thé et des livres ce week-end. Pourtant elle ne sait pas les protections que je vais prendre, le fait que je passe par un "drive" et les raisons même qui m'amènent à faire ça (en l'occurrence, acheter du thé pour me réconforter et des livres pour préparer mon code de la route). Et de même, je ne connais pas les raisons qui poussent les personnes à aller dans les magasins de fringues. Une de mes meilleures amies m'a par exemple dit que plusieurs de ses potes étaient allées chez Zara pour récupérer des colis grâce au Click&Collect.
Conclusion : Et si on arrêtait de juger ? Tant qu'on respecte les gens et les gestes barrières, tout va bien.

(Et évidemment, je déplore les comportements envers les vendeuses mentionnés dans les threads qui sont tout bonnement inadmissibles)
 
S

Sadala

Guest
Autant je suis pour la décroissance contrôlée et contre la société de consommation...
Mais je trouve qu'on est bien prompt à juger de ce qui est vraiment utile ou pas... pour les autres.

Peut être que ces gens avaient besoin de vêtements tout bêtement : croissance des enfants, prise ou perte de poids, besoin d'une tenue particulière, d'embauche ou autres.
Je ne dis pas, il peut y avoir un aspect "shopping" et tout simplement le fait de pouvoir faire "autre chose" après avoir été enfermés 2 mois...
C'est très facile d'avoir une impression de longue file dans les villes peuplées avec les distances de sécurité et les limites de personnes à l'intérieur qui donnent cette impression de masse.
Mais dans les faits, on connaît pas la vie des gens en fait.
 
Dernière modification par un modérateur :
28 Février 2018
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Je n'avais pas vu ces polémiques sur les files d'attentes devant Zara, et du coup, je me sens bête à la vue de ces tweets et des commentaires sur le forum ...

Le débat de la fast fashion, c'est un tout autre débat, là j'ai l'impression que il y a une confusion entre deux débats.

Pour ma part j'ai été hier m'acheter un miroir à Leroy Merlin, j'avais mon masque, mon gel anti bactérien (de toute façon ils en donnaient à l'entrée du magasin). J'ai respecté les distances de sécurité, (et les vendeurs ... ça va sans dire; c'est un autre problème), les mesures barrières, dans la queue pour payer tout le monde était espacé d'au moins 2 mètres.

C'était un achat complètement futile effectivement, mais, si ils ont réouvert les magasins, c'est bien ... pour qu'on y aille? Si le magasin avait été gorgé de monde sans aucun respect des mesures barrières, je ne serais pas rentrée dedans et je serai rentrée chez moi, oui. Si tout est fait dans un respect des mesures sanitaires, je ne vois pas trop le problème, là on mélange tout j'ai l'impression : où est le rapport entre des clients totalement sans respect envers les vendeurs et envers leur santé (et qui méritent tout simplement d'être viré du magasin en question), et des clients qui sont venus respectueusement faire des achats en respectant les mesures?

Le fait que certains magasins aient été gorgé de monde est problématique et les personnes effectivement auraient dû s'abstenir de rentrer dedans si c'était le cas, mais normalement il y a une régulation du nombre de personnes présentes dans le magasin, d'où les files d'attentes justement.

A lire certains commentaires, on dirait que le fait même de se rendre dans un magasin autre que vital quelques jours après le déconfinement est totalement aberrant. Du coup si tout le monde suivait ce raisonnement, les magasins auraient réouvert et absolument personne n'y serait allé ? Pourquoi pas, on peut effectivement avoir une réflexion sur la (sur)consommation, mais tout le monde n'est pas dans une démarche de prise de conscience là dessus, et c'est vachement plus compliqué selon ton milieu social en plus de ça. Le français moyen qui regarde sa télévision/radio (je pense à ma grand mère notamment, étant âgée elle est pas sortie, mais je sais qu'elle aurait pu raisonner comme ça, ou à la mère de mon copain, analphabète, qui va pas lire des bouquins sur la société de consommation) et qui voit que les boutiques réouvrent, à grand renfort en plus de la part du gouvernement de "il faut que les gens achètent" "ça va relancer l'économie" "l'économie s'effondre" "on espère un boom de consommation", ben ouais, il va potentiellement y aller, en pensant bien faire même peut être, en tout cas en ne pensant pas avoir un comportement problématique, et si il respecte les mesures barrières, porte son masque etc, je vois pas en quoi il est à blâmer en fait? Tout le monde n'a pas les ressources/le temps/les connaissances/les moyens, d'avoir mis à profit son confinement pour avoir une réflexion poussée sur la société d'aujourd'hui et le consumérisme.

