En général j'attend un peu avant d'analyser un échec et de voir ce que je peux en tirer, ça aide à prendre du recul et ne pas se dire que les autres ont juste rien compris à la vie. Donc quelques que jours après je fais le tris dans mon esprit entre ce qui est à jeter, à garder, à ne pas oublier...
J'me pose plusieurs questions, si l'échec se produit dans un domaine où j'ai de l'expérience, j'vais me remettre en question tout en gardant bien à l'esprit que ça ne remet pas en cause toute mon expérience et que je ne suis peut-être pas la seule responsable de cet échec. Si le domaine est nouveau j'essaye de comprendre la raison de cet échec tout en gardant à l'esprit qu'en persévérant et en ayant un peu plus d'expérience j'arriverai mieux à comprendre et qu'il faut du temps pour acquérir certains talents. Une grande parti de la démarche c'est essayer de comprendre pourquoi on en est arrivé là.
J'évalue aussi les personnes (quand il y en a) qui m'ont mis face à cet échec, qui m'ont critiqué. Je le faisait très souvent dans mes études supérieurs avec les profs. J'avais des présentations orales de mes projets toutes les semaines et on s'en prenait très souvent plein la gueule. Il y a ceux qui pleuraient face à l'échec, ceux qui disait que les profs sont tous des cons. Y en a que ça décourageait et d'autre que ça poussait à aller de l'avant. C'est dure d'accumuler les échecs mais avec ma méthode j'arrivais à chaque fois à en tirer quelque chose et ça me poussait à aller plus loin.
Mais aussi, je prenait les critiques différemment selon les profs. Certains étaient très dure mais on sentait qu'ils savaient vraiment de quoi ils parlaient. C'est eux qui m'ont appris le plus, et le recul ne fait que le confirmer. Y en a d'autres qui aimaient juste nous écraser et critiquer sans réel fondement. Ceux là je les écoutaient d'une demi oreille. ça permet de pas s'encombrer l'esprit avec des conneries toute en chopant les rares trucs intéressant qui passent.
Après, c'est quelque chose que j'arrive très facilement quand je suis dans des périodes où ça va bien, où je suis optimiste! Par contre dans les périodes où j'étaient mal, en dépression, même en sachant comment faire je n'y arrivait pas. La moindre critique, le moindre échec, justifié où non me détruisait un peu plus. J'arrivais plus à faire la part des choses, c'était très bizarre. Donc je pense que l'état mental et l'état d'esprit sur le moment de l'échec fait une différence importante sur la capacité à surmonter un échec sans juste tout jeter à la poubelle.
J'viens de réaliser que j'ai pondu un sacré pavé
En tout cas j'adore cette série d'article, c'est vraiment passionant