Anthony, victime de violences sexuelles, raconte son histoire

3 Novembre 2018
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@Cépamoi Mais je ne comprends pas où je nie la qualité de victime à quelqu'un ?
Dire qu'un homme violenté par sa femme n'est pas victime de violence conjugale mais d'un autre type de violence, ce n'est pas nier la qualité de victime à la personne, ni non plus sa souffrance.
 
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Réactions : Eclise
31 Juillet 2017
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"le vocable de « violences conjugales » ne convient pas pour analyser des actes de violences exercées par des femmes sur leurs (ex) conjoints"

Donc si je paraphrase, pour parler de violence exercée par des femmes sur leur conjoint, c'est-à-dire littéralement des violences conjugales, le terme de "violences conjugales" ne convient pas?
Merci pour le fou rire :rire:
Rien que cette phrase montre que l'auteur de l'article est complètement à l'ouest.. Je pense arrêter de répondre tant qu'on continuera de parler de ce texte, c'est dommage car j'ai trouvé ce témoignage particulièrement intéressant, et original bien que j'ai des réserves sur 2-3 trucs.
 
3 Novembre 2018
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@Cépamoi Ce n'est pas parce que la loi dit quelque chose que c'est forcément juste, ou moral. Et par ailleurs aucun souci, pour avoir déjà échangé avec toi j'ai seulement interprété ton message comme l'expression particulièrement vive de ton opinion/indignation.

@Gwen ap Fiàmh Je suis d'accord avec toi sur le fait que c'est bizarre de ne pas parler de violence conjugale au vu du contexte de ces violences, mais personnellement je ne prends pas le problème comme ça : pour moi c'est parler de "violences conjugales" tout court qui est bizarre. Le terme en lui-même place sur un pied d'égalité homme et femme alors qu'à la base la situation sociale des deux n'est pas la même.

Je m'arrête là sur la question par contre, j'ai l'impression d'avoir un peu trop derrivé par rapport au sujet de l'audio :ninja:
 
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Réactions : Cornélie et Eclise
23 Juin 2015
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Le terme en lui-même place sur un pied d'égalité homme et femme alors qu'à la base la situation sociale des deux n'est pas la même
Ben oui, c'est logique :dunno: Les violences conjugales, c'est quand on subit des violences de la part de son conjoint, point, peu importe qui est qui, peu importe si à côté de ça la société nous avantage sur d'autres points :dunno:
De même qu'une femme qui est moins payée qu'un homme à diplôme/compétences égales est victime de sexisme, peu importe si elle est ouvrière ou cadre et donc pas dans la même situation sociale :dunno:
Je n'ai pas fini d'écouter le podcast, j'en suis à la moitié, et comme beaucoup j'imagine je suis bien remuée... C'est quand même fou qu'il y ait si peu de possibilités pour les hommes victimes. La société "normale", patriarcale, ne les prend pas au sérieux, beaucoup de féministes habituées des trolls rejettent aussi... C'est une mine d'or de recrutement pour les masculinistes/incels...
En tout cas je suis hyper impressionnée par ce podcast et je sens qu'il va monter parmi mes préférés, même si pour celui-là ce n'est pas vraiment le mot qui convient... disons le plus marquant. Franchement, chapeau à Anthony pour avoir témoigné (et tout mon soutien, bien sûr !), et @Fab et @Mymy pour la façon dont l'interview est menée. Longue vie au Boys Club !

Edit : Ah oui, je vois aussi que certaines personnes sont heurtées par la "définition" de masculinité proposée par Anthony au début, mais je tiens à signaler qu'elle est partagée par beaucoup d'invités :happy: Qui le disaient avec des guillemets, des périphrases, des euphémismes, des rires gênés, en étant conscients que c'était tout à fait insuffisant... Mais qui le disaient quand même, parce que c'est une définition véhiculée par la société. D'ailleurs, parmi les autres réponses, on trouve aussi beaucoup de "se comporter de manière virile" ou "ressembler, physiquement, à l'idée que la société se fait d'un homme", et ça me semble plutôt logique vu que c'est ce que la société renvoie et que c'est compliqué d'en sortir... C'est justement tout le but du podcast, d'aller au-delà de cette réponse.

