Au sujet de la gauche qui ne voudrait pas aborder la question de l'islamisme et du terrorisme, le dernier Premier Ministre socialiste en France, c'était Manuel Valls, et excusez-moi mais il me semble quand même que l'islamisme c'était un peu une obssession chez lui, et que c'est sous son mandat que l'état d'urgence a été inscrit dans la loi, et que la question de la déchéance de nationalité est revenue sur le tapis.
Bon après, on parle d'un personne qui a ensuite voulu rejoindre un parti centriste, et s'est ensuite présenté comme candidat centre-droit à la mairie de Barcelone, donc on peut se demander en effet dans quelle mesure il représente "la gauche"
Il me semble évident qu'une partie, en tout cas, de la gauche s'est tout à fait emparée de la question, tout comme la droite. D'ailleurs elles ne se sont pas contentées de s'emparer de la question : elles ont adopté la même réthorique que le RN.
En fait, il y a une chose qui me frappe toujours dans les discours sur "la gauche qui ne veut pas aborder la question de l'islamisme", c'est qu'il y a toujours cette idée sous-jacente que si la gauche ne l'aborde pas, c'est parce qu'elle a peur de se faire accuser de racisme ou qu'elle veut ménager l'électorat musulman. Alors qu'il y a peut-être une autre raison pour laquelle cette question n'est pas abordée. Cette autre raison, c'est toutes les questions géopolitiques très délicates et parfois très inconfortables qu'il sera nécessaire d'aborder si on décide de s'attaquer au problème sérieusement, et sous un angle autre que celui de la "guerre idéologique".
Bon après, on parle d'un personne qui a ensuite voulu rejoindre un parti centriste, et s'est ensuite présenté comme candidat centre-droit à la mairie de Barcelone, donc on peut se demander en effet dans quelle mesure il représente "la gauche"
Il me semble évident qu'une partie, en tout cas, de la gauche s'est tout à fait emparée de la question, tout comme la droite. D'ailleurs elles ne se sont pas contentées de s'emparer de la question : elles ont adopté la même réthorique que le RN.
En fait, il y a une chose qui me frappe toujours dans les discours sur "la gauche qui ne veut pas aborder la question de l'islamisme", c'est qu'il y a toujours cette idée sous-jacente que si la gauche ne l'aborde pas, c'est parce qu'elle a peur de se faire accuser de racisme ou qu'elle veut ménager l'électorat musulman. Alors qu'il y a peut-être une autre raison pour laquelle cette question n'est pas abordée. Cette autre raison, c'est toutes les questions géopolitiques très délicates et parfois très inconfortables qu'il sera nécessaire d'aborder si on décide de s'attaquer au problème sérieusement, et sous un angle autre que celui de la "guerre idéologique".