Il y a pleins de petits magasins, de petites boutiques de particulier, des boutiques non vitales (petits bijoux, traiteurs, librairies de quartier etc) qui ont souffert de la crise et qui ont justement besoin que la consommation se relance. (Je sais ce qu'on va me répondre, là on parle justement pas de ça, mais de Zara. Oui ok, mais j'ai lu tous les messages, et j'ai l'impression que pour beaucoup, le fait même de se rendre dans une boutique non vitale en ces temps de déconfinement est complètement con, d'où ma réflexion). Y a des tas de boutiques qui attendaient justement de manière quasi vitale que des gens sortent de chez eux, et viennent leur acheter qq trucs. Donc oui Zara, c'est pas le cas, mais du coup dans ce cas là, c'est un autre débat que celui des gens de twitter, sur le bien fondé de ces grandes enseignes, et ça mérite pas que tous les consommateurs qui sont sortis depuis lundi se fasse mépriser et traiter de connard?
 
2 Avril 2012
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Paris
Ce que certain.e.s ont déjà évoqué et ce qui m'interroge ici, c'est notre conditionnement au bien-être, au bonheur par la consommation, principalement matérielle. J'essaie de me détacher de ça mais c'est encore difficile. Malheureusement ce qui m'aide le plus c'est la culpabilité à chaque achat.

Plus jeune j'ai pas mal eu ce genre de pratiques, c'est-à-dire m'acheter une fringue ou un bijou babiole quand je ne me sentais pas trop dans mon assiette. A l'époque je ne réfléchissais pas aux conséquences de cet acte, anodin pour moi. Et puis j'ai vu des reportages, lu des articles sur l'impact environnemental, sur les conditions de travail et ça m'a coupé le plaisir de l'achat. A la place, j'ai eu la culpabilité de l'achat.
J'ai toujours des envies de consommation matérielle de temps en temps et quand on voit le matraquage de la publicité, on est clairement dans du lavage de cerveau. Pour être heureux il faut consommer. C'est ce qu'on nous insinue à longueur de temps. Maintenant, je suis hyper vigilante sur le mécanisme de la publicité "création d'un manque" -> "produit à acheter pour le combler et accéder à satisfaction immédiate" donc je sais ne plus faire trop attention à ces envies éphémères. Il y a aussi les injonctions à la consommation par les gens eux-mêmes. Par exemple, mon téléphone bien que vieux et presque smartphone, fonctionne toujours pour les fonctions essentielles appel et sms. Je ne peux pas aller sur internet avec mais je m'en moque. Et presque tout mon entourage m'incite à en changer et se moque gentiment de moi pour ça.

D'un côté je comprends les personnes qui ont ce besoin de consommer, parce que oui ça les rends heureux ou du moins contents (dont moi encore parfois) et de l'autre ça me désespère parce que je me dis qu'on va avoir du mal à se sortir de ce système pourtant néfaste.

Et je sais que ma réflexion est une réflexion de personne privilégiée, parce que j'ai le temps de me poser ce genre de questions, que c'est un luxe. Mais ça me bouffe, ça m'obsède presque et j'en viens à saouler mon entourage :lol: donc je profite de cet article pour pouvoir approfondir ma réflexion à l'écrit.