DEUXIEME EDIT (IMPORTANT) : Je lis les commentaires Youtube et... :crying: Y a des discussions tellement tolérantes et belles entre féministes et antiféministes, et c'est si beau et je suis convaincue que c'est comme ça que le monde avance...
 
Dernière édition :
4 Décembre 2018
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Mais c’est fou cette discussion!
A quel moment ne pas appartenir au même groupe d’analyse revient à nier la qualité de victime à quelqu’un?
Si on utilise des définitions précises, des concepts étayés c’est pas pour que les féministes se fassent plaisir à nier les souffrances des hommes, mais pour comprendre et résoudre les problèmes.

Dire que deux personnes de genre différents et qui rencontrent les mêmes souffrances ne sont pas victimes des mêmes processus n’occulte pas les souffrances des personnes.

Et oui, définir, analyser, préciser, quantifier sert à quelque chose: guérir, soigner par exemple.

Je prends un exemple bête (et exagéré): deux enfants qui montrent un comportement agressif à l’école.
Cas 1: un enfant « roi », a qui on passe tout et qui agit comme ça partout.
Cas 2: un enfant qui voit ce genre de comportement comme la norme chez lui et le reproduit ailleurs.
L’action est la même mais la manière de regarder résoudre ce problème sera différent, appèlera des acteurs différents, ne procède pas des mêmes causes. Et personne n’a de problème avec ça !

Un homme qui violente sa femme ne le fait pas de la même manière, pour les mêmes raisons qu’une femme qui violente son mari.
Pour autant il n’est pas question de quantifier la violence mais de l’analyser, pour l’endiguer.

Je ne pense pas que les femmes qui violentent leurs maris le font car on leur a répété toute leur vie qu’un mari devait s’ocxuper de la maison, leur fournir du sexe, devait leur obéir, était plus faible et que les femmes étaient « le sexe fort ». Je ne pense pas que ces femmes aient été élevées dans une société ou la violence physique des femmes soit validée, ou les femmes ont l’habitude d’etre au sommet de la hiérarchie. Je ne pense pas que les femmes vivent dans un monde ou l’on pense « qu’elles ne peuvent pas se contrôler ».

Et ça ne revient pas a dire que les souffrances des hommes qui sont mariés à ces femmes n’existent pas. Elle ne font simplement pas partie de la même analyse. Ce n’est pas moins grave en terme individuel, c’est moins important (au sens où le nombre de cas est moindre) en termes statistiques. Et ça n’a rien à voir.

Personne ne dit d’une maladie rare par exemple, qu’elle occasions moins de douleurs pour le patient qu’une autre qui est plus commune. Pourtant on reconnaît qu’elle est rare car elle touche moins de personnes. Et on les appréhende pas de la même façon, dans un cas on peut faite des analyses génétiques sur les personnes à risque dans l’autre on vaccine systématiquement toute la population.

Et confondre souffrance/ prévalence d’une souffrance me semble un biais dangereux.

On peut vivre un drame individuel très rare statistiquement. Ça reste un drame. Et personne ici n’a nié cette évidence. Sauf qu’au delà du drame, il faut comprendre.
La compassion est une chose dont Anthony a besoin. Et pour ne plus que cela se reproduise, il faut comprendre, et pour comprendre il faut analyser. Et la compassion n’est pas une méthode d’analyse.
 
