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Membre supprimé 155015
Guest
Je suis aussi dans du coton. Complètement abasourdie. Et pourtant, je suis en colère.
Ce vendredi, je devais rejoindre des copains rue de Charonne. Et puis j'ai eu la flemme. Avec mon copain, on s'est installés devant une émission à la con en mangeant de la glace. J'entendais mon téléphone qui bipait, mais j'avais la flemme, encore une fois. J'ai fini par aller décrocher. C'était ma soeur "tu vas bien t'es ou??" euuuh, à la maison, du calme! "Allume BFM". J'ai allumé. Et je n'en croyais pas mes yeux. On utilise beaucoup le terme guerre. C'est un abus de langage; On ne peut être en guerre que contre un état, et là c'est un groupuscule idéologique de connards . Mais ce que je voyais, c'étaient des scènes de guerre. Et j'ai eu peur. Peur pour mes amis que je devais retrouver, peur pour mes amis qui vivent dans le coin, peur pour les parisiens. J'appelle un ami, puis un autre, puis un autre... Mon amie L me dit que des copains sont au Bataclan. Nous tremblons. Nous n'arrivons pas à décoller notre regard de l'écran. Le nombre de morts s'allonge. Nous finissons par nous endormir, choqués, tremblants. Le lendemain L m'appelle: Valou est mort, sa copine est blessée. Il avait 26 ans. Il avait une famille, une copine, des rêves, et il est mort, à cause de la connerie et de la barbarie humaine.
Aujourd'hui, je suis en colère. Aujourd'hui, je voudrais les avoir en face de moi ces putains d'enfoirés de merde et leur rendre le mal qu'ils ont fait. Mais c'est impossible. Aujourd'hui, nous pleurons nos morts. Et eux ils rigolent.
Mais on ne va pas se laisser abattre. On va continuer à rire, à danser, à boire des coups, à faire l'amour, à voir ses amis aux terrasses des cafés et à putain de vivre. Parce que c'est ça qui leur fait mal à ces barbares: qu'on vive, qu'on soit libre et qu'on les emmerde!
Vive l'amour, vive la liberté, vive la vie et vive les pièces montées.
Ce vendredi, je devais rejoindre des copains rue de Charonne. Et puis j'ai eu la flemme. Avec mon copain, on s'est installés devant une émission à la con en mangeant de la glace. J'entendais mon téléphone qui bipait, mais j'avais la flemme, encore une fois. J'ai fini par aller décrocher. C'était ma soeur "tu vas bien t'es ou??" euuuh, à la maison, du calme! "Allume BFM". J'ai allumé. Et je n'en croyais pas mes yeux. On utilise beaucoup le terme guerre. C'est un abus de langage; On ne peut être en guerre que contre un état, et là c'est un groupuscule idéologique de connards . Mais ce que je voyais, c'étaient des scènes de guerre. Et j'ai eu peur. Peur pour mes amis que je devais retrouver, peur pour mes amis qui vivent dans le coin, peur pour les parisiens. J'appelle un ami, puis un autre, puis un autre... Mon amie L me dit que des copains sont au Bataclan. Nous tremblons. Nous n'arrivons pas à décoller notre regard de l'écran. Le nombre de morts s'allonge. Nous finissons par nous endormir, choqués, tremblants. Le lendemain L m'appelle: Valou est mort, sa copine est blessée. Il avait 26 ans. Il avait une famille, une copine, des rêves, et il est mort, à cause de la connerie et de la barbarie humaine.
Aujourd'hui, je suis en colère. Aujourd'hui, je voudrais les avoir en face de moi ces putains d'enfoirés de merde et leur rendre le mal qu'ils ont fait. Mais c'est impossible. Aujourd'hui, nous pleurons nos morts. Et eux ils rigolent.
Mais on ne va pas se laisser abattre. On va continuer à rire, à danser, à boire des coups, à faire l'amour, à voir ses amis aux terrasses des cafés et à putain de vivre. Parce que c'est ça qui leur fait mal à ces barbares: qu'on vive, qu'on soit libre et qu'on les emmerde!
Vive l'amour, vive la liberté, vive la vie et vive les pièces montées.


Autant dire que pour ces gens-là, une personne qui s'intéresse à l'islamisme radical est de toute façon irrécupérable.
ok , désolé, je sais que je ne suis pas drôle, mais j'ai tendance à faire de l'humour quand je suis victime de trop fortes émotions
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