Personnellement, pour revenir au slutshaming je pense que le problème ne devrait jamais être "comment est habillée une femme quel que soit son âge", ce qui devrait nous inquiéter ce sont les connotations que donnent le patriarcat à certains vêtements. Le vêtement lui-même n'est jamais rien d'autre qu'un bout de tissu, c'est la société qui lui confère un "statut", or comme nous sommes dans une société sexiste, de fait les femmes seront toujours, dans ce type de système, stigmatisées pour tout un tas de raisons. Donc bon, à mon sens, c'est plutôt le système qu'il faut combattre que les tenues elles-mêmes. La "sexualisation" d'un vêtement ne lui est pas intrinsèque, elle est créée et le fait que cela pose un problème également (je ne dis pas que la sexualisation est en soit un problème, hein, je dis qu'actuellement c'est considéré comme un problème). Un exemple absurde : demain, un grand magazine de mode pourra très bien lancer une campagne disant que se coiffer avec une tresse est un signe ultra-sexuel à force d'arguments foireux et dans dix ans, qu'on en soit convaincue ou pas, il faudra combattre ce préjugé...
Dans les années soixante voir les genoux d'une femme était un scandale par exemple. Mon arrière-grand-mère a épousé son mari parce qu'il l'a vu les cheveux détachés (elle disait "il m'a vu en cheveux") et que ça ne se faisait pas à l'époque, ça signifiait montrer une part de son intimité réservée au mari... Enfin bon, vous voyez ou je veux en venir...
Si on regarde de près l'histoire du vêtement, on voit bien que ce qui était "classique" il y a deux siècles devient choquant ensuite puis "classique" à nouveau et ainsi de suite...
Donc, habillons-nous comme nous voulons, la société trouvera toujours à y redire et l'important pour moi c'est de combattre les normes stigmatisantes et oppressantes quelles qu'elles soient, par de participer au flicage des femmes sur leur habillement...
Dans les années soixante voir les genoux d'une femme était un scandale par exemple. Mon arrière-grand-mère a épousé son mari parce qu'il l'a vu les cheveux détachés (elle disait "il m'a vu en cheveux") et que ça ne se faisait pas à l'époque, ça signifiait montrer une part de son intimité réservée au mari... Enfin bon, vous voyez ou je veux en venir...
Si on regarde de près l'histoire du vêtement, on voit bien que ce qui était "classique" il y a deux siècles devient choquant ensuite puis "classique" à nouveau et ainsi de suite...
Donc, habillons-nous comme nous voulons, la société trouvera toujours à y redire et l'important pour moi c'est de combattre les normes stigmatisantes et oppressantes quelles qu'elles soient, par de participer au flicage des femmes sur leur habillement...