12 Octobre 2014
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Puisque beaucoup parlent de cet article de "mythe de l'homme battu", je trouve que le "nous ne nions pas la violence" est complètement décrédibilisé par le reste de l'article, le passage avec "tendre le micro avec avidité" n'a rien à faire dans une analyse (considération subjective) et est tout simplement un exemple du mépris des auteurs pour cette catégorie de victime, tout comme le fait de dire que Maxime Gaget est immédiatement cru - en sous-entendant que toutes les victimes le sont alors que ce n'est pas le cas, (le 3919 fait par exemple état de moins de 2% d'appelants hommes alors qu'ils sont enregistrés à 10-12% chaque année par les enquêtes de victimation de l'ONDRP, facilement vérifiables) ou le fait de dire qu'ils n'existent tout simplement pas, (avec 10-12% du total des victimes, c'est fort de dire qu'ils n'existent pas) en invoquant le fait que "ce n'est pas systémique donc ça ne compte pas ou c'est "une autre violence", histoire de bien les écarter du sujet et de les silencier.
Et cela, c'est sans compter qu'avant les statistiques officielles, le discours était "0 statistiques = ces hommes n'existent pas".
Les hommes victimes qui liraient un tel article seraient "ravis" d'apprendre qu'ils n'ont en fait pas été victimes de violence conjugale, de même que les femmes auteures de ces violences seront réellement ravies (cette fois, pour de vrai) d'apprendre qu'elles n'ont pas exercé de violence conjugale non plus. (car nier ces hommes victimes, c'est aussi quelque part encourager les femmes auteures à continuer).

Or ce n'est pas en invoquant la magie du "c'est pas symétrique/systémique" que ça va les faire disparaître.
Ce n'est pas parce qu'on avance que ce n'est pas systémique que les actes des personnes ne sont plus, comme par magie, de la violence conjugale (bien que par certains côtés - du genre la société qui accuse les hommes victimes de ne pas être des hommes, je trouve que ce n'est quand-même pas 100% non-systémique... ça sent quand-même assez mauvais le patriarcat; la société est très loin de soutenir les femmes, mais également très loin de soutenir les hommes victimes, vu que pour la société patriarcale, "homme victime" n'est pas "homme").
Je vois pas en quoi utiliser le même mot, quand il s'agit d'un même fait, empêche de trouver des causes différentes. Rien n'empêche d'utiliser le même mot mais d'y trouver des explications différentes. Une agression demeurera une agression, quelles que soient les raisons. Je ne vois pas où est le problème. Et je ne vois pas par quelle magie on devrait changer de terme parce que le viol/l'agression a été commise par une femme et que "les raisons ne sont pas les mêmes". Je pense qu'on ne peut pas séparer le système de l'individu. Victimiser les femmes en tant que groupe opprimé ou criminaliser les hommes en tant que groupe oppresseur, sans tenir compte des comportements individuels, je suis contre.
Par contre, en changeant la dénomination de ce que subissent la minorité de victimes, on change aussi la définition de ce qu'elles vivent, et c'est une manière de les mettre à l'écart. Ce à quoi je m'oppose.

Rien n'empêche d'analyser les phénomènes sans se sentir obligée de changer les mots "car on rentre pas dans les mêmes cases". Un viol reste un viol, une agression reste une agression, de la violence conjugale reste de la violence conjugale. Et rien n'empêche d'en analyser les différences de mécanismes sans en changer le terme. Si les raisons peuvent différer (même s'il faudrait aussi faire du cas par cas, les auteur.e.s de violences conjugales ont quand-même toutes la volonté de dominer/détruire leur conjoint.e), les actes subis/perpétrés demeurent une réalité inébranlable.
Et je ne vois pas par quelle magie un viol ou une agression devrait porter un nom différent sous prétexte que c'est une femme et qu'elle fait partie du "groupe opprimé" et que c'est commis sur un homme qui fait partie du "groupe oppresseur".
Il existe des individus ayant des comportements agressifs et des comportements de soumission/fuite chez tous les genres.
Tout analyser uniquement sous la coupe systémique, sans s'intéresser également à l'aspect individuel, me semble également une erreur d'analyse. C'est également trop réducteur.
Quoi qu'il en soit, "conjugale" = dans le couple. C'est même une circonstance aggravante de la violence quand ça passe au tribunal.

C'est triste car c'est avec ce genre d'article et d'argument que certaines personnes se mettent à se méfier/haïr le féminisme ou à le fuir alors que ça les intéressait.
On devrait au contraire accueillir les victimes sans distinction aucune au lieu de les trier en fonction de leur genre. Mais force est de constater que le chemin est encore très long...
Je remercie d'autant plus Madmoizelle de parler de cette minorité, du coup.

