Moi j'ai deux amies qui se sont faites violées en novembre-décembre. Violées, mais au point de vue de la loi.
J'explique:
La première était saoule à une soirée et elle causait avec des amis, et là une de nos connaissances (lui aussi était ivre) l'a prise à part un petit peu plus loin, et a commencé à l'embrasser. Sur ce, ils sont rentrés chez elle à patte puisqu'elle habitait pas loin et ils ont couché ensemble.
Le lendemain, elle était juste embêtée d'avoir couché avec alors qu'elle ne s'en rappelait pas du tout, et que ... bah lui non plus. Moralement ça ne lui fait pas tant de mal que ça, comme ils étaient tous les deux saouls, elle m'a juste demandé de l'accompagner à la pharmacie prendre la pilule du lendemain parce qu'elle avait des doutes par rapport à la capote utilisé (comme le mec était ivre, il ne l'avait peut etre pas bien mise)
La deuxième, c'est assez le même scénario, elle avait (beaucoup) trop bu, et un gars qui lui plaisait lui a proposé de dormir chez lui. Le lendemain elle s'est rendue compte qu'elle avait couché avec, sans vraiment le vouloir. Elle m'a dit qu'elle n'a qu'un vague souvenir d'avoir couché avec. Le gars avait bien bu également et il lui plaisait, donc moralement ça ne posait pas tant de problèmes que ça.
Même si elles ne le vivent pas mal du tout, j'ai tenu à leur rappeler qu'au point de vue de la loi, inconscient = non consentant et que donc, les relations sexuelles qu'elles ont eut sont des viols.
Ce que je veux dire au final, c'est que trop souvent, on "excuse" les viols à cause de l'alcool (comme dans le témoignage du 1er garçon cité dans l'article) et que ça n'est pas normal. Les deux garçons qui ont violé mes amies se sont excusés quant à eux, parce qu'ils ont été conscients (contrairement aux filles) qu'ils n'ont pas bien agit à cause des effets de l'alcool.
Après, dans leur cas ça a aussi été un viol puisqu'ils n'étaient pas dans le meilleur des états pour accepter ou refuser une relation sexuelle. Et je pense que c'est pour ça que mes amies ne leur en veulent pas. Mais un excès de consommation d'alcool ne devrait jamais être valable comme motif de viol.