Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Pourquoi les féminicides sont qualifiés de crimes « passionnels » dans les médias
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Mais l'associer à des accidents domestiques là non. Non parce que la femme aussi peut en arriver à tuer son conjoint. Ce genre de dérive est celle d'un couple qui fonctionne en déséquilibre (ce n'est rien de le dire) entre une personne violente physiquement et mentalement et une qui subit. Et ça n'a rien à voir avec une question de sexe quand bien même une majorité écrasante de cas concerne des femmes violentées ou tuées. La majorité ne fait pas toujours foi, encore moins loi.
Si toutes les mauvaises habitudes faisaient la règle on serait pas sorti(es) de l'auberge
Je soutiens l'initiative pour les "féminicides" qui en sont vraiment. Pas pour les accès de violence et les débordement qui ne visent pas les femmes parce qu'elles sont des femmes, mais parce qu'elles sont les victimes de personnes violentes, mal éduquées, qui pourraient tout aussi bien taper un arbre, qu'un enfant, qu'un homme (comme le dit très bien Lady Von Duck, l'argumentaire de l'avocat coulerait de source et le jugement pourrait même mener à une jurisprudence négative)... qu'une femme.
Je suis féministe, mais trouve que les mots perdent un petit peu leur sens à force d'une utilisation abusive, et que certains combats sont parfois vains voire ridicule (genre la chemise du mec de Rosetta qui a fait un tel taulé pour rien...)
Mais l'associer à des accidents domestiques là non. Non parce que la femme aussi peut en arriver à tuer son conjoint. Ce genre de dérive est celle d'un couple qui fonctionne en déséquilibre (ce n'est rien de le dire) entre une personne violente physiquement et mentalement et une qui subit. Et ça n'a rien à voir avec une question de sexe quand bien même une majorité écrasante de cas concerne des femmes violentées ou tuées. La majorité ne fait pas toujours foi, encore moins loi.
Faut pas pousser mémé dans les orties non plus.
De manière générale, Sylvie Aral et Yves Raibaud montrent que les garçons sont plus éduqués à l'agressivité, à la compétition, à moins partager leurs émotions. Au contraire, on leur apprend que les filles pleurent beaucoup parce qu'elles sont fragiles. Et qu'elles sont moins aptes à prendre des décisions. Si la femme conteste une décision, on peut donc la corriger parce que c'est une femme. Evidemment, tous les hommes et toutes les femmes ne sont pas touchés au même degré par cette éducation. Certains hommes sont dans l'idée qu'ils doivent protéger les femmes. Et la majorité, heureusement, reçoivent les préceptes de l'enfance et de la culture populaire dans leur complexité et ne tombent pas dans ce type de schéma.
Dans tous les cas, c'est un problème de croire que c'est une question de "couple en déséquilibre" car c'est ce qui amène à nier l'existence d'une victime et d'un agresseur. C'est pourquoi les voisins et amis ferment souvent les yeux. C'est aussi pourquoi les médias utilisent des euphémismes presque romantiques.