Au niveau du podcast, maintenant. J'ai été également touchée par ce témoignage et on entend à sa voix que témoigner n'a pas été facile. Je reconnais que même si je ne suis pas d'accord avec tout, certaines choses qu'il dit sont intéressantes et font réfléchir, et on peut voir qu'il a un peu réfléchi à certaines de ces questions.
Il a eu également beaucoup de courage pour avoir traversé tout ça, aussi bien les agressions sexuelles que le violent rejet des autres personnes, aussi bien femmes que hommes.
J'ai un ami qui est aussi passé par ce déferlement de haine et qui est passé près du suicide à cause de ça, que j'ai aidé en tant que féministe; et depuis il a un peu changé sa vision du féminisme (le fait de comprendre qu'il y avait plusieurs féminismes l'a pas mal aidé à changer sa vision), mais il demeure toujours très méfiant à chaque fois qu'il entend parler de "féminisme" car il ne sait pas à quoi s'attendre. C'est en tout cas bien triste d'en arriver à refuser systématiquement d'entendre cette souffrance...
Pour la définition du viol, effectivement à présent, la loi, qui a longtemps nié l'existence des hommes victimes/femmes auteures, a reconnu leur existence dans la loi du 3 août 2018.
https://www.village-justice.com/art...ar-loi-schiappa-aout-2018-2018-703,29423.html
En effet également, certains hommes peuvent essayer de parler de leur vécu dans des débats sur les violences faites aux femmes, tout simplement parce qu'ils ont l'impression de n'avoir aucun espace de parole pour en parler : le gouvernement ne les encourage pas à parler, le 3919 est officiellement adressé aux femmes (même si des hommes peuvent appeler; en tout cas ce n'est pas mis en évidence), la "journée contre les violences conjugales" s'est transformée en "journée contre les violences faites aux femmes", les associations de soutien d'hommes victimes qui sont automatiquement estampillées "masculinistes" (parfois à raison, malheureusement) et auxquelles les victimes n'ont généralement aucune envie d'être associées, et si on ajoute à cela les stéréotypes genrés ainsi que la difficulté de se reconnaître victime pour un homme en raison de la masculinité toxique, certaines victimes essaient de parler là où ils peuvent, en espérant qu'une personne les entende.
En tout cas, bravo à lui pour avoir témoigné, et courage à lui.
 
Dernière édition :
29 Janvier 2019
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1 154

C'est effectivement un gros problème, une des principales sources de blocage, une véritable fixation, même, de nombreuses féministes et mouvements féministes (#noustoutes, par ex....)

Alors même que ce déni des hommes victimes de violences (sexuelles et/ou conjugales) entretient une vision binaire des femmes faibles (et victimes), des hommes forts (et prédateurs), autrement dit, contribue à perpétuer les stéréotypes de genre, le machisme, et au final, le sexisme.

[QUOTE="Cépamoi, post: 11072245, member: 334415"][USER=344613]
Pour l'inceste, je pars du présupposé qu'à un tel niveau, ce n'est pas uniquement dû à des raisons individuelles mais j'admets que c'est intuitif. Mais bon, l'exemple n'est pas à recaler pour autant je pense. Il y a vraiment un problème d'abus sexuels sur enfants tout genre confondu.
[/QUOTE]
Malheureusement, le tabou sur les victimes de genre masculin s'étend parfois aux enfants !
France 5 a diffusé (mardi soir) une émission intitulée "Inceste, que justice soit faite", fondée sur des témoignages de victimes. Très bonne initiative. A part que, d'après la chronique de "Télérama" (je n'ai pas vu l'émission), pas l'ombre d'un garçon parmi celles-ci. Lacune regrettable et même choquante.