Donc merci pour l'article et les commentaires qui me font m'activer les neurones!
 
1 Juillet 2018
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Je crois que ce qui me dérange dans les deux cas, c'est:

1. La culpabilisation d'une classe, qui passerait pas une "fausse" responsabilisation. Par exemple, sur la "société de consommation", la soit-disant grande coupable. Les gens qui se ruent sur le nutella et compagnie sont vus comme des purs consommateurs, dont la seule envie serait (comme j'ai pu le lire) de se bourrer d'huile de palme sans vraiment réfléchir. Sauf que, à l'inverse, pourquoi les dominantes (on peut y inclure la classe bourgeoise), n'entrerait pas dans cette catégorie ? Ca voudrait dire que les classes dominées, plus modestes, consommeraient à tort et à travers, tandis que les classes supérieures, "achèteraient" ? C'est la première chose qui me dérange. Je ne crois pas que la majorité des gens aient voulu des gros hypermarchés à une certaine période. Ca se remarque notamment dans d'autres pays, anciennement sous le régime communiste. En ex-RDA, lorsque le régime soviétique s'est effondré, les nombreuses mesures capitalistes mises en place sous le joug de la "consommation nouvelle" ont largement été imposées. Les produits n'étaient pas exigés par la population. D'ailleurs, la plupart des gens étaient en recherche constante des anciens produits typiques. On en revient à la question de l'offre et de la demande. A mon sens, dans la logique capitaliste, c'est l'offre qui fait exister la demande, et l'inverse. Le livre d'Annie Ernaux, Regarde les lumières mon amour, montre bien ça. Ce n'est pas une analyse sociologique, mais ce court essai-roman d'observation insiste sur le fait que aller faire ses courses dans un grand centre commercial lorsque l'on vient d'un milieu modeste, voire, prolétaire, est directement relié à une logique offre > demande.

2. D'un autre côté (et c'est un peu paradoxal), enlever la responsabilité individuelle, ça peut être dangereux. Je ne parle pas de celleux qui se voient obligé.e.s de consommer tel ou tel produit. Par exemple, si quelqu'un habite à la campagne, c'est normal qu'iel fasse des stocks (en temps normal). Donc pas de quoi rager. En revanche, si la personne habite dans une zone urbaine et est habituée à faire des petites courses de temps en temps, ça m'énerverait qu'elle fasse des stocks pas possibles pour ne rien laisser aux autres (ce que l'on a pu voir au début du confinement). Mais encore une fois, pas de quoi blâmer !
Là où l'on pourrait dénouer le paradoxe, c'est en revenant à la première idée: arrêter de blâmer un groupe en faisant appel à ce que je trouve vraiment dégradant "la société de consommation", "les consommateurs" / et tenter de se poser la question de la responsabilité. Existe-t-elle vraiment à l'échelle individuelle, lorsque que l'on sait que personne n'est à égalité dans ce domaine ? Il y a plus de dominés que de dominants. Donc même si les dominés "achètent" moins, il n'en reste pas moins que, à tort, on accusera les pauvres de "plus" consommer (parce qu'iels sont plus nombreux.ses). En fait, ça serait comme dire "tu n'as que ce que tu as voulu, c'est ta classe, c'est tout".

Concernant ZARA, je ne connais pas assez la marque et surtout, les prix. J'ai été assez énervée en voyant les images, comme pour celles montrées de Paris (Canal et Saint-Martin). Mais dans les deux cas, j'ai été encore plus énervée face aux généralisations liées à une classe ou à un âge ("bouh les jeunes ne respectent rien", "bouh les consommateurs"). Bien sûr que j'ai envie de rager quand je sais que Amazon a fait un bénéfice de malade pendant le confinement. Mais à quoi bon accuser bêtement les gens qui courent dans les rayons à chercher les promotions ?
Pour éviter les généralisations sur ZARA, et ça a été fait dans des posts, il faudrait poser la question de l'achat type, c'est-à-dire, les vêtements et la fast-fashion (qui n'est pas la responsabilité première des acheteurs, mais bien celles des producteurs, donc des dominants). Mais il ne faut aussi pas oublier les rapports de classes et les relations individuelles qu'entretiennent ce personnes avec leur milieu puis, avec leurs envies/besoins, etc. Ex: "s'affranchir" de ce type de "consommation", c'est aussi pouvoir avoir l'accès à un privilège. Les vêtements en frips coûtent moins cher. Mais l'accès à ce savoir ne concerne pas tout le monde.
 