Revenons à Anthony :
[QUOTE="Cépamoi, post: 11072601, member: 334415"]
Pourquoi crois-tu que les hommes victimes disent que les féministes les rejettent, que c'est violent? A mon avis sûrement à cause de ce type de commentaire.[/QUOTE] ([I]nier l'existence d'hommes victimes de violences conjugales[/I])
[QUOTE="Polaire, post: 11072104, member: 231795"][USER=337793]
Mais il ne hait pas les femmes, il ne pense pas que les femmes lui doivent quelque chose, il a quelques a priori de genre que je trouve problématiques, mais me donne l'impression de respecter les femmes dans leur globalité. Il est même bien moins sexiste qu'une bonne partie des hommes (et femmes) à la vie sexuelle/amoureuse active
[/QUOTE]
C'est tout à fait l'impression que je retire du témoignage éprouvant d'Anthony.
Bravo Anthony pour cela aussi.
[/USER][/USER]
 
4 Décembre 2018
26
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29
@Cépamoi @Hipolito

Derrière un mot, un concept. Et suivant la discussion on utilise le sens commun (définition d’un Larousse disons) ou un sens plus affuté/ universitaire. On a souvent l’exemple ici avec le sexisme/ racisme qu’on utilise communément ou comme un concept au sens plus précis. D’ou La mésentente sur le « racisme anti-blanc » ou le « sexisme anti-homme » qui peut exister pour celleux qui utilisent une définition courte et factuelle (discrimination en fonction de) alors que si on envisage ces mots comme un concept qui parle de système de domination ça n’existe pas.
Personnellement je n’ai pas d’avis sur le terme de « violences conjugales » je tenais juste à montrer qu’aller plus loin dans l’analyse d’un mot « simple » ne retirait rien à la qualité de la victime de violences au sein d’un couple. J’aurai même tendance a dire que plus on précise les causes/ raisons/ paramètres etc plus ça peut être éclairant et important pour toutes les victimes.

Ça ne me semble pas nécessaire de digresser sur le combat autour des mots/ concepts qui est un enjeu de taille et qui concerne toutes les disciplines/ courants de pensée/ mouvements politiques.

D’autre part, et pour finir (je ne m’adresse pas spécifiquement à vous évidemment), je trouve et Anthony mis à part que c’est assez lamentable d’utiliser comme prétexte dàvoir entendu/ lu/ vus quelques féministes qui ne vous plaisez pas pour jeter l’integralite des mouvements féministes à la poubelle. Parce que bon, ça concerne des milliers de groupes répartis partout dans le monde et depuis plus d’un siècle :rolleyes:
 
29 Janvier 2019
150
740
1 154
C'est triste car c'est avec ce genre d'article et d'argument que certaines personnes se mettent à se méfier/haïr le féminisme ou à le fuir alors que ça les intéressait.
On devrait au contraire accueillir les victimes sans distinction aucune au lieu de les trier en fonction de leur genre. Mais force est de constater que le chemin est encore très long...
Je remercie d'autant plus Madmoizelle de parler de cette minorité, du coup.


Tout à fait d'accord ! (et globalement avec l'ensemble de ton post)

@Cépamoi
Le tabou sur la mère incestueuse : effectivement ! Et plus généralement sur les mères maltraitantes
 
28 Avril 2015
2 599
19 179
4 654
@Magna Carta

Personnellement je trouve que le problème en s’appropriant un terme à des fins idéologiques c’est qu’on écarte le reste.
Si on reprend l’exemple du racisme et qu’on décide de changer la définition pour en venir à seulement parler du racisme structurel.
Par exemple en France, le racisme des blancs envers les racisés. On écarte le racisme qui existe entre racisés qui est loin d’etre absent.
 
28 Avril 2015
2 599
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@Cépamoi

Je ne parle pas spécifiquement des études de sociologie sur le racisme.
Je parle de l’usage entre militants.
Bien sûr qu’il y a un côté systémique, en revanche ne parler que de ça, la çà devient un problème idéologique.

Ce que j’essaye de dire c’est que certaines personnes définissent le racisme seulement comme la domination des blancs sur le reste et ce qui en découle.
Et même si c’est bien de le dénoncer, on ne peut pas s’arreter à ça.
On peut très bien parler du racisme systémique, l’analyser et l’expliquer mais sans nier l’existence du reste.
Ce n’est pas parce qu’il y a du racisme entre racisés que ça annule le racisme systémique en revanche ne parler que du racisme des blancs envers les racisés c’est nié le reste.

Et la je le répète je parle du militantisme. À côté’ de ça je suppose que les études sociologiques se voulant « scientifiques » essayent de traiter ça de manière la plus objective possible.
 

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