14 Mai 2020
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Bonjour,

Je comprends que le but de cet article est le fait de vouloir dénoncer le sexisme. Mais à mon sens, votre argument dans ce contexte-là, n'est pas valable.
La majeure partie de la dénonciation qui est faite, sur Twitter notamment, pointe du doigt l'absurdité des gens de faire la queue dès le 1er jour de deconfinement pour acheter des vêtements. Or comme vous l'avez souligné, cette crise nous apprend que notre société de surconsommation n'est pas viable du tout, ni à court terme ni à long terme. Donc, il n'y a aucune prise de conscience et c'est extrêmement désolant. Si l'achat avait été réellement nécessaire, il aurait pu être fait sur internet et non suite à 2h de queue devant le magasin.

Vous oubliez aussi de souligner les nombreux témoignages de vendeurs en magasins qui se plaignent du non respect des mesures de sécurité de la part des clients ainsi que de leur impolitesse lorsqu'il est leur est demandé de respecter les distances et/ou de porter un masque, sans Parler des insultes qu'ils reçoivent.

Enfin, vous mentionnez le bonheur que peut procurer de faire du shopping et d'avoir une garde-robe bien remplie. Je suis la 1ère à vous donner raison. Mais vu les circonstances graves que l'on vit actuellement, il serait temps de se remettre en question sur nos façons de consommer. D'autant plus qu'il y a d'autres moyens d'assouvir ce plaisir. Votre argument n'est absolument pas valable.
Il faut arrêter d'être égoïstes et de penser à ce qu'on veut laisser comme monde aux générations futures.

Dénoncer le sexisme juste pour dénoncer, en prétextant un contexte qui ne le concerne, n'a pas lieu d'être.
 

OpossumDesPlaines

Une sorcière comme les autres…
8 Février 2015
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Je ne sais pas trop quoi penser perso...

A titre personnel je suis allée dans un magasin le lendemain du deconfinement parce que...bin je n’ai que 2 pantalons chez moi et que pour aller bosser tous les jours en école primaire en lavant mes jeans tous les soirs c’était pas possible de tourner sur 2. Maintenant c’était un achat nécessaire, et il n’y avait personne dans le magasin. J’ai pris mes jeans, j’ai payé et je suis partie. C’est pas l’envie qui me manquai de chiller dans les rayons pour me chercher des nouveaux t-shirts, mais je me suis retenue, parce que pour moi fouiller dans les vêtements que tout le monde touche et essayer des trucs c’est pas hyper compatible avec les gestes barrières, et ça rajoute énormément de taf aux employé.es. Alors oui j’ai envie mais je prends sur moi.

De manière générale ça me gêne à Zara, mais aussi à McDo, et n’importe où d’ailleurs. Aller faire la queue pour consommer coûte que coûte ça m’a toujours vraiment dépassée...
Pour moi le souci ici c’est de s’entasser quelque part pour des achats non nécessaires pour beaucoup. Je comprends que les gens aient envie de sortir et de se faire plaisir après cette période de restrictions, mais ce serait bien si on en profitait pour revoir un peu nos priorités et pourquoi pas trouver d’autres manières de kiffer ? C’est pas évident, et je suis looooin d’être exemplaire sur la question.

Mais là clairement je reste perplexe.

edit. : après il y a un monde entre ne pas cautionner et insulter les gens sur les réseaux ou irl. Et pour le coup à aucun moment je n’approuve la 2e catégorie
 
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